Le chômage américain n'en finit plus d'atteindre des sommets. Ce qui n'a pas l'air d'inquiéter outre-mesure les milieux financiers. Pourtant, trente années de bourse ont montré que de mauvais chiffres du chômage entraînaient automatiquement une baisse des cours à Wall Street. Rien de tout cela ne s'est passé la semaine dernière. Alors que l'on comptait 558.000 chômeurs supplémentaires, le Dow Jones s'envolait ce qui a prouvé que l'ensemble du système financier est contrôlé comme en témoigne ce débat fou sur CNBC où même Rick Santelli, d'habitude si pondéré, a piqué une colère ! D'ailleurs la presse anglo-saxonne est sur la même longueur d'ondes comme le montre ces articles du Guardian et du New York Times : "the big issue in the US economy is the massacre of small business. That's why the household survey shows that 558,000 Americans became unemployed during October, while the establishment survey of payrolls shows a decline of only 190,000 jobs. The establishment data, which are collected from larger businesses, are more reliable ; the household survey is based on telephone interviews with randomly-selected households. But the numbers are so large as to make clear that small businesses are shutting down". Comme quoi, les chiffres du chômage américain sont totalement bidons. Et chaque mois, les USA coulent de plus en plus.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire