Enfin une petite voix dissonante dans le concert de reproches américains fait à la Chine sur la sous-évaluation de sa monnaie. De qui vient-elle ? De quelqu'un qui s'y connaît puisqu'il s'agit de Robert Reich, l'ancien ministre du Travail de Bill Clinton. Comme il l'indique dans un article publié sur son blog, en attaquant la Chine, les démocrates (ses amis politiques) se trompent de cible. "Si la crise du chômage aux Etats-Unis est due à l'effondrement de la demande qui a suivi l'éclatement de la bulle immobilière", la cause profonde de la récession est selon lui "le niveau record des inégalités en Amérique - qui s'est traduit par une concentration au sommet sans précédent des revenus et des richesses, et par une portion congrue pour la majorité". Pire encore, en accusant "l'étranger", ils alimentent la vague de xénophobie orchestrée par les républicains. Dénonçant la timidité de la gauche américaine sur les inégalités - peut-être par crainte de perdre le soutien de leurs généreux donateurs, suggère t-il - il l'exhorte à s'engager à réduire les inégalités, faute de quoi, "il serait difficile voire impossible de faire sortir le pays de la récession". A bien y réfléchir, ce que dit ici Robert Reich pourrait tout aussi bien s'appliquer chez nous en France. Mais les seuls à l'exprimer ouvertement sont Mélenchon et Besancenot. Dommage pour les socialistes...
mardi 12 octobre 2010
La Chine n'est pas à blâmer...
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