Les bonnes soeurs sont en train de voir rouge contre les banquiers au point de "sortir les flingues"... ou presque. Comme mieux vaut tard que jamais, je vous suggère cette petite info désopilante (sauf pour les premières concernées !). Comme l'enseigne cet article du New York Times et repris dans les Echos de mi-août, une bande de 88 nonnes irlandaises ont déposé une "class action (selon Wikipedia, c'est un "recours collectif en justice... supprimé en France par Luc Chatel et étudié au niveau de la Commission Européenne pour l'imposer aux états membres sur le principe de rembourser le consommateur jusqu'au montant lésé et non d'infliger une amende supplémentaire à l'industrielle".) contre la banque Morgan Stanley pour les pertes enregistrées par leurs placements suite à un défaut d'informations. "La plainte ... rassemble 88 investisseurs, dont les vertueuses Soeurs de la Charité de Jésus et de Marie et les Soeurs de la Sainte Foi... Leurs réclamations concernent ... des obligations hybrides sécurisées par des obligations de Dresdner Bank. Entre janvier 2005 et décembre 2006, les bonnes soeurs irlandaises et leurs coreligionnaires en ont acheté pour 5,9 millions d'euros. Ces titres devaient leur rapporter un coupon fixe de 6,25 % sur 5 ans, pour peu que les obligations sous-jacentes - celles de Dresdner Bank - soient suffisamment bien notées" ... Or en janvier 2009, la Dresner Bank est devenue une bad bank (une banque pourrie jusqu'à l'os !). Son action ne valait plus rien. Imaginez la tête des bonnes soeurs ! Et comme si cela ne suffisait pas, la banque aurait pu récupérer 10 millions d'euros en vendant ces titres. Mais elle attendit jusqu'en juin 2009 pour qu'au final, les bonnes soeurs perdent près de 6 millions d'euros dans le même temps. "Un délai supplémentaire qui aurait permis à Morgan Stanley d'engranger des gains de plus de 10 millions d'euros, grâce notamment à l'utilisation d'un contrat de couverture de type « swap ». Les plaignants auraient quant à eux perdu environ 5 millions d'euros dans le même temps. Le tout sans que Deutsche Bank, chargée de conserver ces titres via une de ses branches, n'y trouve rien à redire". Au mois on apprend deux choses : que les bonnes soeurs ont perdu la foi (au moins dans leur banque) et qu'elles sont pétées de thunes... Normal me direz-vous, elles ne dépensent rien en lingerie, maquillage et préservatifs !
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