
Au lendemain de la "confession vérité" de notre monstre de l'économie (voir par ailleurs), il en est une qui a failli s'étrangler en écoutant cette diatribe. Il s'agit de la jeune romancière Tristane Banon. Invitée hier soir sur le plateau de l'émission de Canal Plus "Le Grand Journal", elle n'a pas mâché ses mots pour dénoncer ce "prédateur sexuel". Ce dernier avait reconnu la semaine dernière avoir juste tenté d'embrasser la jeune femme comme l'avait confirmé cet article publié par l'Express. Mais celle-ci va beaucoup plus loin. "Elle évoque ainsi l'entretien qui tourne mal en très peu de temps, des violences et luttes, ainsi qu'une porte fermée à double tour derrière elle dès son arrivée dans l'appartement. 'Si je n'avais pas eu beaucoup de chance, cela aurait fini par un viol' a t-elle déclaré". Que va faire la justice suite à cette confession ? Personne ne le sait encore. Mais une chose est certaine, il faudra bien plus de conviction à DSK la prochaine fois qu'il se présentera au téléspectateur français. Ce dernier n'acceptera pas longtemps le copié-collé qu'il a fait des excuses de Bill Clinton lors de l'affaire du Monicagate comme l'a remarqué cet article publié par le Monde. Un exemple ? Alors que DSK a déclaré dimanche soir : "ce qui s'est passé, c'est une relation non seulement inappropriée mais plus que ça. Une faute.", Bill Clinton s'était excusé de la façon suivante il y a treize ans : "I did have a relation with Miss Lewinsky. That was not appropriate. In fact, it was wrong". On vit décidément une drôle d'époque où plus rien ne se pense, où tout se pompe... Les déclarations comme le reste...