La situation ne s'arrange pas en Irlande. De nombreux journaux prédisent "des décennies d'enfer financier". Un constat partagé par le quotidien britannique The Guardian, après la publication des faramineux chiffres du coût du renflouement des banques irlandaises par le gouvernement. Il faut dire que la crise financière a fait dégringoler son revenu national de 17% au cours des trois dernières années (record du monde !). En 2007, il était plus cher de se loger à Dublin qu'à Londres. Aujourd'hui, l'immobilier s'est effondré de 40% (et il continue de couler à pic). A ce rythme, le pays aura bientôt le privilège d'être celui ayant connu le plus monstrueux éclatement de bulle immobilière de l'histoire moderne. Déjà la catastrophe financière irlandaise est bien pire que celle qui a touché l'Islande fin 2008. Pourtant, jusqu'au bout, le gouvernement a promis aux électeurs que les choses s'amélioraient. Les prêts d'urgence consentis aux banques, c'était la bonne solution. Les réductions radicales des dépenses, ça allait marcher. Et c'est cette décision qui cautionnait le système bancaire (sans aucun droit de regard ou presque !) et qui réglerait tout ? Eh bien non, non et encore non : tel un corps balancé du haut d'un gratte-ciel, l'économie irlandaise a continué de plonger. Et avec un irlandais sur six au chômage, tout porte à croire que la dégringolade est loin d'être terminée...
dimanche 10 octobre 2010
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