Ah le modèle économique suédois ! Tous les gouvernants d'Europe regardent ce qui se passe du côté de Stockholm pour s'en inspirer et essayer de l'adapter à leur propre pays. C'est le quotidien New York Times qui nous révèle cette information qui bat en brèche tous les clichés que l'on essaye de nous inculquer à longueur de journées. On y apprend que la Suède réinvente en quelque sorte l'esclavage. Ainsi, des travailleurs migrants travaillant dans les champs se sont révoltés en demandant de meilleurs salaires et des conditions de vie plus dignes. Comme le constate le coordinateur de la Croix Rouge, "138 cueilleurs en provenance du Bangladesh avaient été entassés dans quatre maisons sordides dans le centre de la Suède. Les logements ne disposaient pas de toilettes et les travailleurs n'avaient pas les vêtements adéquats, chaussures et couvertures pour des températures nocturnes juste au-dessus de zéro". Du coup, grève, manifestations et séquestrations des "négriers". Il faut dire que la cueillette représente plus qu'un passe-temps de promeneurs : les baies sont une source de business pour les détaillants en alimentation, pour les laboratoires pharmaceutiques et pour l'industrie de la cosmétique. A condition que toute cela ne "coûte pas un bras". Comme le souligne ce syndicaliste, "quelqu'un doit payer un prix pour les fruits à bon marché. Malheureusement, ce sont les ouvriers". Bienvenue dans la mondialisation à outrance qui réinvente les esclaves même dans le pays soi-disant le plus protecteur d'Europe...
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