Après l'or noir (ou le pétrole), on a l'or bleu (tout simplement l'eau). Comme le souligne cette dépêche de l'AFP, l'Asie souffre d'une pénurie en eau. Elle menace la production alimentaire et les économies des pays de la région a prévenu la Banque asiatique de Développement (ADB). "La crise de l'eau va certainement s'aggraver en raison des changements climatiques, l'industrialisation rapide, la pollution, la modification des habitudes alimentaires et la poussée des biocarburants". A cela s'ajoute la première des causes : la privatisation de ce secteur. "En bref, l'Asie assiste à une spoliation de ses ressources en eau douce avec des conséquences désastreuses pour l'équilibre écologique et la viabilité environnementale". La Chine, l'Inde, le Pakistan, le Vietnam, le Bangladesh, le Népal, l'Ouzbekistan et le Cambodge sont les pays les plus touchés par cette crise de l'eau. Néanmoins, sachant que les Chinois installent des barrages en nombre, ce n'est pas à mon avis, pour avoir de l'eau en rétention et satisfaire des besoins internes mais plutôt parce que leur vision du long terme est bien réelle. La plupart du réseau fluvial chinois dessert en aval l'Inde ; placer en amont des barrages revient à dire que ce sont les Chinois qui ouvriront ou fermeront les robinets du second plus grand pays du monde...
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