dimanche 30 août 2009

Ouvrons les yeux...

Souvenez-vous de cet article sur le vaccin H1N1 disponible un an avant le début de la pandémie (voir par ailleurs). Face à cette information passionnante, un journaliste, Pierre Jovanovic, a voulu en savoir plus. Ainsi, le brevet du vaccin H1N1 a bien été attribué le 28 août 2008 avec effet rétroactif au 28 septembre 2007 selon les "milieux bien informés". Or, on trouve trace d'une demande de brevet sur le même virus déposé le 16 décembre 1997 par les virologistes suivants : Otfried Kistner, Christa Tauer, Noel Barrett et Wolfgang Mundt comme nous le confirme le site www.patentstorm.us. Ceux-ci appartiennent tous au laboratoire Baxter.

Il faut savoir qu'Otfried Kistner est une célébrité chez les virologues. C'est l'un des patrons de Baxter et l'un des conseillers à l'OMS. C'est une "tête" dans ce monde très très clos. Pierre Jovanovic a donc tenté de l'interviewer par téléphone mais il s'est vu accorder une fin de non-recevoir. Sa secrétaire lui a fait savoir qu'on ne pouvait lui parler pour des raisons de sécurité (sic) et que les journalistes devaient s'adresser à la Direction de la Communication de Baxter. Comme quoi, pour parler au papa du vaccin, il faut donc une habilitation Confidentiel Défense. Jovanovic a donc laissé ses coordonnées afin qu'on puisse le rappeler. N'ayant pas de nouvelles, il a téléphoné en France où il a eu l'assistante du président de Baxter France qui lui a expliqué, un peu gênée, que : "la France n'a plus d'attaché de presse depuis plusieurs mois". Imaginons un peu qu'avec tout le battage médiatique concernant ce vaccin, le laboratoire Baxter économise un salaire d'attaché de presse. Vraiment incroyable. Bref, elle lui a donné le nom du Directeur de la Communication en Belgique, qui gère aussi la France : Vincent Vanvinsberghe. Qui bien entendu ne l'a jamais rappelé. N'ayant toujours aucune nouvelle, il a alors laissé un second message, cette fois sur le répondeur de Herr Kistner et il lui a envoyé aussi un mail. N'abandonnant pas, il a alors tenté sa chance vendredi soir, après 18 heures, quand l'assistante n'est plus là. Bien lui en a pris, Mr vaccin a décroché lui-même. Il lui a gentiment demandé s'il pouvait répondre à ses questions sur la date du dépôt de son brevet. Mais là, achtung, il lui a expliqué qu'il avait l'interdiction de parler aux journalistes et il lui a raccroché au nez en s'excusant. Auf Wiederzehen !

Question au président de Baxter-France : à quoi sert Vincent Vanvinsberghe ?Manifestement à rien. Il est payé pour ne pas répondre aux journalistes, ce qui, pour un attaché de presse censé faire de la relation publique, est un contre-emploi. Il pourrait aussi bien rester chez lui. On comprend aussi pourquoi ce poste n'existe pas en France. Mais quelque chose ne colle pas : pourquoi cette opacité chez Baxter ? Pourquoi refuser les questions les plus simples ?

Dans tous les cas, le mystère de la date du brevet s'épaissit. En effet, pour déposer un brevet de vaccin, même si le H1N1 est une sous-famille datant du siècle dernier, cela veut dire que Baxter a dépensé des millions en recherche et développement sur cette version, qui a bien sûr évolué depuis. C'est JUSTEMENT sa force comme nous le confirme cet article du Monde : "Le virus 2009 A(H1N1) est totalement différent. Il est nouveau, et quasiment personne n'est immunisé contre lui. Il se répand très facilement, mais ne provoque pas de maladie sévère chez la plupart des gens. Ces éléments ne cadrent pas avec les plans préparés, et imposent de les adapter. Rien d'étonnant, donc, à ce que des gens se demandent pourquoi la pandémie actuelle ne correspond pas à ce à quoi ils s'attendaient, et trouvent que l'on en fait beaucoup". Donc BIEN AVANT la date d'obtention, c'est-à-dire 1 ou 2 ans, ce qui nous donne 1995. Donc le mieux est de réitérer la demande de Pierre Jovanovic auprès de Baxter France. Quand on veut vacciner la population avec un vaccin Baxter, ce laboratoire doit à la population un minimum de transparence et d'explications.

Rappelons qu'en 1976, il y a eu plus de morts par le vaccin que par le virus de la grippe porcine de l'époque. Sans oublier que les laboratoires veulent, en plus, l'immunité juridique... Ils ont peur des procès à venir ? Quoiqu'il en soit, le quotidien Le Monde s'étonne de la vitesse de propagation du virus H1N1, soit six fois plus rapidement que tous les autres de la même famille.



Grippe porcine de 1976 CBS (1979)
envoyé par Weasreopen. - L'info internationale vidéo.Blogger

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