jeudi 11 août 2011

Les maraîchers n'ont plus la pêche...

Ce n'est pas peu de le dire tant ils se rendent compte qu'ils bossent dorénavant pour des "prunes". Alors évidemment la colère monte et les manifestations de celle-ci se font toujours plus nombreuses. Distribution gratuite de fruits, occupation des péages, contrôles des camions,... Les syndicats précisent même que sans plan de sauvetage, c'est toute la filière qui risque de disparaître comme le souligne cette dépêche AFP. Il faut préciser que la plupart des producteurs locaux vendent désormais leurs fruits en dessous de leur prix de revient. La raison ? La concurrence... espagnole notamment. Ils souhaitent donc que notre omniprésident s'occupe d'eux comme il l'avait promis. "Il a dit qu'il fallait privilégier les produits européens et pour lesquels il y a traçabilité. C'est très bien mais ce n'est qu'un discours !". Psst Messieurs les maraîchers... Sachez que même si il le voulait, Nicolas Sarkozy ne peut rien faire pour vous. C'est l'Union Européenne qui décide ce qui est bien pour vous. Or cette dernière a érigé la libre circulation des personnes et des biens dans l'espace européen comme principe intangible. Les Espagnols produisent des fruits à un coût largement inférieur au vôtre car ils embauchent de la main d'oeuvre bon marché venant des ex-pays de l'Est : c'est normal c'est l'Europe. La grande distribution préfère acheter des fruits espagnols plutôt que les vôtres pour augmenter ses marges : c'est normal c'est l'Europe. Alors Messieurs les maraîchers si réellement vous voulez vous refaire la cerise, plus que jamais il est grand temps de vous rapprocher de l'UPR. Le seul parti qui préconise une sortie organisée de l'Union Européenne sur la base de l'article 50 du traité de Lisbonne. A moins que vous préfériez continuer d'être pris pour des poires...


La Mondialisation assassine les paysans par DJAMELITO-UPRBlogger

2 commentaires:

  1. Rien de plus normal... Quand les gens prendront conscience que faire disparaître des agriculteurs français pour aller acheter des produits ailleurs, c'est remettre en cause notre indépendance alimentaire, peut-être que nous aurons fait un grand pas en avant...

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