Premier post de l'année 2012 et première perle... Comme nous le savons, notre "omniprésident au financement occulte" se retrouve au coeur de l'affaire dite du "Karachigate", une sombre histoire de pots-de-vin ayant permis de financer frauduleusement la campagne électorale d'Edouard Balladur aux élections présidentielles de 1995. Or, à cette époque, celui qui avait les cordons de la bourse du "grand chambellan de Chamonix" n'était autre que Nicolas Sarkozy. De quoi faire faire à ce dernier la une des journaux d'autant plus souvent que tous les intéressés commencent à se mettre à table devant les juges pour leur expliquer ces drôles de pratiques. Toujours est-il que le quotidien Libération vient d'épingler à la une Sarkozy en annonçant qu'il savait tout. Tel que le stipule le journal, "Sarkozy ne pouvait ignorer la création de la société Heine", société luxembourgeoise ayant servi de "blanchisseuse" dans ce scandale d'Etat. Bref, une bien mauvaise nouvelle à quelques semaines des élections pour celui qui aspire à redevenir candidat et à être réélu... D'autant plus terrible qu'elle met en évidence (outre la manipulation...!) la principale "qualité" de Sarkozy : le mensonge... Pour s'en convaincre, nous avons retrouvé cet extrait d'une conférence de presse organisée à Lisbonne l'année dernière en marge du dernier sommet de l'OTAN. Interrogé sur les derniers développements de l'affaire, le président de la République s'était laissé aller à un lyrisme du plus bel effet : "Y a t-il un document qui montre à un moment ou à un autre que j'ai donné instruction de créer des sociétés luxembourgeoises ? Alors peut-être que le ministère l'a fait à un moment, j'ai été ministre du Budget deux ans, mais moi non, jamais !". Tout en poursuivant d'un ton toujours plus désabusé : "Et vous voyez un ministre du Budget qui va signer un document pour donner son aval pour une société luxembourgeoise... Vous vous rendez compte de ce que vous dîtes (ndlr vous...les journalistes...). Si il y avait quelque chose de sérieux sur moi, en 17 ans ça serait trouvé non ?"... Et bien voilà c'est trouvé... Panique en Sarkozye. On envoie les pompiers éteindre l'incendie. Au premier rang desquels le très dévoué Christophe Barbier, le rédacteur en chef de l'Express. Que c'est beau cette servilité à l'état pur. Il suffit d'écouter l'homme à l'écharpe rouge pour être transporté ailleurs, dans le monde des Bisounours... Petit tutoriel destiné à tous les apprentis enfumeurs de service : nier d'emblée les informations rapportées par le quotidien d'opposition. Placer à bon escient le mot "légal". Puis jeter le doute. Décourager le lecteur d'aller acheter le quotidien d'opposition. Enfin noyer le poisson en vous incluant dans la critique, diluer les responsabilités, intimer un comportement aux électeurs et repasser le plat au président sortant... On savait que Carla Bruni était amie avec le journaliste mais de là à ce qu'il se mette en quatre pour continuer à soutenir l'escroc, il fallait oser. Le "barbier" s'en est chargé...
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mardi 3 janvier 2012
La voix de son Maître...
jeudi 29 septembre 2011
Des pin's au goût amer...

La République est une nouvelle fois souillée par des arrivistes qui ne pensent qu'à l'argent plutôt qu'au peuple qu'ils sont censés représenter. Ou comment l'affaire Karachi n'en finit plus de faire de vagues au plus haut sommet de l'état. Alors que "Sa Suffisance" (l'ancien Premier ministre Edouard Balladur) jure les grands dieux que sa campagne de 1995 a été financée par la vente de t-shirts et de pin's, le juge Van Ruymbecke vient de déterrer un nouveau lièvre. Comme le note ce article publié par le site France Infos, il a découvert un document permettant de faire le lien entre la signature d'un contrat d'armement avec l'Arabie Saoudite et le financement de la campagne électorale d'Edouard Balladur. "L'Arabie Saoudite aurait bien effectué un virement de dix millions le 26 avril 1995. Or, c'est justement à cette même date qu'un montant équivalent a été versé en espèces au Crédit du Nord sur le compte de l'Association pour le financement de la campagne d'Edouard Balladur". A n'en pas douter voilà une nouvelle pierre jetée avec fracas dans le jardin de l'Elysée. Comme si notre omniprésident n'avait pas assez de casseroles derrière lui... en tant que porte-parole de la campagne de 1995, de super intendant de "Sa Suffisance" ou de ministre du Budget qu'il était à l'époque...
Quel rôle a (vraiment) joué Sarkozy en 1995 chez... par LePostfr
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samedi 24 septembre 2011
République bananière...

Mais dans quel pays vivons-nous ? Alors que les scandales de corruption éclaboussent toujours plus notre classe politique et plus particulièrement le premier des concernés (voir par ailleurs), notre omniprésident continue de dire qu'il n'est pour rien dans ces histoires. Regardez cette photo : Nicolas Sarkozy semble nous demander si on peut croire qu'il puisse agir de cette façon. La réponse, ne lui en déplaise est affirmative ! Le premier magistrat de France est apparemment capable des pires bassesses. Comme se faire communiquer les pièces d'un dossier alors que celui-ci est soumis au secret de l'instruction comme nous le révèle cet article publié par le quotidien luxembourgeois l'Essentiel. De plus il apparaît que Sarkozy, ministre du Budget, a autorisé la création d'une société off-shore dénommée Heine. Basée au Luxembourg, cette dernière avait pour objectif de rémunérer les intermédiaires lors de la signature de contrats d'armements. Pour quelqu'un qui s'indigne de telles pratiques et qui en ignore l'existence, on ne peut que s'étonner d'une telle fourberie. Toujours est-il que si vous aussi, vous souhaitez tout savoir sur ces bien étranges façons de faire, il convient de regarder ce documentaire établissant la corruption généralisée et institutionnalisée au coeur de la République, sous la loupe d'un exemple édifiant : l'affaire des frégates de Taïwan. N'oublions pas : lorsqu'on a de fortes convictions, il faut à un moment donné dépasser le stade du simple lecteur et devenir acteur du débat aussi modeste soit-il. La trahison morale de la gauche est l'un des évènements majeurs du XXème siècle. Ainsi, si les socialistes pouvaient à ce point tromper le peuple sans aucun scrupule, il parait évident que la droite allait verser dans un affairisme mafieux. Le clivage droite/gauche n'est plus qu'un écran de fumée destinée à tromper les électeurs les plus gogos. Ce qui est en jeu aujourd'hui, c'est le choix entre une démocratie virtuelle, fondée sur la dette publique et des institutions en trompe l'oeil au service d'une oligarchie corrompue ou bien le sursaut du peuple pris dans le sens de la collectivité des citoyens libres...
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mercredi 21 septembre 2011
La République des mallettes...

Et dire qu'il voulait rompre avec les mauvaises habitudes. "Je serai le président d'une République irréprochable" nous avait certifié notre "omniprésident à Delsey" en 2007. On en rigole encore quand on voit l'avalanche d'affaires mettant en cause le parti présidentiel depuis quelques jours. Bettencourt, Bourgi, Takieddine, Djouhri,... autant de noms qui mettent la politique plus bas que terre. Souvenez-vous : il y a une semaine, le dénommé Robert Bourgi mettait les pieds dans le plat, torturé qu'il était par sa conscience (il fallait quand même le sortir...!) en avouant publiquement que les présidents africains étaient des donateurs fidèles et généreux pour les bonnes oeuvres de Messieurs Chirac et de Villepin (voir par ailleurs). Evidemment, ces pratiques inavouables avaient cessé depuis que Nicolas Sarkozy s'était fait élire, la probité de notre président n'étant plus à démontrer (n'est-ce pas Madame Bettencourt...?). Sauf que depuis quelques jours, la cote "tous pourris" du locataire de l'Elysée remonte en flèche. C'est tout d'abord le journaliste Pierre Péan qui vient de sortir un brûlot titré "la République des mallettes". Tout un programme ! On y apprend qu'un petit voyou de banlieue a réussi à se hisser au plus haut sommet de l'état pour jouer les bons offices dans des tractations devant rester secrètes comme le rapporte cet article publié par l'hebdomadaire Paris Match. En cela, il ne diffère pas tellement de deux proches de Sarkozy qui viennent d'être placés en garde à vue dans l'affaire des frégates de Taïwan. Comme le souligne cet article publié par le Parisien, Nicolas Bazire (le témoin du mariage présidentiel) et Thierry Gaubert (un ami de 30 ans) ont été mis en examen suite aux révélations de l'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine. Il accuse ces deux proches du président d'avoir touché des rétro-commissions ayant servi à financer la campagne d'Edouard Balladur en 1995. Cette version des faits est aussi confirmée par l'ex-femme de Gaubert, la princesse Hélène de Yougoslavie comme le rapporte cet article publié par le Nouvel Obs. Et pendant ce temps là, ils veulent réintroduire la morale à l'école... Au secours, ils sont devenus fous...
Pierre Péan : La République des mallettes par Super_Resistence
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mardi 11 janvier 2011
Excommunication...

Les Soeurs de la Charité vont enfin se sentir apaisées. Celui qui les a en partie ruinées ne pourra plus faire de victimes. Comme le révèle ce papier publié dans les Echos, le courtier véreux, Paul George Chironis vient de se voir notifier une interdiction définitive d'exercer. Il faut dire qu'il y allait de bon coeur avec les bonnes soeurs. Des taux de commission dépassant l'entendement, des placements aux garanties douteuses, une incompétence reconnue par ses pairs,... bref, un beau gibier dans la race spécifique des escrocs financiers dont le maître incontesté reste toujours Bernard Madoff. Les voies du Seigneur sont peut-être impénétrables mais pas le porte-monnaie de ses ouailles...
mardi 23 novembre 2010
Grosse colère...(MAJ)

Il fulmine notre président. Au point de péter les plombs. C'est ainsi que des journalistes présents au sommet de l'OTAN à Lisbonne ont rapporté l'attitude de Nicolas Sarkozy. Comme le souligne ce papier publié par l'Express, ce dernier a piqué une colère mémorable car on a osé lui parler du scandale que constitue le "Karachigate". Une colère qui aurait duré dix minutes. Nicolas Sarkozy se serait focalisé sur un seul journaliste qui lui aurait posé une question sur son rôle spécifique à l'époque. "Vous êtes un pédophile, j'en ai l'intime conviction, j'ai vu les services secrets mais je ne vous dirai pas lesquels, j'ai vu quelqu'un mais je ne vous dirai pas qui c'est, et c'était oral. Mais j'en ai l'intime conviction, vous êtes un pédophile". En voilà une bien étrange façon de se défendre, en attaquant son contradicteur et en le rabaissant plus bas que terre. L'Elysée a tout fait pour étouffer cette affaire. Il semblerait qu'il n'y soit pas arrivé. Tant mieux... Heureusement à la conférence de presse du lendemain, Sarkozy avait retrouvé son calme. Pour combien de temps...?
Sarkozy : une polémique qui n'a pas lieu d'être sur Karachi
envoyé par Richard-MALLIE. - L'actualité du moment en vidéo.
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jeudi 18 novembre 2010
Rebondissement...

L'affaire de Karachi vient de connaitre un sacré rebondissement avec la déclaration de Charles Millon. Comme nous le confirme ce papier publié par le Nouvel Obs, l'ancien ministre de la Défense de Jacques Chirac a confirmé devant la justice l'existence de rétro-commissions dans ce contrat de ventes d'armes au Pakistan. Plus connu sous le nom de Karachigate, les sommes détournées auraient servi à financer la campagne électorale d'Edouard Balladur en 1995. Que s'est-il passé concrètement ? La France a vendu trois sous-marins au Pakistan en 1994. Afin de faciliter cette transaction, une société appartenant à l'Etat, la SOFMA (Société française d'Exportation de Matériel Militaire et Aéronautique) a versé à des "officiels" pakistanais des dessous de table pour conclure ce marché. Ces commissions représentent 6,25% du montant du contrat estimé à plus de 5 milliards de francs. Or le versement de ces sommes s'est arrêté en 2001. Dans le même temps, une partie des sommes collectées au Pakistan retournaient en France de façon occulte afin de financer la campagne présidentielle. Suite à l'élection de Jacques Chirac en 1995, ce dernier mit fin à ces malversations. Malheureusement, en 2002, un attentat fut perpétré à l'hôtel Sheraton de Karachi dans lequel 11 employés de la Direction des Constructions Navales perdirent la vie. Coïncidence ou vengeance ? Tel est tout le débat. Force est de constater que les révélations de Charles Millon tendent à prouver que derrière les ventes d'armes se cachent des pratiques pour le moins douteuses et qu'à un moment ou à un autre, l'ex premier ministre Balladur devra bien s'expliquer sur les conditions de vente de ces sous-marins. Explications d'autant plus attendues que derrière Balladur se cache bien évidemment Nicolas Sarkozy qui était à l'époque non seulement ministre du Budget mais aussi directeur de campagne du candidat Balladur. Bref du lourd qui risque de faire imploser la République. On n'a pas fini d'en entendre parler...
Sarkozy: affaire Karachi
envoyé par gill68. - L'info video en direct.
Affaire Karachi : Millon confirme l'existence de rétrocommis
envoyé par odjag. - L'info video en direct.
Le système des rétrocommissions
envoyé par BFMTV. - L'actualité du moment en vidéo.
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dimanche 14 novembre 2010
Une commission et après rien...

Il est des expressions dans la langue française dont on peut parfaitement dater la première utilisation. C'est le cas pour ce qu'on appelle "le comité Théodule". D'origine gaullienne, cette expression qualifie tout simplement un comité (ou une commission) qui n'a d'autre utilité que d'enterrer tranquillement une affaire selon Wikipedia. Elle fut employée par le général de Gaulle lors d'une visite à Orange en 1963. Presque cinquante ans plus tard, on s'y connait en commission et autres "machins" divers et variés qui coûtent chers et qui ne servent à rien. Comme le dénombre ce papier publié dans le Figaro, on en compterait presque 700 en France. Alors que les administrations sont soumises à la rigueur, ces structures aux missions parfois cocasses, coûtent près de 25 millions d'euros. "Pour enterrer un problème, nommez une commission" disait déjà Clemenceau. Depuis, les gouvernements ont au gré de l'actualité, créé de nouveaux "comités Théodule", sans jamais ou presque en supprimer. En 2010, on en compte pas moins de 697, sans compter les quelque 600 opérateurs de l'état (la Halde, Hadopi,...). "La liste tient de l'inventaire à la Prévert. Il y a ce Comité de la prévention et de la précaution (on n'est jamais trop prudent !), qui affiche un budget de 80.000 euros en 2009, pour dix réunions. Plus exotique, le Comité national de l'initiative française pour les récifs coralliens se réunit, lui, tous les deux ans. Il compte 38 membres et coûte 150.000 euros. On découvre également, entre le Comité des finances locales, la Commission nationale d'indemnisation des dégâts de gibiers ou le Comité stratégique du calcul intensif... le Conseil supérieur de la prévention des risques professionnels maritimes et du bien-être des gens de la mer, ou encore la Commission spécialisée de terminologie et de néologie en matière juridique (chargée d'enrichir la langue française)".... Pour appréhender le phénomène dans toute sa complexité, il faudrait peut-être créer un observatoire des comités puis un comité de réflexion...
vendredi 15 octobre 2010
Opération dissimulation...

Jamais un livre n'aura fait autant de bruit du côté du Pentagone. Après avoir essayé de le faire interdire, après avoir racheté l'intégralité du premier tirage pour qu'il ne soit pas diffusé, les militaires américains sont vent debout contre les derniers développements. Ils avaient déjà très mal pris le fait que ce bouquin nous informe des ficelles utilisées par l'US Army en Afghanistan (voir par ailleurs), aujourd'hui c'est la chaîne Fox News qui en rajoute une couche. On apprend notamment que la Commission d'enquête sur le 11 Septembre a blanchi toutes sortes de zones d'ombre. Comme nous en informe cet article publié par le site Fox News, des témoins mentionnés dans le rapport du Département de la Défense parlent d'opération de camouflage à propos de cette funeste journée. On mesure sans doute mal ce que cela signifie ici en France. C'est d'abord un revirement radical vis-à-vis du traitement de l'information liée au 11 Septembre. A ce jour, cette chaîne "mainstream", propriété de Rupert Murdoch, s'est toujours élevée contre toute remise en cause de la version gouvernementale américaine des attentats. Que nous apprend ce livre ? Le chef des pirates de l'air, Mohamed Atta, avait été identifié avant le 11 Septembre par les services de Renseignements de l'armée (la DIA) comme représentant un danger pour les USA et comme étant lié à Al Qaïda. Ces informations ont été découvertes un an avant les attentats, dans le cadre d'une opération de renseignements nommée "Able Danger". De plus, certains témoignages recueillis par Fox News, comme celui du lieutenant colonel Shaffer, prouvent que ces faits étaient connus de la Commission d'enquête sur le 11 Septembre avant qu'elle ne rende son rapport final qui pourtant n'en porte aucune mention. On dirait que le vent commence à tourner sur Washington. Au coeur de l'Empire...le réveil ?
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lundi 20 septembre 2010
Les Vampires condamnés...

Enfin une sanction pour les Vampires. Pas trop tôt me direz-vous. Comme le souligne cet article du Figaro, les onze plus grandes banques françaises viennent de se voir infliger une amende de 385 millions d'euros pour entente illicite. Devinez sur le dos de qui ? De nous les consommateurs ! En résumé : les banques ont créé en 2002 un système appelé "Echange Images-Chèques" permettant d'accélérer le traitement des chèques interbancaires (émis par un client d'une banque au profit d'un client d'une autre banque). En réduisant le temps de traitement, la banque émettrice du chèque se voyait débiter plus rapidement ce qui lui faisait une "perte de trésorerie". Pour compenser ces pertes, les banques ont inventé la Commission d'Echange Image Chèque (CEIC) qui prévoit le versement d'un montant de 4,3 centimes par la banque du bénéficiaire du chèque. "La création de la CEIC, qui ne correspond à aucun service rendu, a eu pour conséquence d'augmenter artificiellement les coûts supportés par les banques remettantes ce qui a ainsi pesé directement ou indirectement sur les niveaux des prix des services bancaires". En d'autres termes, cette commission bancaire a augmenté de 220 millions d'euros les prix payés par les clients entre 2002 et 2007. Quand on ne cesse de vous répéter que nous sommes que des pantins aux mains de banksters qui tentent par tous les moyens de se refaire la cerise sur notre dos...
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mercredi 21 octobre 2009
Comptes débiteurs...

Entre les hommes politiques et les banques, rien ne va plus aux USA. Jerry Brown est un monsieur d'habitude plutôt sympathique. Il occupe les fonctions de ministre de la Justice pour l'Etat de Californie, après en avoir été le gouverneur. Comme nous le révèle cet article du New York Times, il a totalement "explosé" de colère quand il s'est rendu compte des "manoeuvres" douteuses de la banque State Street Bank and Trust. Celle-ci a ni vu, ni connu réussi a ponctionner la modique somme de 58 millions de dollars en frais et commissions pendant huit ans sur le dos de fonds de retraite de fonctionnaires : Calpers et Calstrs. Elle majorait le prix des transactions interbancaires sur les devises. Ancien avocat rompu aux batailles contre les multinationales, Jerry Brown a promis la "misère" à la banque !
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jeudi 24 septembre 2009
Transfert de dettes...

Décidément il est toujours plus facile de jouer au Monopoly quand on joue avec l'argent de la banque. C'est certainement ce que a du se dire Obama. Il a trouvé le bon plan pour financer la FDIC qui garantit les dépôts des gens auprès des banques. On retourne la situation : ce sont les banques qui désormais vont sauver le gouvernement comme nous l'annonce cet article du New York Times. Les Vampires étendent leur toile : "Tired of the government bailing out banks? Get ready for this: officials may soon ask banks to bail out the government". Super ! Les banques vont ainsi pouvoir titriser cet emprunt et le revendre en super emprunt toxique noté AAA. C'est génial comme trouvaille, vous ne trouvez pas ????
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