Une boîte noire partout...

Alors que nous venons de mettre en ligne un post relatif au "travail" des députés européens (voir par ailleurs), il en reste certains qui bossent. Si ! Si on vous l'assure ! Qui bossent à quoi ? A la destruction de nos liberté fondamentales. C'est le cas notamment de ce "play-boy aux dents blanches", cet Italien du nom de Tiziano Motti. C'est un papier publié par le site PC INpact qui nous donne la teneur de la proposition de ce monsieur. "Il souhaite installer une LogBox, l'équivalent de la boite noire en aéronautique, dans toutes les machines connectées à internet, à savoir les ordinateurs, les smartphones, les tablettes, les liseuses,... Le but officiel est d'un classique : lutter contre la pédophilie". Concrètement il a proposé au Parlement européen de voter l'installation de mouchards sur tous les appareils connectés au web afin d'enregistrer tous les faits et gestes de leurs utilisateurs... Heureusement que certains de ses collègues ne pensent pas (encore...?) comme lui. A l'image de ce député suédois qui n'a pas caché son étonnement quant au "sérieux" de cette proposition. "Si la Chine, la Corée du Nord ou l'Arabie Saoudite avaient proposé cela, que dirions-nous ? Il est effrayant d'entendre un politicien suggérer une telle chose dans une Europe démocratique. C'est tellement absurde que j'espère vraiment ne jamais avoir à en discuter sérieusement au Parlement"... Allons bon ! Une démocratie en Europe ? Quelle démocratie ? Au fait, si on avait tous un bracelet GPS au poignet permettant d'indiquer notre position en temps réel aux flics, nous parions nous aussi que les enquêtes judiciaires seraient facilitées...

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Semaine de m...

Amis lecteurs ! Il y a des semaines comme cela. Où rien ne fonctionne comme on le désire. C'est ainsi que l'ordinateur, élément indispensable à la tenue de ce blog a rendu l'âme lundi. Plus moyen de pouvoir visionner une vidéo avant de la poster, plus de son,... Carte mère HS ! Qui plus est, mon complice du démarrage vient de retrouver un job et a donc logiquement décidé de stopper l'aventure... Bref, une vraie semaine de m... Mais je suis tenace même si le matériel ne suit plus. Du coup, c'est seul avec un ordinateur retapé à la va vite (crise oblige...!) que je vous retrouverai demain pour continuer à mettre par écrit l'effondrement en cours... En attendant la prochaine panne. Sauf si une âme généreuse a un portable à bas prix à me céder. En vous réitérant mes excuses pour cet "abandon" de courte durée indépendant de ma volonté et en vous disant à demain pour de nouvelles aventures...

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La valse des dictateurs...

2011 restera à n'en pas douter comme une année record ! Celle de toutes les déchéances. Jamais une période aussi courte n'avait connu autant de chutes de dictateurs. Après Ben Ali en Tunisie, Moubarak en Egypte, Kadhafi en Libye (quoiqu'on ne puisse rien dire pour l'instant le concernant...!),... voici Steve Jobs chez Apple ! Comme nous l'enseigne ce papier publié par les Echos, l'emblématique patron de la compagnie à la pomme a décidé de passer la main. "A la surprise générale, Steve Jobs a cédé mercredi les rênes d'Apple à son adjoint, Tim Cook. Pas forcément parce que son état de santé s'aggrave mais plutôt pour se donner le temps de gérer une transition en douceur". On entend d'ici les cris d'orfraie des aficionados de la pomme qui vont lire ce post. Comment cela ? Jobs un dictateur ? Certes l'expression est un peu forte. On va donc la moduler un peu en le dénommant "horrible patron". C'est d'ailleurs l'expression retenue par cet entrefilet publié sur le site spécialisé Gizmodo. On y apprend que Steve Jobs est certes un créateur de génie (tout le monde n'est pas capable d'inventer en quelques années l'Ipod, l'Iphone ou l'Ipad... sans parler de tout ce qu'il a mis au point au début de sa carrière...) mais c'est aussi un sale c... humainement parlant ! "Le patron d'Apple cultive volontiers le secret et tyrannise ses employés". Une anecdote ? Celle relative au parking. Steve Jobs est à ce point "sympa" qu'il gare sa grosse Mercedes devant l'entreprise sur les places réservées aux handicapés de la boite. C'est certainement pour ces raisons que nous n'achèterons jamais un produit de cette marque. N'en déplaise à Steve Jobs, Tim Cook, aux groopies de la pomme et aux dictateurs déchus...

Micro-Trottoir : Qui est Steve Jobs ? par svmmac_fr

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C'était bien Israël...

Souvenez-vous : à l'automne dernier, nous vous relations l'attaque informatique subie par les Iraniens. A cette occasion, leur système informatique chargé de gérer le programme nucléaire avait été sérieusement endommagé par un virus au nom de Stuxnet (voir par ailleurs). Personne ne savait qui était derrière cet assaut même si on avait bien quelques idées. Aujourd'hui, le commanditaire est connu. Comme nous en informe ce papier publié par le site France 24, il s'agit bien de l'état d'Israël qui se trouver derrière cette cyber-attaque. C'est en tout cas ce qu'a affirmé l'ex chef d'état major de Tsahal dans une interview au quotidien Haaretz. La déclaration de Gabi Ashkenazi vient confirmer un autre papier publié dans le New York Times en janvier dernier affirmant que cette attaque avait été menée conjointement avec les Etats-Unis. Pour certains, en revanche, cette attaque n'est qu'un false flag (une opération menée sous fausse bannière selon Wikipedia). C'est le cas notamment d'Alex Jones qui le pense. Peu importe finalement qui en est l'auteur, tout ce que l'on sait, c'est qu'on dirait bien que les préparatifs de la Troisième guerre mondiale sont en cours...

Le virus Stuxnet
envoyé par cocobrownlasectedupal. - L'actualité du moment en vidéo.

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Surconsommation...

La caractéristique de nos sociétés occidentales réside dans la surconsommation de produits technologiques. Télévision, dvd, ordinateurs, portables,... tout est fait pour rendre les consommateurs que nous sommes accros à ces nouvelles technologies. Seulement voilà, rien n'est pensé quant à la gestion des déchets relatifs à ce type d'équipements. Désormais les produits n'ont plus pour vocation d'être solides et résistants dans le temps mais au contraire, il faut qu'ils soient juste en mesure de tenir le temps qu'une nouveauté vienne les remplacer. De plus, les nouvelles technologies ont le plus souvent aucune compatibilité avec les anciens produits afin que les gens soient obligés de renouveler l'intégralité de leur installation. D'après Hervé Kempf, le célèbre journaliste pourfendeur de l'oligarchie et prônant l'abandon du capitalisme, on nous a vendu dans les années 80 l'électronique comme n'ayant aucun impact écologique. Une foutaise de plus... Bref, nous sommes déjà en état de surconsommation et le système ayant permis ces dérives ne pourra pas tenir sans une refonte totale de nos façons de penser. L'ampleur du défi est colossal...

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Ceci est une révolution...

Une petite brève mêlant business et obscurantisme. Comme nous l'apprend cet article publié par le site CNBC, l'un des tous premiers exemplaires d'ordinateurs Apple datant de 1976 a été vendu aux enchères pour la modique somme de 210.000 dollars. Mais le plus troublant est que cette machine avait été baptisée 666 et avait été mise en vente au prix de 666,66 dollars. Les chiffres de la "bête" au service de la modernité, de la finance et de la révolution technologique...Tout un programme !

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Des nouvelles de Stuxnet...

Le virus informatique Stuxnet inquiète toujours. On en avait déjà parlé sur ce blog la semaine dernière (voir par ailleurs). Pour mémoire, Stuxnet est un "cheval de Troie" à savoir un logiciel informatique malveillant qui commence à agiter beaucoup de monde à commencer par le spécialiste François-Bernard Huyghe. Repéré depuis juillet, ce virus pourrait bien présenter la particularité d'être le premier vrai outil de cybersabotage (une arme de cyberguerre) capable de s'en prendre sérieusement à des infrastructures vitales. Il se propage par des clés USB utilisant une faille de Windows. Il est nocif et sophistiqué et a déjà été repéré aussi en Inde et en Indonésie. Il attaque les systèmes programmant des automates de chez Siemens et 60% des vers repérés l'ont été en Iran. Au stade actuel, personne ne sait s'il s'agit d'une attaque israélienne, ni si sa cible principale est le système iranien d'enrichissement de l'uranium. Mais tout le monde prend conscience qu'il vient de réveiller un serpent de mer : l'attaque contre des infrastructures vitales. "Produisant à volonté un dommage difficile à réparer, créant éventuellement un tel désordre dans un pays que cela produirait des pertes économiques importantes, des désordres, voire des morts, difficiles à détecter, et en tout cas à attribuer officiellement au vrai coupable, ces attaques sont le cauchemar de la cybersécurité. Elles marqueraient le stade où l'on passerait du vol d'informations à de véritables actes de guerre". Quoiqu'il en soit ce type d'attaques n'est pas une première. L'Irak et la Serbie ont été les laboratoires de l'OTAN en la matière. Les Américains eux-même ont d'ailleurs testé la simulation d'une attaque massive sur Washington comme nous le rappelle ce papier du Figaro. Bref, il convient d'être prudent . Dans ce monde de barbouzards, la frontière entre information et désinformation n'est pas plus épaisse qu'une feuille de papier à cigarettes. L'une n'excluant pas l'autre...

Un cyber-missile envoyé en Iran
envoyé par Khalemvideo. - L'actualité du moment en vidéo.

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La guerre contre l'Iran a commencé...

Rassurez-vous ! On n'en est pas encore à la guerre telle que nous la connaissons avec son cortège d'horreur. C'est pour le moment une guerre informatique qui a débuté tel que le décrit cet article de Forbes. C'est ainsi qu'on apprend qu'un ver informatique dénommé Stuxnet a visé depuis juillet le système de contrôle des réseaux électriques. "Computer World recently pronounced Stuxnet, 'a piece of malware so devious in its use of unpatched vulnerabilities, so sophisticated in its mutipronged approach, that the security researchers who tore it apart believe it may be the work of state-backed professionals". Stuxnet est un virus si dangereux et si parfait qu'il ne peut être l'objet d'un hacker classique mais d'un Etat. Lequel ? Telle est la question. De là à Israël, il ne doit pas y avoir bien loin.

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Zeus vide vos comptes...

Comment peut-on mettre toutes ses économies dans une banque virtuelle sur internet ? Les consommateurs britanniques sont pour certains vraiment naïfs. Il y en a qui s'étaient faits avoir après la faillite des banques islandaises, d'autres après la banqueroute de la banque Egg. Aujourd'hui c'est un cheval de troie qui représente la nouvelle fraude à la mode outre-Manche. Son nom : Zeus. Vous avez certainement déjà dû recevoir des mails demandant à vérifier votre compte. Les Anglais qui ont répondu ont vu leur compte vidé par une variante "dangereuse" du virus Zeus qui capte votre mot de passe. Comme nous en informe cet article du Daily Mail, c'est près de 3.000 victimes qui se sont fait connaître après avoir eu la désagréable surprise de voir leur compte "pillé" par des pirates d'Europe de l'Est. "Experts have described the attack using a 'trojan' virus as the most sophisticated and dangerous malware program ever created. The cyber criminals stole an estimated 675,000 £ between July 5 and August 4 and the attack is still progressing, experts warn". 675.000 livres sterling de préjudice en l'espace d'un mois ? Comme on peut le voir, la banque en ligne, ça rapporte... surtout aux escrocs !

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Accès refusé...

Le mois d'août est souvent propice à la sortie d'informations qui doivent passer inaperçues par le plus grand nombre. En général, cela concerne la fiscalité mais aussi les libertés individuelles. Comme nous l'enseigne cet article du site Cnet, Jay Rockefeller (de la famille bien connue qui souhaite contrôler le monde) et Olympia Snowe (une Républicaine surnommée "The Big O" par Bush himself) ont proposé une loi visant à pouvoir déconnecter tous les ordinateurs privés du Web en cas d'urgence. Au moins on est sûr qu'il n'y aura plus une information... Ce projet de loi porte le numéro S.773 qui permet de tout couper et aussi d'aller dans chaque ordinateur vérifier son contenu ! Ben voyons... Big Brother is watching you...!

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Licenciements sponsorisés...

Il paraît qu'il y a une reprise en ce moment. Où ? Pas chez Dell en tout cas ! La multinationale américaine a décidé de fermer une usine en Caroline du Nord et de licencier plus de 900 personnes. Le meilleur c'est que Dell a reçu 9 millions de dollars de la collectivité pour la construire comme le révèle cet article de Businessweek. Encore une entreprise remplie de valeurs morales...

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Vive la reprise chez Fujitsu...

Oyez, oyez, bonnes gens. C'est la reprise, et la crise est finie. Vos seigneurs féodaux, les grands médias, vous le disent, et vous devez les croire, car qui êtes vous pour remettre en doute ce que vous disent TF1 et RTL ? La reprise est telle que la multinationale japonaise Fujitsu a décidé de virer 1.200 salariés non pas dans le monde, mais juste dans ses bureaux en Angleterre ! Leurs prévisionnistes financiers ont pris les devants et c'est tombé hier soir comme nous l'enseigne cet article de la BBC. C'est la consternation chez les employés, enfin pour ceux qui le savent car la plupart ne l'apprenderont qu'aujourd'hui.

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Heureux les analystes...

Champagne pour tout le monde. C'est en substance ce que pourrait offrir la direction générale d'Hewlett Packard suite à l'ovation de la presse financière. Comme nous l'enseigne cet article de Bloomberg titré : "Hewlett-Packard Meets Estimates", les résultats sont "enfin" présents. Cool ! HP a fait le résultat que les "analystes" attendaient, sauf qu'entre-temps, la société a aussi viré des milliers de gens. Une chose est certaine, c'est qu'en allégeant la masse salariale de la somme exacte désirée par les analystes, le résultat ne peut être que positif. Comme quoi, on continue à nous jouer du pipeau sur les effets de "sortie de crise". D'ailleurs, en ce moment, la reprise est telle que Sony a décidé de baisser le prix de sa Playstation 3 de carrément 100 dollars pour augmenter ses ventes comme l'indique le site Daily Bourse. Quant à Porsche, les ventes sont en baisse de 30% (un petit exploit du marketing maison car la situation devrait plutôt entraîner une chute de 70%).

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Amis des syndicats...bien le bonjour...

Messieurs Thibault, Chérèque, Mailly et consorts, vous allez manger vos tracts de revendications. Amis salariés, vous allez vouloir vous syndiquer. Telle est en substance la portée de cette information. Ainsi, un peu partout aux USA, les baisses des salaires sont fréquentes. Mais le phénomène évolue d'une façon inquiétante. En effet, ce n'est plus un gel des salaires ou même une petite diminution (de l'ordre de 5 ou 10%) qu'on demande aux salariés, mais bien 20% voire 27% (!!!) comme par exemple chez le grand de l'informatique EDS, filiale de Hewlett-Packard, grand spécialiste de la délocalisation en Pologne. Le Dallas News rapporte dans un grand article désabusé comment les salariés d'EDS vont être rasés gratis par leur direction. Imaginez que vous venez demander 120 € d'augmentation pour l'année, et que votre patron ou DRH vous dise : "Eh bien non, c'est vous qui allez me donner une baisse de 20% de votre salaire"... sous-entendu : si vous voulez continuer à travailler. Bientôt on va se retrouver dans Germinal d'Emile Zola ! Vous connaissez des gens à EDS, leur fin d'année risque de s'annoncer difficile et ce n'est pas certain qu'ils soient ravis de lire le paragraphe suivant : " This is the third pay cut for EDS workers this year, on top of roughly 25,000 layoffs announced last September after H-P completed its $13.9 billion purchase of the company. The first pay cut, in February, affected all H-P and EDS employees and ranged from 2.5 percent to 20 percent. In April, all EDS workers in the U.S. and Puerto Rico who made more than $40,000 had to take a one-month, 10 percent cut. At the time, H-P told EDS employees that no permanent salary cuts were being considered.(...) Several workers said the cuts would be very deep for them. Some making roughly $75,000 said they would see their salaries slashed to about $55,000, about 27%. For some workers, the reduction will come in waves, with part of it coming Sept 1 and the rest scheduled for a year later".

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