vendredi 15 octobre 2010

L'Union Européenne est à l'agonie...

La volonté de l'Empire américain de réaliser une union transatlantique a du plomb dans l'aile à en croire Charles Kupchan. Qui est Charles Kupchan ? Selon l'encyclopédie Wikipedia, il est professeur de relations internationales à l'université Georgetown (Washington). De plus, c'est l'ancien directeur des affaires européennes du National Security Council. Pour lui, l'Union Européenne est à l'agonie, au point que les Américains pourraient un jour constater que le projet d'intégration européenne qui allait de soi depuis 50 ans a cessé d'être comme le souligne cet article publié dans le Monde. "Pour beaucoup d'Européens, cet intérêt commun n'a manifestement plus aucune importance. A l'inverse, ils se demandent ce que fait l'Union pour eux, et si cela en vaut bien la peine. Si la tendance se confirme, ils pourraient compromettre l'une des réalisations les plus formidables et les plus improbables du XXème siècle : une Europe intégrée, en paix avec elle-même, désireuse d'afficher la puissance d'un ensemble uni". Il a une bonne analyse de la situation ce monsieur Kuchlan. L'Europe ne fait plus rêver personne au point que Français, Néerlandais et Irlandais ont dit non par référendum à l'adoption du traité de Lisbonne. Même les Allemands n'y croient plus comme en témoigne leur extrême hésitation à venir en aide à la Grèce. Il oublie néanmoins un paramètre important : la déchéance de l'Union Européenne est l'illustration flagrante d'une mauvaise gestion politique. Sans le peuple, on va nulle part. L'Union Européenne a été l'outil privilégié pour forcer les nations à s'ouvrir à la concurrence planétaire. Cette union n'a été, au final, que l'antichambre de la mondialisation pour nos pays. Il faut qu'elle meurt au plus vite parce que son existence ne profite qu'aux banquiers et aux multinationales. Il faut que l'Union Européenne disparaisse, pour que les peuples puissent à nouveau penser la politique comme le service du bien commun, et non comme l'instrument de l'aliénation collective. L'Union Européenne est maintenue sous perfusion américano-chinoise mais son encéphalogramme est plat au possible. L'existence de l'euro n'est qu'une sécurité pour les deux principales puissances, une manne d'investissement, un fond de placement. La toute puissance des banquiers a fait de l'Europe un continent vieillissant, divisé et chaotique. Un continent dans lequel les jeunes, aussi bien que les idées nouvelles sont confrontés à un mur. Les investisseurs font des grandes capitales des repères de riches pendant que la population croule sous l'impôt. Vivement la fin de l'Union Européenne, symbole intolérable d'un capitalisme aux mains propres, qui est la cause de tous nos maux...
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