dimanche 12 septembre 2010

On n'est pas sorti de l'auberge...

C'est sous cette locution populaire que l'on peut résumer ce qui nous attend. Comme le révèle ce papier du Daily Bourse, la puissance financière américaine a périclité en moins de dix ans. Le schéma ci-dessus montre bien que l'implosion du système bancaire anglo-saxon a laissé sa première place au système chinois en une décennie à peine. De la même façon, il montre bien que la mondialisation a touché tous les secteurs de l'économie y compris la finance. Mais cet article insiste sur d'autres aspects de la tempête nous menaçant. Sur le plan du chômage, il n'y aura aucune amélioration sans relance de la consommation. Or les ménages ne cherchent plus à consommer mais à réduire leur endettement. Dans le même ordre d'idées, la population vieillissant, n'a plus les mêmes propensions à réclamer du crédit et ce n'est pas la planche à billets qui pourra y changer quoi que ce soit. "Ces tendances de fond, bien réelles, ne seront pas inversées par une multiplication monétaire à destination des organismes financiers. C'est bien là l'erreur majeure commise par Ben Bernanke...". Il est vrai que si l'argent ne circule pas, il ne sert à rien. Ce n'est que du papier...
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