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jeudi 13 octobre 2011

Sous LBO...

Quand les sportifs se shootent à l'EPO, les salariés, eux connaissent le LBO. Tout comme l'autre, il s'agit d'une drogue : la drogue de l'endettement par le crédit. Déjà en début d'année, nous mettions en garde nos lecteurs sur ce risque majeur. Celui d'une nouvelle "déflagration économique" (voir par ailleurs). Il semble bien qu'on en soit désormais tout proche comme le soutient le site de l'Agefi. Il faut dire que la dégringolade des marchés boursiers n'arrange pas les affaires des investisseurs en LBO. Les entreprises ont déjà fait toutes les économies nécessaires en réduisant leurs coûts depuis trois ans (avec les "remerciements" de millions de chômeurs en prime). Or, un mur de dettes menace pour les années 2013 et 2014. "Alors que les entreprises les mieux notées ont repoussé les échéances de remboursement grâce à des refinancements en 2010, les autres feraient face à des perspectives sombres pour 2013 et 2014. Le portefeuille de plus de 300 emprunts à effet de levier suivi par Fitch dépasse les 200 milliards d'euros de dettes arrivant à maturité en 2012 et 2013". Eternelle ritournelle de la fable de "la cigale et la fourmi"... Que faisiez vous aux temps chauds ? Je spéculais ne vous déplaise... Vous spéculiez ? Eh bien payez maintenant... Vous voilà à nouveau avertis. Après les élections de 2012, qui que ce soit au pouvoir, nous connaîtrons une période de chômage et d'esclavage fiscal comme jamais nous n'en avions connues. Nous sommes donc en sursis et c'est le dernier moment pour préparer ce qui doit être sauvé. Faute de quoi...


LBO, la financiarisation ou comment casser... par REMAUT
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mardi 10 mai 2011

Cet homme est dangereux...(MAJ)

Sous ses airs de premier de la classe, cet homme est tout simplement dangereux pour des centaines de milliers de personnes. Un Vampire sans foi ni loi pour qui le seul intérêt dans la vie est l'argent avec un A. Son nom : Sébastien Bazin, le patron du hedge fund américain Colony Capital pour la France. Un homme comme on les "aime" sur ce blog pour tous les dégâts qu'il peut causer. Ses premiers faits d'armes ont été réalisés chez Buffalo Grill, entreprise qu'il a désossée en deux temps trois mouvements. Puis, il a racheté le PSG pour mettre la main sur le Parc des Princes (mais là force est de constater que cela se passe beaucoup plus mal où il est face à un gouffre de 100 millions d'euros qui devrait être comblé par des émirs enturbannés du Qatar comme l'annonce ce papier de 20 Minutes). Enfin, c'est ce même sinistre personnage qui a mis a mal le groupe Accor en revendant tous les murs des hôtels et en scindant l'entreprise en deux entités (Accor pour l'hôtellerie et Endered pour les services du type Ticket Restaurant). Sa logique : aucune si ce n'est rentrer dans ses fonds le plus rapidement possible. Cela s'appelle l'optimisation des valorisations boursières. Bref cet homme agace tout le monde y compris parmi ses collègues du CAC 40 comme l'avait révélé ce papier (payant) publié par la Lettre A. "Qui est-il pour détruire ainsi des entreprises ? La gestion financière à court terme a fait suffisamment de dégâts. Il faut vraiment l'empêcher de nuire". Malheureusement, il continue de faire des siennes notamment chez le distributeur Carrefour. On avait déjà mis en ligne les états d'âme des salariés suite à la politique de rémunération au sein du groupe de distribution (voir par ailleurs). Aujourd'hui, il est en train de mettre à mal l'intégralité de la multinationale. Comment est-ce possible ? Colony Capital a investi en compagnie du pape du luxe français Bernard Arnault (le boss de LVMH) pour prendre 14% du capital groupe Carrefour. Mais comme toujours avec l'ultra-libéralisme, les gens n'investissent pas leur propre pognon, ils empruntent auprès des banques et font jouer le fameux "effet de levier". c'est ce qu'on appelle un LBO (leveraged buy-out). Après un raid boursier éclair, Bazin et Arnault ont réussi à prendre le contrôle du groupe. Leur but : se payer sur la bête en revendant le gigantesque parc immobilier (les murs de tous les hypermarchés). Une telle cession augmente les résultats de l'entreprise et par conséquent augmente le montant des dividendes. De la même façon, un société qui augmente ses dividendes est une société qui prend de la valeur et donc de la plus-value. Bref, leur optique était de faire d'une pierre deux coups. Mais il faut croire que le patron de LVMH est plus habile pour vendre des sacs à des Asiatiques en mal de reconnaissance que des petits pois à Madame Michu de Flers. Alors qu'ils ont payé 53 euros l'action en 2007, elle n'en vaut plus que 30 aujourd'hui. Soit une moins-value de plus de deux milliards pour les deux zozos. Insupportable pour eux, ils fomentent un plan destiné à se refaire en décidant de revendre la filiale hard discount du groupe (les magasins Dia pour les initiés). Or c'est la seule branche qui dégage de la rentabilité pour le groupe. Du coup, les actionnaires minoritaires se sont tous unis pour faire échouer ce plan (pour le moment). Pendant ce temps, les cadres sautent les uns après les autres comme en témoigne ce papier publié par la Tribune. En résumé, Carrefour est un cas d'école de tous les dégâts que peuvent occasionner un fond prédateur sans foi ni loi (Bazin) et un nabab du luxe en recherche de liquidités pour faire face à l'endettement de son propre groupe (Arnault). Aussi plutôt que de décapiter tout le management, la seule bonne solution pour Carrefour c'est de virer au plus vite ces deux là... sinon c'est tout le personnel qui risque d'avoir prochainement la chiasse...

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vendredi 18 mars 2011

Quand le Géant Vert s'offre un petit Yop...

Chers lecteurs, nous avons le regret de vous informer de la future disparition d'une entreprise française au profit des Etats-Unis. Yoplait is dead ! Comme il est beau le monde de l'ultra-libéralisme financier où les entreprises sont vendues et rachetées au gré des humeurs et des profits des uns ou des autres. Notamment de ceux des Américains (il est vrai que c'est plus facile de se payer plein de choses quand on paye en argent monopoly !). Comme nous en informe cet article publié sur le site de France Soir, la multinationale américaine General Mills (connu en France pour ses marques : Géant Vert, Old el Paso, Häagen Dazs) s'est offerte notre champion du yaourt à boire et des câlins Yoplait. Coût de ce cadeau : 800 millions de dollars pour 51% du capital, les 49% restants dans les mains de la SODIAAL (une coopérative de laiteries). C'est le fond PAI Partners qui a revendu ses parts avec une plus-value de 730 millions d'euros. Or ce fond appartient à Lionel Zinsou, un ancien associé-gérant de chez Rothschild et au Comité directeur de l'Institut Montaigne selon Wikipedia... La boucle est bouclée ! Et dire que pendant ce temps, le délégué syndical CGT attend des précisions. Au lieu d'attendre, il ferait bien mieux de militer pour que la France sorte de l'Union Européenne, reprenne son destin en mains et décide des règles économiques applicables en France... Sinon nous serons tous pillés...


Choco BN cherche acheteur par Europe1fr
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jeudi 27 janvier 2011

Faillites en devenir...

Alors que nos gouvernants se réjouissent de la diminution du nombre de faillites en 2010 par rapport aux années record de 2008 et de 2009, les économistes considèrent, quant à eux, que rien ne permet de penser que cette tendance va se poursuivre. Au contraire, ils nous mettent en garde contre une situation en trompe l'oeil. Parmi ceux-ci : David Lacombe, collaborateur du cabinet d'administrateurs judiciaires AJAssociés et professeur à l'université de Versailles. C'est dans une interview donnée au site l'Expansion que ce dernier prône la plus grande prudence quant à l'optimisme démesuré sur la situation des entreprises. Pour lui, il y a trois facteurs qui expliquent que les trois prochaines années vont être terribles quant à la survie de milliers de sociétés : le statut d'auto-entrepreneur, les PME acquises par l'effet d'un LBO et les moratoires accordés par le fisc. "Effectivement l'an passé, on a dénombré près de 600.000 créations d'entreprises, une hausse de plus de 7% en un an. Ce boom tient en grande partie au succès grandissant de l'auto-entrepreneur. Reste que notre expérience nous enseigne que le "taux de mortalité" des entreprises durant leurs trois premières années d'existence est très fort. On s'attend donc mécaniquement à une poussée des faillites de très petites structures en 2011, 2012 et 2013. Aujourd'hui 44% des procédures concernent des entreprises qui n'ont aucun salarié". De plus les PME qui se sont lancées dans un LBO (Leveraged Buy-Out ou l'acquisition d'une entreprise en ayant recours à un endettement massif) vont devoir rembourser leurs dettes dans les trois ans qui viennent. Le problème pour elles est que leur business plan n'a jamais pris en compte la crise économique commencée en 2008. Ce qui entraînera de facto certaines entreprises à ne pas pouvoir honorer leurs échéances. Enfin, il faut compter avec les moratoires accordés au plus fort de la tempête par l'administration fiscale aux PME les plus fragiles qui ne seront pas reconduits cette année, l'Etat ayant lui-aussi besoin d'argent. Comme quoi l'optimisme de nos hommes politiques résulte toujours d'une vue à court terme alors que leur mission serait justement de se projeter dans l'avenir. Mais tout le monde sait bien que leur futur s'arrête aux prochaines élections. N'est-ce pas là tout le problème ?

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