mercredi 6 juillet 2011

Net d'impôts...

La Grèce a été mise en esclavage par l'Union Européenne et le FMI. Alors que les pontes de cette Europe si "avenante" pour les peuples se réjouissent de cette situation à l'image des déclarations de Jean-Claude Juncker stipulant que "la Grèce devra se résoudre à perdre une grande partie de sa souveraineté" comme le rapporte le quotidien le Monde, le gens du FMI ne sont pas en reste pour montrer au peuple grec comment se foutre de lui. La preuve : l'intronisation de Christine Lagarde à la tête de l'organisation. Madame la marquise n'a pas l'intention de travailler gratuitement et cela se voit. Comme le note cet entrefilet publié par le Figaro, le salaire de Madame Lagarde a été négocié à hauteur d'un montant de 551.700 dollars. "Le FMI a publié son contrat de travail qui prévoit un salaire de base de 467.940 dollars par an et une allocation pour frais de représentation (sans justificatifs) de 83.760 dollars par an, soit un total de 551.700 dollars. Au taux de change actuel, cela correspond à un salaire de 31.700 euros par mois nets d'impôts". Cher payé pour une femme qui n'a pas cessé de nous mentir ou qui n'a pas cessé de se tromper depuis son entrée au gouvernement en 2007. Petit flashback : le 20 août 2007, elle estimait que "le gros de la crise financière actuelle était passé et qu'il n'y avait aucune raison de modifier les objectifs de croissance pour la France" comme se souvient ce papier publié par le Nouvel Obs. Le 20 septembre 2008, elle indiquait que "le gros risque systémique tant redouté par les places financières était derrière nous" lors d'une conférence de presse à Sotchi comme l'avait révélé là aussi le Nouvel Obs. Et plus près de nous en 2010, le site France Info répercutait cette déclaration : "La récession est derrière nous puisqu'au sein de la Zone euro, la France a sorti le meilleur quatrième trimestre avec 0,6% de croissance". Elle avait aussi rajouté qu'il fallait soutenir la Grèce mais que c'était du "donnant donnant". Autant dire que nos amis Grecs vont encore en chier grave si elle les soutient de la même façon qu'elle faisait ses prévisions dans l'hexagone. Nous avons qu'un mot à dire : vive la crise...

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