Les philosophes savent mieux que quiconque analyser une société. Et en tirer des enseignements généraux prompts à nous faire réfléchir. C'est le cas notamment du philosophe allemand Arthur Schopenhauer qui déclarait à propos de la vérité : "toute vérité franchit trois étapes. D'abord elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence". Mais n'est-ce pas finalement ce que nos gouvernants ont tenté de faire avec la crise ? D'après ce papier publié sur le blog L'Or et l'Argent, il n'y a aucun doute. Souvenons-nous : en 2007, les éléments de la crise sont déjà là (surendettement des ménages, faillites bancaires,...) et pourtant... Dès qu'un économiste ou un intervenant essaye de mettre en garde nos élites contre une surchauffe de la machine, il est considéré comme un déclinologue, comme un oiseau de mauvais augure. Bref, on ridiculise la crise. On la nie. Puis est intervenu le krach de septembre 2008. Plan de relance, création monétaire, dépenses sociales, tout est bon pour arroser la planète finance de milliers de milliards de dollars. Quitte à creuser des déficits abyssaux. Fin 2010, l'idée d'une faillite généralisée des états ne rencontre plus qu'une molle opposition. Il faut dire que des dettes énormes ajoutées à une récession économique amènent tout droit à l'insolvabilité et à la faillite. Dès lors un constat s'impose : l'économie mondiale n'est plus en mesure de créer de la croissance sans dette. "Et en 2011-2012, nous entrerons dans la dernière étape de la vérité selon Arthur Schopenhauer. La faillite des états sera 'considérée comme ayant été une évidence'. Le monde s'apercevra de l'insolvabilité généralisée des Etats occidentaux. Soit, parce que les plans de relance auront créé une dette trop importante... soit, parce que les plans de rigueur auront créé des dettes trop importantes, le résultat final étant sensiblement le même en données corrigées des dégâts sociaux et humains entraînés par les plans d'austérité. Les deux voies nous mènent droit à l'insolvabilité. Le seul avantage des plans de rigueur, c'est qu'ils permettent de gagner du temps". A moins que cela soit Christine Lagarde qui ait la solution dans ce qu'elle appelle la "rilance" (un subtil mélange entre rigueur et relance). Pour notre part, nous optons plutôt pour la richute, la rigueur dans la chute... Jusque où...?
mardi 1 mars 2011
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