L'or en tant qu'investissement fait actuellement couler beaucoup d'encre chez les spécialistes économiques. Même si ils sont tous d'accord pour reconnaître que l'or est une valeur refuge, leurs divergences apparaissent dès qu'il s'agit de savoir si l'or est un placement permettant de développer son capital. Ainsi, d'un côté on a Nouriel Roubini qui n'aime pas l'or (comme tous les économistes politiques), alors que de l'autre, on a Gerald Celente, qui lui a mis tout ce qu'il gagne ou presque (80%) dans ce métal. Deux approches différentes. Mais lequel a raison ? On peut penser que l'or représente l'ultime gardien de ses efforts au travail. D'ailleurs, le quotidien britannique Le Telegraph s'est penché sur la question et a tenté de remonter le prix de l'or jusqu'en l'an 800 de notre ère quand une mine a été découverte dans le South Staffordshire. Aussi, le journaliste écrit : "si son découvreur était là aujourd'hui, nul doute qu'il serait très satisfait de la manière dont son or a gardé sa valeur (depuis 1200 ans)" ! D'autant qu'un professeur cité dans l'article note que lorsque les cavaliers de l'Apocalypse (la mort et la famine) passaient, l'or faisait parfois la différence entre la vie et la mort. Conclusion : l'or est au dessus de tout, car il résiste à tous les changements (crises, dépréciations, guerres) et même à la rouille après avoir passé 200 ans sous l'eau. Le Telegraph a même interrogé Paul Marson de la banque très privée suisse Lombard Odier, dont le commentaire est sans appel : "depuis 1971, le lingot a augmenté en moyenne de 8,5% par an comparé à l'inflation annuelle de 4,5%. Cependant, si vous avez acheté votre lingot en janvier 1980, il ne vous a rapporté que 1,2% par an, comparé à l'inflation de 3,3%". C'est un raisonnement fort juste, avec toutefois une réserve : tous ceux qui ont placé leurs avoirs en bourse depuis 1980, à un moment donné ou à un autre ont eu le malheur de tout perdre (comme par exemple le krach de 1987) ! L'or, en revanche, a tout préservé ! D'où le score de 1-0 pour Celente...
jeudi 29 octobre 2009
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