Wen Jiabao, le Premier ministre chinois et Georgios Papandréou, son homologue grec peuvent être contents et s'applaudirent mutuellement. Le week-end fut profitable pour les deux pays. Comme nous l'indique ce papier du site RFI, la Grèce surendettée a reçu le soutien d'une Chine intéressée. Pékin s'est ainsi engagé à soutenir Athènes dans ses emprunts futurs. Mais ce geste n'est pas totalement "gratuit" : la Chine veut faire de la Grèce sa porte d'entrée vers le marché européen et dans les Balkans. De plus, le Premier ministre chinois a signé deux accords cadres, un contrat de construction de navires et un autre destiné à doper les investissements chinois en Grèce. En pleine cure d'austérité, Athènes est avide de capitaux étrangers pour renflouer ses caisses. Comme quoi, on assiste à une redistribution des cartes au niveau géopolitique. Alors que l'Union Européenne se faisait tirer l'oreille pour venir en aide à la Grèce au plus fort de la crise, les Chinois ne se sont pas faits prier. Ont-ils eu raison ? L'avenir nous le dira très prochainement...
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