Depuis la révélation aux autorités fiscales françaises et américaines du nom de contribuables ayant leur compte bancaire en Suisse, le pays du chocolat est agité par de nombreux soubresauts y compris venant de l'intérieur. La population (plus particulièrement les clients) est ainsi "vent debout" contre les autorités comme en témoigne ce super article publié dans Le Temps. "La banque n'était peut-être plus en position de respecter sa parole, mais elle aurait pu au moins s'en tirer honorablement en nous disant qui était sur la liste (donnée aux impôts US). Qui pourra lui faire confiance à l'avenir ?" s'interroge le client Ricardo. Il lit la presse suisse sur Internet : "Les Suisses n'ont pas l'honnêteté de reconnaître qu'ils ont lâché tous ces clients sans discernement. Et vous oubliez le facteur humain derrière ces promesses non tenues. Vous n'avez pas été envahis par des tanks, vous avez cédé devant des avocats. Des milliers de personnes comme moi se sentent trahies par votre gouvernement, et croyez-moi, ils en parlent autour d'eux. Les conséquences se feront sentir un jour ou l'autre". Vu d'outre-Atlantique, la nomination du "politicien" Kaspar Villiger à la présidence d'UBS ne fait qu'enfoncer le clou : "Le gouvernement suisse a couvert les dirigeants d'UBS. Nous avons servi de monnaie d'échange pour sauver leur peau". UBS n'a pas souhaité réagir aux propos de Ricardo.
Amis lecteurs...ce Ricardo a raison. Les Vampires de l'UBS auraient pu au moins prévenir leurs clients à l'avance, cela aurait été la moindre des choses... Même pas. Votre pays n'a plus d'honneur. Que vous le vouliez ou non, votre gouvernement, "pissant dans son froc", a vendu des clients, certes peu honorables, alors que ceux-ci ont pourtant fait votre fortune et celle de tous vos ancêtres. Pour simplement sauver les très distingués banquiers de l'UBS, tirés à quatre épingles par Hugo Boss ! Votre neutralité désormais ne vous sert plus à rien...
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