mercredi 6 juillet 2011

Les joies de la crise en ex-URSS...

Le passage du communisme à l'ultra-libéralisme n'a pas l'air de se passer sans heurts dans les pays de l'ex-bloc soviétique. Notamment en Biélorussie. La crise touche aussi ce pays et sa population. Hausse du prix du pétrole, du prix des matières premières, de l'alimentation, déficit commercial abyssal, pénurie de devises... Bref de nombreuses raisons pour les gens de se montrer en colère. Le problème, c'est que la Biélorussie est la dernière dictature d'Europe. Interdiction de manifester ou de se rassembler sous peine de se voir embarquer illico par la police politique. Du coup, les gens montrent leur révolte en marchant dans les rues tout en tapant dans les mains. C'est d'ailleurs ce qui s'est passé tout le week end. De quoi rendre fou furieux le dictateur Alexandre Loukachenko. D'autant plus que dimanche c'était le jour de la fête de l'indépendance. Comme nous en informe cet article publié par le site canadien Cyberpresse, la police s'en est donnée à coeur joie en interpellant des dizaines de personnes traitées de hooligans. Direction la prison pour plusieurs jours ou plusieurs semaines comme le révèle cette dépêche AFP. Au fait où est BHL pour soutenir la cause de ces populations ? Dans l'ex-bloc de l'est, le grand frère n'est pas au mieux non plus. Notamment la Banque de Moscou qui est en faillite. Comme nous le révèle cet article publié par le quotidien moscovite The Moscow Times, la cinquième plus grande banque du pays vient de se voir renflouer à hauteur de 14 milliards de dollars. Soit le plus important plan de sauvetage jamais organisé dans le pays. Un tiers des actifs de la banque seraient considérés comme toxiques. D'après les analystes, "la situation ressemble beaucoup à celle de Lehman Brothers. Une défaillance de la taille de la Banque de Moscou pourrait avoir des répercussions sur les systèmes financiers internationaux". Force est de constater que la chute de la Banque de Moscou semble bien moins "populaire" que la chute de la Lehman Brothers en 2008. Mais c'est bien normal : les banquiers et leurs amis politiciens nous jurent qu'il n'y a plus de crise. Pourquoi remettre de l'huile sur le feu avec des tous petits riens...?


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