Et voilà ! Nous sommes partis pour le plus grand scandale immobilier aux USA : le "foreclosure-gate". A côté les subprimes vont passer pour un petit vol à l'étalage. Comme le souligne Cécile Chevré dans son papier publié sur le site MoneyWeek, les banques américaines risquent de devoir débourser plus de 1.600 milliards de dollars de taxes non payées, de dommages et intérêts et de pertes sur des emprunteurs défaillants. Or l'AFP nous apprend que "la Bank of America est poursuivie par un groupe incluant la Fed de New York" ou la Tribune qui nous révèle que "la Bank of America est plombée par ses cartes de crédit". Pas de doute : "le foreclosure-gate commence à faire des ravages". Qu'en déduire ? Trois choses : premièrement, les suites judiciaires du "foreclosure-gate" ne font que commencer. Deuxièmement : alors que les banques ne sont pas encore remises du scandale des subprimes, elles se prennent cette deuxième tempête. Comment vont-elles pouvoir l'encaisser ? Troisièmement : la titrisation est une énorme mascarade. Au lieu de diluer le risque, on augmente sa dangerosité. Les actifs toxiques finissent par s'installer partout. Et voilà comment on passe d'un risque localisé à un risque systémique. Dernière chose à ne pas oublier : les banques françaises sont exposées de la même manière que les banques américaines sachant qu'elles ont toutes des filiales américaines...
lundi 25 octobre 2010
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