L'avidité pour l'argent n'a décidément ni frontières, ni religion. Alors que sous nos contrées occidentales, les banksters font la pluie et le beau temps sur nos comptes bancaires, il y a par ailleurs dans le monde des escrocs qui profitent de l'avidité toujours plus grande des hommes pour l'argent. Comme on le sait, cela fait désormais plus d'un an que le prix de l'or s'envole car c'est le seul métal qui au final résistera à l'effondrement prévisible du capitalisme. Au point de donner des idées d'arnaque d'une dimension surréaliste. Comme nous en informe cet article du quotidien Emirates247, des sheiks arabes ont essayé d'acheter des lingots d'or avec une remise considérable (tout ceux qui sont déjà allés en vacances en Tunisie savent qu'acheter quelque chose là bas fait l'objet d'interminables palabres sur le prix). A force de marchander leurs lingots d'or, ils ont obtenu ce qu'ils étaient en droit d'espérer : de la poussière d'or. Ainsi, leurs vendeurs africains, ghanéens pour être précis, ont confectionné des lingots de sable recouverts d'une légère épaisseur d'or en poudre (enfin de plaqué or !). Extraordinaire arnaque. "Several tons of gold imported into the UAE by traders and investors turned out to be fake on closer inspection, resulting in millions of dirhams in losses and high levels of stress to the victims. Speaking to Emirates 24|7, Mohamad Shakarchi,, Managing Director of Emirates Gold, said : "A lot of people in the UAE who tried to import gold at lower prices or through dubious overseas companies have been cheated. We have inspected many consignments from African countries, especially Ghana, and found that there is not an ounce of gold in them. For importing pure dust or other metals with yellow colour, these traders have paid several million dirhams". L'art de la négociation mené à son summum. Aux musulmans qui cherchent le profit à tout prix, il suffit de rappeler cette phrase prononcée le mercredi des Cendres : "Souviens toi que tu es né poussière et que tu redeviendras poussière"...
mercredi 1 septembre 2010
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