lundi 29 août 2011

Question de gravité...

Aujourd'hui c'est la rentrée ! Les plages sont loin, les vacances ne sont plus que de vieux souvenirs et les occupations nous rappellent... Pendant ce temps là, nos enfants ont encore une semaine devant eux avant de reprendre le collier. Que vont-ils faire pour occuper leurs journées ? Peut-être télécharger le dernier clip de Lady Gaga ou partager le dernier épisode de Dr House... Sauf que vous n'êtes pas censés ignorer que désormais Hadopi veille. Filtrage du web, repérage des internautes "indélicats", sanctions administratives... et parfois même saisie de la justice par un producteur à l'encontre d'un contrevenant. C'est un papier publié par le site Numerama qui nous donne l'échelle des peines auxquelles peuvent être condamnées un "pirate". Sachez que le fait de partager de la musique ou un film sur internet est puni comme une contrefaçon (3 ans d'emprisonnement et 300.000 euros d'amendes). Quand on compare cette peine aux sanctions des autres délits, il y a de quoi s'interroger sur le bon fonctionnement de notre société. Sachez que le fait d'échanger fichier est condamné plus sévèrement que l'exhibition sexuelle, le harcèlement (moral ou sexuel), l'usurpation d'identité, la profanation d'un cimetière, les cruautés envers les animaux ou encore la violation du secret de la correspondance... Bref, cela nous montre à quel point nos législateurs n'ont fait que répondre à des intérêts corporatistes en pondant cette loi et les peines qui vont avec. "Il ne peut y avoir d'échelle morale respectable et donc respectée dans une société qui fait de l'échange d'oeuvres culturelles un délit pénal aussi grave que le vol ou l'agression physique. Il est temps de remettre sur la table la hiérarchie des crimes et des délits, pour redonner de la légitimité aux pouvoirs policiers et judiciaires". Que les candidats à la prochaine élection présidentielle se le disent...

Blogger

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire