jeudi 11 août 2011

Au tour d'Angoulême...

Et de trois ! La banque Dexia (celle qui s'engage à nous donner une meilleure vision de notre futur...!) vient de se voir assignée en justice pour la troisième fois et toujours pour la même raison. La mise en place de prêts toxiques auprès de communes françaises plongeant celles-ci dans les pires difficultés budgétaires. Après la petite commune d'Unieux (voir par ailleurs), c'est la préfecture de la Charente qui est dans la tourmente financière. Comme nous le révèle ce papier publié par la Charente Libre, l'actuel maire d'Angoulême, le socialiste Philippe Lavaud ne s'en sort plus avec les "cadavres" laissés par son prédécesseur, l'UMP Philippe Mottet. Ce dernier avait contracté des prêts pourris sur les "bons" conseils de la Dexia. Or qui dit prêt pourri dit taux d'intérêt faramineux. Si faramineux que la ville est toute proche de la faillite. "Si ne nous en sortons pas, la ville sera proche de la cessation de paiement. Je n'assumerai pas une situation organisée par d'autres. Le contribuable angoumoisin non plus. Auquel cas je ferai voter un budget en déséquilibre et l'Etat n'aura qu'à mettre la ville sous tutelle". Du coup, il a demandé à François Fillon une aide exceptionnelle, histoire de faire passer la dette locale en dette nationale. Tout cela nous rappelle furieusement la situation de cette ville à la fin des années 80 quand le maire socialiste de l'époque, Jean-Michel Boucheron, avait laissé une ardoise de 164 millions de francs. Vingt ans après, on ne parle que de 28 millions d'euros (psst : presque 184 millions de francs !). Bref, de gauche à droite ils se shootent à l'endettement pour se reprendre une dose de pouvoir et quand l'overdose survient... Au lieu de se sevrer, ils préfèrent dealer. Amis contribuables vous reprendrez bien une petite ligne... de crédits évidemment ! Dans ce futur de junkie...

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