jeudi 11 août 2011

Les cigales et la fourmi...

On peut le dire sans crainte d'être démenti : l'euro est mort. Pourquoi ? Parce qu'après la Grèce, le Portugal, l'Irlande, l'Espagne, voici l'Italie qui se met à tanguer sérieusement sous les coups de boutoirs des marchés. Du coup, c'est la BCE qui se charge de financer tout ces "PIGS". Mais qui dit BCE dit Allemagne ! Or l'Allemagne a déjà prévenu tout son monde qu'il ne fallait plus compter sur elle pour renflouer les instances financières européennes. En d'autres termes la fourmi allemande ne prêtera plus pour toutes les cigales du sud. François Asselineau ne dit pas autre chose dans son dernier article paru sur le site Agoravox. Il va même plus loin en affirmant que la pouvoir en place n'a pas pris la pleine mesure de ce qui risque de nous arriver. Les Allemands vont très vite retrouver un mark et s'y préparent déjà. Pendant que Sarkozy et ses potes se réunissent pour nous préciser qu'ils vont bientôt se réunir pour nous mettre un peu plus la tête sous l'eau. Bonjour les futurs chiffres de la croissance... "Si l'Allemagne décide de supprimer la libre circulation des transferts financiers d'un état de la zone euro ou refuse d'acheter des obligations italiennes ou espagnoles, alors cette mesure d'apparence technique signifierait ipso facto la réapparition des monnaies nationales dont les cours fluctueraient instantanément les uns par rapport aux autres. Il n'y aurait alors pas d'autres solutions que de recréer dans l'urgence des monnaies nationales fiduciaires (billets et pièces). Naturellement cette réapparition brutale se ferait dans l'impréparation de la France. Sans aucune anticipation". Pour notre part, nous n'avons jamais vu d'opportunistes ayant une quelconque anticipation. Notre omniprésident ne sait pas quoi faire, la madone du Poitou souhaite un gouvernement mondial (encore une...) et la fille à papa organise une conférence de presse cet après midi. Ils feraient tous mieux de lire et écouter ce que dit l'UPR. Mais ils sont bien trop vaniteux pour s'y réduire. On n'a pas fini de rire et de se souvenir... d'un temps qui peut arriver demain...

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