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mercredi 1 février 2012

Touati tout cela...?

Regardez comme il prend bien la pose notre économiste d'opérette. Et pourtant si j'étais lui, j'irais me cacher de façon à ne plus polluer les antennes de mes inepties. Vous avez très certainement reconnu l'expert des experts, le dénommé Marc Touati. Ce soi-disant spécialiste qui passe en boucle sur toutes les chaînes de télévision pour nous promettre des lendemains qui chantent. J'avais déjà souligné toute sa clairvoyance quand il avait osé affirmer qu'il ne croyait pas un boom du prix de l'or (voir par ailleurs)... Je lui rends à nouveau hommage aujourd'hui pour ses extravagantes prévisions boursières relatives à l'année 2011 communiquées en juin dernier et non oubliées par le site le Mediascope. "Je maintiens l'objectif de 4.000 à 4.500 points pour la fin de l'année 2011"... Ben voyons : le CAC 40 est aujourd'hui même à 3.300 points soit 25% d'écart avec la prévision de ce Monsieur... C'est vous dire comment les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Toujours est-il que heureusement que certains économistes n'ont pas la même boule de cristal que Marc Touati. C'est le cas notamment de Olivier Delamarche. Lui au moins sait de quoi il parle quand il nous évoque l'apocalypse financière pour demain ou après-demain... Dans sa dernière chronique diffusée hier par BFM, il nous confirme ce que l'on savait déjà : le dernier sommet européen n'a servi à rien. Comme d'habitude... En effet, alors que l'on s'occupe de la Grèce, on en oublie le Portugal qui sera le prochain pays en faillite, suivi de l'Espagne. De plus, l'hyperinflation guette... "En deux mois, le bilan de la BCE a explosé. Il est devant celui de la Fed". En d'autres termes, la planche à billets a tourné à plein régime en Europe pour permettre aux banques de pouvoir prêter à l'économie réelle. Mais celles-ci préfèrent jouer sur les marchés et ne remplissent plus leurs obligations. "Le jour où l'argent va commencer à circuler, vous allez voir l'inflation démarrer"... Entre le premier qui nous annonce régulièrement que tout va bien et le second qui nous met en garde semaine après semaine contre le risque d'un effondrement généralisé, mon petit doigt me dit d'écouter plutôt le second. Histoire de me rassurer...?



Olivier Delamarche - Les banques ne prêtent plus... par MinuitMoinsUne
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mardi 17 janvier 2012

Le pouvoir appartient à l'argent...

Depuis que cette crise a commencé il y a maintenant cinq ans, les liquidités commencent à manquer sérieusement de partout. Du coup, ceux qui ont le bonheur d'en posséder ont a juste titre un pouvoir grandissant. C'est le cas notamment de la mafia. Comme nous l'enseigne cet article publié par le site CNBC, le syndicat du crime fait désormais office de prêteurs en dernier ressort dans bien des régions d'Italie. Il faut préciser que les organisations mafieuses ont près de 190 milliards de dollars à blanchir. Une aubaine quand on sait que les banques n'acceptent plus de crédits. La plus active dans cette nouvelle activité est sans conteste la mafia calabraise appelée plus communément la 'Ndrangheta. On y apprend qu'elle prête sans compter des "petites" sommes qui très vite peuvent se transformer en une dette abyssale (un prêt de 2.000 euros devient régulièrement une dette de 25.000 euros...sic !). Autant dire que vues les perspectives économiques pour cette année 2012 en Italie comme ailleurs, il y a fort à parier que ce petit business n'est pas prêt de se tarir...  
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mardi 20 décembre 2011

Et pour bien finir l'année...

C'était jour de distribution de cadeaux sur l'antenne de BFM à l'occasion de la dernière émission de l'année de notre financier préféré, Olivier Delamarche. Paré d'une cravate de circonstance du plus bel effet, il nous a gâté à l'occasion de sa chronique "Les Points sur les I". Deux choses à retenir de son intervention : des grosse banques européennes sont sur le point de faire faillite et le CAC 40 sera dans un an vraisemblablement aux alentours des 2.000 points (soit une baisse d'environ 30% par rapport à aujourd'hui...sic !)... Mais notre réplique préférée est assurément celle-ci : "la vérité est chez tous les gens qui refusent de se faire tondre systématiquement à longueur de journées. Quand on dit que la BCE ou l'Etat prête de l'argent, ce n'est pas un ectoplasme venu comme cela... Non la BCE, l'Etat c'est nous tous, c'est notre argent". Voilà qui a au moins le mérite de la clarté... Souvenez-vous chers lecteurs : ils sont tout simplement en train de nous mettre collectivement sur la paille pour sauvegarder un système qui a ruiné déjà des millions de gens (votre serviteur compris...!). Pour la première fois dans l'Histoire, il n'existe plus aucun actif sans risque... Faites les bons choix et osez porter un casque... L'avenir s'annonce bien lourd...   


Olivier Delamarche - Des banques feront... par MinuitMoinsUne
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mercredi 26 octobre 2011

En Chine aussi...

Alors que la Zone euro connaît une débâcle financière et économique comme jamais rencontrée auparavant, il est bon de noter que la Chine rencontre elle aussi des tourments du même ordre. Bienvenue dans la ville industrielle de Wenzhou ! On a déjà fait la connaissance de cette ville industrielle sur ce blog suite à un accident de train dont l'enquête fut "remarquablement" menée à l'époque (voir par ailleurs). Elle revient dans l'actualité aujourd'hui alors qu'elle est en pleine crise financière comme nous l'apprend ce papier publié par l'Express. Cité pionnière du développement de l'économie privée en Chine, des dizaines d'entrepreneurs installés dans cette ville se sont tirés sans demander leur reste. La raison : la spéculation comme partout ailleurs. Flashback : en 2009, la Chine connaît un taux de croissance inédit. De quoi faire "chauffer à fond la machine" entraînant par la même un resserrement du crédit par les autorités qui ont peur de l'implosion du système. Elles régulent de fait la distribution de nouveaux prêts par les banques. Qu'à cela ne tienne, la ville de Wenzhou va se spécialiser dans le crédit informel (le crédit de vous à moi...!). "Beaucoup de petits patrons n'ont pas d'autres choix que de se tourner vers le secteur informel pour se financer, malgré des taux d'intérêt astronomiques, car en Chine, les banques, en majorité étatiques, prêtent d'abord aux entreprises d'Etat". Tous ces "prêts entre amis" représentent quand même plus de 12 milliards d'euros. De quoi inquiéter même le Premier ministre Wen Jiabao. "La crise du crédit à Wenzhou pourrait s'étendre à l'ensemble du pays si les affaires des commerçants originaires de la ville, qui ont investi aux quatre coins de la Chine, principalement dans l'immobilier et dans le secteur manufacturier étaient affectées". Comme quoi de l'Occident à l'Orient, la cupidité est la même vis-à-vis de l'argent. Aujourd'hui, dans cette ville, il ne reste plus que des prêts impayés, des entreprises vidées, des magasins fermés, des salariés non payés... Amis Chinois ! Bienvenue dans l'ultra-libéralisme...

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mercredi 1 décembre 2010

Effondrement de l'immobilier anglais...

La situation économique ne s'améliore pas de l'autre côté de la Manche notamment sur le front de l'immobilier. Comme nous l'apprend ce papier publié par The Guardian, la baisse des prix s'est poursuivie pour le cinquième mois consécutif. Il faut dire que la demande de logements n'en finit plus de chuter. "Demand for housing declined by 4,3% this month, the biggest monthly decline since January 2009". Comme si cela ne suffisait pas, les banques anglaises ont resserré les cordons de la bourse et n'accordent plus autant de crédits qu'auparavant, y compris pour les entreprises. Autant dire que celles-ci se préparent à tailler dans les effectifs de façon à réduire les coûts fixes. Les deux-tiers d'entre elles ont prévu de faire de nouvelles coupes budgétaires. Pas de doute, la récession est là et bien là...
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mercredi 29 septembre 2010

Another brick in the wall...

Tout le monde se souvient de ce tube des Pink Floyd dans les années 80. "Une autre brique dans le mur", c'est ce que s'est dit cet entrepreneur anglais fou furieux de voir sa banque lui refuser un prêt pour son entreprise. Comme nous le révèle cet article du Daily Mail, il s'en est pris à la Barclays Bank en murant tout simplement son entrée. Cette action originale fut à ce point populaire que les autres patrons de PME du quartier sont venus lui donner un coup de mains. "Mr Hope, of Bournemouth, said : we blocked the doorway as a way of saying that he banks are open but the safe is shut". Tout est dit, la banque est ouverte mais le coffre est fermé. A part ça, les banques continuent de faire leur métier et de prêter...Juré, craché !

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mercredi 1 septembre 2010

Divisé par deux...

La reprise dont on nous parle depuis plus d'un an est mesurable par des indices "officiels" : le taux de chômage, le taux d'augmentation du PIB, le montant des investissements,... Tout ça c'est bien joli mais il existe d'autres indices un peu moins orthodoxes pouvant mesurer la "sortie de crise" de l'économie. Parmi eux : les statistiques officielles des ventes de véhicules industriels de plus de cinq tonnes. En effet, il semble logique que plus il y a de camions vendus, plus il y a de marchandises transportées, plus il y a écoulement des stocks des entreprises, plus il y a achat de produits par les consommateurs... Regardons donc les chiffres officiels à fin juin du CCFA (Comité des Constructeurs Français d'Automobiles) :
  • 2008 : 30.204 matériels vendus
  • 2009 : 21.179 (- 29.88 % vs 2008)
  • 2010 : 16.139 (- 23.80 % vs 2009)
En d'autres termes, les commandes de véhicules industriels ont été divisées par deux en deux ans. Il faut dire que l'argent du crédit coulait encore à flots en 2008. Mais aujourd'hui, la source est tarie... Quand on vous dit que la reprise économique n'existe que dans les mots des hommes politiques et des médias.


Un camion se renverse sur une autoroute italienne
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Petites nouvelles estivales de Grèce...

Comme on le sait, la Grèce est au fond du trou. Bien que sauvé par les contribuables européens, le pays des oliviers n'en finit plus de couler. Emeutes, manifestations, colère du peuple,... tout est prêt pour une immense implosion sociale comme le souligne Pierre Jovanovic dans la vidéo ci-dessous. Mais il y a d'autres signes qui ne trompent pas sur l'état de délabrement de ce pays méditerranéen. Comme nous le raconte ce témoignage : "Etant en vacances dans le Péloponèse (Nauplie) nous avons essuyé un dysfonctionnement d'un distributeur de billet, mon amie a été dans la banque pour se renseigner ayant eu peur d'avoir été débité sans obtenir de billets. Entre temps, alors que j'attendais à l'extérieure de la banque, plusieurs Grecs (semble t'il) ont pu retirer des billets sans problèmes. Arrive alors un Français qui échoue lui aussi au jeu du distributeur. Il m'explique que c'est la quatrième banque où cela se produit. Finalement l'employé de la banque (qui parlait très bien anglais... pour un Grec) nous avouera : "(Mais je vous ai rien dit)" que cela arrivait régulièrement en fin de journée (il était 14 heures !). "la banque réserve son liquide pour ces propres clients et bloque les cartes étrangères". Nous qui voulions contribuer au relèvement financier de la Grèce..." A ce rythme, il n'est vraiment pas sur que la Grèce puisse passer l'hiver si de telles pratiques se généralisent en pleine saison estivale...


Grèce, News de la Crise - Aout 2010/ Jovanovic
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Les Vampires sont de retour...

Alléluia... les revoilà ! Comme on le sait, les Américains sont de farouches partisans des cartes de crédit au point d'en posséder six ou sept par habitant. Avec tous les inconvénients s'y rattachant comme des taux d'intérêt exorbitants sur le découvert (voir par ailleurs). Dans la jungle qui régit les conditions d'utilisation de ces cartes, Barack Obama a tenté d'y mettre un peu d'ordre en promulguant le fameux Credit Card Accountability destiné à protéger les consommateurs et porteurs de cartes. Mais les Vampires sont des êtres maléfiques comme en témoigne cet article de Jessica Silver-Greenberg publié dans le Wall Street Journal. Elle nous apprend que les banques américaines ont contourné les nouvelles règles de protection en envoyant à leurs clients des cartes professionnelles réservées normalement aux entreprises ! "Amid all the junk mail pouring into your house in recent months, you might have noticed a solicitation or two for a "professional card," otherwise known as a small-business or corporate credit card. If so, watch out. While Capital One Financial Corp.'s World MasterCard, Citigroup Inc.'s Citibank CitiBusiness/AAdvantage Mastercard and the others might look like typical plastic, they are anything but". Tout le monde commence à s'y mettre même des banques pas spécialement reconnues pour leur branche grand public comme la JP Morgan. Il faut croire que cela va rapporter d'envoyer des millions d'offres par la poste... Rien à dire ! Les Vampires sont de retour et en grande forme...

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lundi 9 novembre 2009

Difficultés confirmées...

On avait déjà évoqué les supposés problèmes de trésorerie rencontrés par les banques américaines JP Morgan et Citigroup (voir par ailleurs). Ceux-ci sont aujourd'hui confirmés comme nous l'enseigne ce papier de Bloomberg. "Citigroup Inc. and JPMorgan Chase are hoarding cash as if another crisis were on the way". Si les banques commencent à vouloir du cash, c'est que la crise de liquidités n'est pas si loin. D'ailleurs, on apprend au passage que dans les années 70, les banques avaient 40% de liquidités. Aujourd'hui on est à parfois à seulement 5% ! C'est rassurant, vous ne trouvez pas ?
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dimanche 25 octobre 2009

Risque maximum...

Certains nous parlent de reprise alors qu'une majorité de spécialistes continuent de prévoir une "apocalypse financière". C'est le cas de Karl Denninger qui publie sur son site MarketTicker une véritable alerte rouge. Il analyse et recoupe les dernières informations économiques pour nous mettre en garde contre l'imminence d'une fonte systémique. En d'autres termes, les liquidités commencent sérieusement à manquer dans le circuit et il n'est pas impossible d'assister à un arrêt des flux financiers :

  • La trésorerie de JP Morgan s'est détériorée de plus de 50% par rapport à l'année dernière selon un insider qui a publié un article sur Scribid, et cette fonte continue en ce moment même.
  • Les banques ne vendent pas les maisons saisies aux plus offrants avec un crédit à la clé, mais à celui qui paye en cash. Les banques baissent même les prix pour que tout soit payé en liquide. Elles cherchent de l'argent liquide à tout prix. "This implies that these financing contingencies are regarded as not only potentially no good but factually no good, as if the banks know for a fact that the credit pipeline will (not might), within weeks or months (in the time required to close), disappear. There is no other rational explanation for this behavior". Ce comportement n'est rationnel que si la banque recherche des liquidités.
  • La Citibank préfère forcer les gens à payer 30% de taux d'intérêt sur les débits des cartes bancaires de manière à ce que, révoltés, ils payent tout en liquide et ferment leur compte... Ceux ne pouvant faire autrement finiront par accepter... "This too implies foreknowledge of a near-complete impending freeze in the credit markets". Cela tend à prouver que nous nous dirigeons vers un gel complet du marché du crédit.
  • Il n'y a pas que la Citibank à agir de la sorte. D'autres banques font la même chose.
  • Selon l'une des sources de Karl Denninger, la Fed est au courant et certains membres du Congrès se seraient emparés du dossier.
Allô... ? Il y a quelqu'un ? Comme cela ne suffit pas, Karl Denninger nous met en garde contre l'imminence d'une mauvaise surprise, compte-tenu du désespoir des banques à trouver du liquide en ce moment. D'autant que Madame Sheila Blair s'est sentie obligée d'adresser un message vidéo aux Américains pour les rassurer sur la "solidité" du système, tant la FDIC croule sous les appels de gens inquiets après la dernière "fournée" de fermetures bancaires (voir par ailleurs). A part cela, vous pouvez toujours aller faire brûler un cierge...

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lundi 12 octobre 2009

Analyse helvète...

En matière d'argent, les Suisses sont réputés pour être les maîtres du monde. Afin d'apprécier au mieux une situation qui devient de plus en plus "dangereuse", quoi de mieux que de recueillir l'avis d'un financier helvète. C'est Olivier Crottaz, responsable du site La Chronique de Crottaz Finance qui s'y colle. Son analyse sans concession est particulièrement décoiffante : "Effectivement tout est faux dans cette reprise (c'est du fake à l'américaine). Les décors sont en plâtre et plastique, les vitres en faux verre,... Les nouvelles sont toutes plus mauvaises les unes que les autres et le marché des actions s'en moque totalement. Comme je l'ai écrit ici le plus difficile en finance c'est le market timing : mais je n'arrive toujours pas à comprendre la psychologie (c'est ce qui rend mon métier passionnant) des intervenants qui "jouissent littéralement" lorsqu'une société annonce des résultats meilleurs que ceux attendus (alors qu'ils sont de 70% inférieurs à ceux de l'année précédente et qu'ils continuent à se détériorer). Lisez cet article et vous comprendrez que c'est Armageddon qui se prépare comme dans les années 1930 ; voici un mail échangé avec un vieil ami. Il m'écrit (et il a totalement raison) : les gouvernements et leurs banques centrales n'ont pas le pouvoir de faire la pluie et le beau temps. Si l'histoire doit être un guide, ils ont surtout le pouvoir d'empirer les choses et c'est ce qui arrive à nouveau aujourd'hui ! Les banques centrales ne décident pas du niveau des taux d'intérêts, le marché le dicte. Elles peuvent faciliter le crédit mais ne peuvent pas forcer les banques à prêter ou les gens à emprunter. Elles ne peuvent pas imprimer des billets de banque pour les distribuer. Elles peuvent par contre monétiser des bons du Trésor dans une certaine mesure (acheter des bons avec de l'argent qu'elles créent par un simple jeu d'écritures). En effet, le marché a le dernier mot et si les banques centrales monétisaient de la dette d'Etat à tour de bras, le marché réagirait immédiatement en exigeant des taux d'intérêts beaucoup plus haut, ce qui pénaliserait toute reprise économique. Bref, les banques centrales n'ont pas le dixième du pouvoir qu'on leur attribue généralement. Quant aux Etats, ils vont se trouver bientôt à court de munitions. Qu'ont ils fait pour contrer cette crise : emprunter d'énormes sommes sur les marchés, c'est-à-dire qu'ils ont détourné de l'épargne, pour le gaspiller dans des programmes de soutien complètement débiles et qui n'ont et n'auront aucun effet positif à long terme, bien au contraire. Ces abrutis qui nous gouvernent s'imaginent qu'en dépensant de l'argent tout azimut, ils vont rallumer le moteur de la croissance. Pour moi, c'est risible et triste à la fois. Tout cet argent manquera dans le futur et ainsi, ils ne font que prolonger la crise (comme les politiques de Roosevelt dans les années trente ou les politiques du gouvernement japonais plus récemment).

En conclusion, rien ne peut être fait pour éviter cette crise. Les erreurs ont été commises dans le passé et on ne pourra pas faire disparaître ces montagnes de dettes accumulées par un coup de baguette magique. Voilà pourquoi je suis persuadé que nous n'éviterons pas une grande dépression économique dans la plupart des pays occidentaux (USA et Angleterre en particulier). Je ne vois pas d'où la demande pourrait venir pour contrer ces forces récessionnistes et déflationnistes. Les quelques trimestres qui viennent vont d'ailleurs, à mon humble avis, détruire complètement l'idée que les Etats et banques centrales ont le pouvoir d'influer positivement sur la conjoncture. C'est d'ailleurs aussi l'avis de Loïc Abadie.

Moralité : Planquez-vous, ça va saigner. La question à laquelle je n'ai pas de réponse : quand le bain de sang va commencer ?... cela se compte en mois ? en années ? mais il semble que tout est allé trop loin pour que ça ne saute pas prochainement ".

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Prières pour les banques suédoises...

Le pays qui ne voit absolument pas la sortie de crise est bien la Lettonie qui se dirige tout droit vers une banqueroute généralisée. Les premiers investisseurs de ce pays étant les banques suédoises, celles-ci s'y préparent comme nous l'enseigne trois articles parus simultanément. En premier lieu, le site du Nasdaq nous informe que les CDS sur la dette souveraine lettone atteignent des niveaux inégalés jusqu'alors. Ainsi, cela va : "coûter 481,000 dollars par an pour assurer un bon du trésor letton de 10 millions de dollars sur 5 ans, contre 455,000 dollars lundi dernier". A ce rythme, il en coûtera bientôt aussi cher d'assurances que de montant assuré...
Quant au site Naked Capitalism, il nous informe des négociations secrètes au plus haut sommet de l'Etat suédois sur la faillite de la Lettonie et ses répercussions sur leurs banques comme par exemple la Swedbank. Enfin, Ambrose Evans-Pritchard dans un article publié dans le Telegraph de Londres nous prévient que la Lettonie est devenue ingouvernable. Elle ne souhaite pas faire d'efforts supplémentaires quant à la réduction des dépenses publiques ce qui ne laisse présager aucune aide de la part du FMI. Si vous avez investi en Lettonie : pas de panique ! Il vous reste saint Jude, patron des prières impossibles et sainte Rita, patronne des causes désespérées...
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lundi 5 octobre 2009

Les vérités de Meredith...

Il parait que c'est la reprise aux USA. Ah bon ? Cela n'a pas l'air d'être l'avis de Meredith Whitney. Elle vient de faire une grande déclaration au Wall Street Journal dans laquelle elle nous explique que : "50% des emplois se trouvent dans les PME et contribuent à 38% au PIB. Mais les PME n'arrivent pas à obtenir des facilités de crédit auprès des banques"...Sans blague ? Elle continue : "Without access to credit, small businesses can't grow, can't hire, and too often end up going out of business". Autant dire qu'elle prévoit un nombre considérable de faillites dans les PME. Enfin, elle ajoute : "je m'attends à ce que 1,5 trillion de lignes de crédit sur les cartes de crédit soient révoquées d'ici la fin 2010". Comme on dit, la reprise est là mais elle va avoir bien du retard.

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vendredi 2 octobre 2009

Développement durable...

On avait déjà observé ce phénomène du côté de l'Egypte et de la Roumanie (voir par ailleurs) mais celui-ci est en pleine expansion au point de toucher désormais l'Angleterre. Afin de payer leurs dettes, les Anglais commencent à vendre leurs reins et plus si affinités comme nous le rapporte cet article du Times de Londres. Prix offert pour un rein : 25.000 livres sterling. A quand l'Argus du rein d'occasion ? Il y a même un chauffeur de taxi qui vend son rein pour refaire sa cuisine. Heureusement qu'il n'a pas souhaité s'acheter une nouvelle bibliothèque !

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lundi 28 septembre 2009

La prochaine emportera tout...

Encore une prévision alarmiste de Docteur Doom. Le célèbre "ours financier" suisse Mark Faber, a émis une nouvelle prévision dans des émissions télévisées sur CNBC et sur Bloomberg. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne se montre guère optimiste en annonçant simultanément la fin du capitalisme et la fin de l'Occident.
En traduisant ses propos, on a l'interview suivante :
  • Question : que faut-il faire aujourd'hui ?
  • MF : Je veux faire les observations suivantes : (...) si vous avez un problème du à une croissance excessive du crédit, d'un niveau excessif de l'endettement dans le système, vous ne pouvez pas résoudre ce problème en empilant encore plus de dettes, c'est-à-dire en monétisant la dette ou en créant de nouveaux déficits budgétaires. Vous retardez le problème. Le problème que j'ai avec cette reprise [économique] ... si on monétise, le cours des actions peut encore monter jusqu'à des sommets, comme au Zimbabwe ou dans la République de Weimar, mais on ne fait que retarder le problème, jusqu'à ce que la crise ultime survienne. Et cela arrivera un jour.
  • Question : (...) que sera la prochaine crise, et quand devrons nous nous préoccuper des niveaux extrêmes [d'endettement des USA] ?
  • MF : C'est la difficulté. Nous avons une dette supérieure à 375% du PIB.... nous pouvons aller à 400%, 500%... si on monétise. Les profits des entreprises ne peuvent croitre indéfiniment plus rapidement que le PIB, pas plus qu'on ne peut avoir indéfiniment une croissance du crédit plus rapide que celle du PIB nominal. L'heure de vérité arrivera un jour. Je ne sais pas si c'est demain ou dans 3, 5 ou 10 ans, mais la prochaine crise abattra le système capitaliste dans son ensemble.
  • Question : vous en êtes sûr ?
  • MF : Oui, [elle abattra] Bloomberg, moi-même et tout le monde....

Au moins désormais vous savez. Bonne nuit les petits et oubliez tout avec de la poudre d'or...
















Marc Faber US Govt may fail in 5 to 10 years, Sept 22, 2009
envoyé par MarcFaber. - Regardez les dernières vidéos d'actu.
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De moins en moins d'argent en circulation...

Il paraît que c'est la reprise, mais celle-ci a bien du mal à se manifester de façon concrète. Ainsi, les gens continuent à se désendetter ce qui permet à Ambrose Evans-Pritchard dans un article dépressif publié par le Telegraph de Londres de nous mettre en garde. Il rapporte que la masse monétaire M3 des pays européens donne toujours de graves signaux et qu'il faut par conséquent en tenir compte, d'autant plus qu'"une armée de chômeurs va arriver en fin de droits, et ne touchera que 100 euros par semaine en Espagne, et 15 euro semaine en Estonie". Ce qui il faut bien l'avouer ne permettra certainement pas de faire repartir le crédit. Il rappelle aussi que Ben Bernanke, le patron de la FED a prédit déjà en avril 2008 : "a return to growth in the second half of this year". Pour faire simple, le véritable indicateur est que le M3 : "has been falling at a 5% rate ; M2 fell by 12% in August ; the Commercial Paper market has shrunk from $1.6 trillion to $1.2 trillion since late May ; the Monetary Multiplier at the St Louis Fed is below zero (0.925). In Europe, M3 money has been contracting at a 1% rate since April". Il y a de moins en moins d'argent en circulation tout simplement. Et que font les Etats pendant ce temps ? Ils monétisent la dette des banquiers sur le dos des contribuables. Quand le peuple se réveillera, la révolution ne sera pas loin.
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Avalanche de dettes...

Il y a de moins en moins d'argent disponible dans les circuits financiers. Les entreprises doivent donc composer. Comment faire ? Le Telegraph de Londres nous rapporte dans cet incroyable papier que 250 entreprises anglaises cotées en bourse vont vendre leur dette pour la somme de 1.350 milliards de livres sterling ! Au secours, Madoff est revenu ! Même les Pages Jaunes, propriété de la société Yell, veut monétiser pour 500 millions de livres sterling !!!


Pub Pages Jaunes
envoyé par Philippe-Roman. - Regardez plus de vidéos comiques.
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lundi 21 septembre 2009

100.000 étudiants sans le sou...

Il paraît que la crise est finie mais ce n'est pas ce que doivent se dire ces étudiants. Ainsi, plus de 100.000 d'entre-eux ont repris les cours en Angleterre, mais n'ont plus un centime pour manger selon la journaliste Sarah Harris du Daily Mail. Il faut dire que le système de prêt aux étudiants a explosé en cours de route : "Some 50,000 students are likely to arrive at university over the next couple of weeks without any money. A further 50,000 to 60,000 students – mainly the poorest – will receive only partial payments towards their grants and loans".

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mercredi 16 septembre 2009

Double récession en vue...

Pas de panique puisqu'on vous dit que l'économie redémarre. A moins que ? En tout cas, Ambrose Evans-Pritchard en remet une couche dans son papier au vitriol publié dans le Telegraph de Londres et titré : "US credit shrinks at Great Depression rate".
Ainsi, il nous met en garde en nous expliquant : "qu'aussi bien le crédit bancaire que la masse monétaire M3 disponible aux USA se sont contractés à des rythmes comparables à ceux de la Grande Dépression depuis le début de l'été, augmentant les craintes d'une double récession en 2010". Pour déduire ça, il a interrogé le Professeur Tim Congdon du International Monetary Research selon lequel le M3 se contracte à raison de 14% par an... Quant aux banques, elles baissent le crédit à raison de 1% par mois.
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