Ben Bernanke en a mal à la tête. A force de dépenser sans compter, il lui faut désormais prendre des mesures et faire des sacrifices. C'est en substance la teneur de sa dernière intervention reprise dans cet article publié par la Tribune de Genève. Le président de la Fed se rend enfin compte que le déficit est une menace pour les USA et que celle-ci "impose des sacrifices et des décisions très difficiles". Il faut dire que le déficit budgétaire américain atteint des sommets "himalayens" : 1.416 milliards de dollars en 2008-2009 soit 10% du PIB et déjà 1.260 milliards sur les onze premiers mois de cette année. Autant dire que l'addition va être salée pour le citoyen : des impôts plus élevés, des modifications dans les programmes d'allocations chômage ou de sécurité sociale, des réductions dans les dépenses publiques (de l'éducation à la défense) ou une combinaison de toutes ces propositions. Chaud, chaud, chaud, l'automne sera chaud...
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