vendredi 17 septembre 2010

La dette doit-elle être remboursée...?

Telle est en fait la véritable question que tout citoyen devrait se poser. En effet, la dette est l'argument qui justifie toutes les réductions de dépenses publiques et la prochaine politique d'austérité imposée aux Français. Sans parler de la réforme des retraites. Or, si la dette coûte à l'immense majorité d'entre nous, elle rapporte à un tout petit nombre inspirant justement la politique gouvernementale. Il est donc illusoire de croire que les capitalistes espèrent le remboursement de la dette. D'ailleurs, ceux qui nous disent qu'ils vont la réduire ne font que la faire grossir. Prenons l'exemple de Sarkozy : il l'a fait doubler depuis son élection. On a prêté 360 milliards d'euros aux banques en leur empruntant ce même montant. Or, les banques l'ont remboursé alors que le montant de la dette n'a pas changé. Tout cela remonte à 1972, quand Giscard sous la présidence de Pompidou, imposait à l'Etat de renoncer à son pouvoir régalien d'emprunter à sa propre Banque de France à un taux d'intérêt nul, les capitaux nécessaires aux investissements collectifs. Depuis, l'Etat est obligé d'emprunter son argent auprès de banques privées (comme vous et moi) sans plus aucune souveraineté financière. Dès lors, la croissance de la dette est inversement proportionnelle à la croissance économique. N'oublions pas que le pouvoir de battre la monnaie est l'un des trois privilèges d'un état souverain avec celui de légiférer sur son territoire et de lever une armée. Ce pouvoir a été abandonné aux technocrates de Bruxelles. Comme celui de faire des lois puisque 80% de la législation française est la transcription en droit français de législations européennes. On comprend donc que la dette est intiment liée à l'histoire de l'Europe. A l'origine, l'Europe est l'histoire du Saint-Empire Germanique cherchant à unir sous une même bannière tous les pays du vieux continent. Or en 1500 ans d'histoire, la France et ses rois ont toujours combattu cette coalition qu'on voulait lui imposer. Désormais, elle dispose de prestigieux porte-parole comme en témoigne les interventions de Jacques Attali qui souhaite même un gouvernement mondial pour mettre définitivement fin à toutes les souverainetés nationales. L'arnaque de l'Europe n'est même pas terminée que l'on nous sert déjà la suivante. C'est en substance l'objet de ce débat entre Attali et Jean-Luc Mélenchon daté du 11 juin dernier, diffusé dans l'émission "Arrêts sur image" et trouvé sur le blog de Gilles Bonafi qui sont sur la même longueur d'ondes : une dette européenne au sein d'une Europe fédérale, une monnaie mondiale, la fin des départements et le développement des régions, un socialisme à l'échelle mondiale ou la guerre. Je ne sais pas pour vous mais pour moi, il n'y a rien qui me branche vraiment...


Débat-Mélenchon-Attali
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