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mardi 10 mai 2011

Cet homme est dangereux...(MAJ)

Sous ses airs de premier de la classe, cet homme est tout simplement dangereux pour des centaines de milliers de personnes. Un Vampire sans foi ni loi pour qui le seul intérêt dans la vie est l'argent avec un A. Son nom : Sébastien Bazin, le patron du hedge fund américain Colony Capital pour la France. Un homme comme on les "aime" sur ce blog pour tous les dégâts qu'il peut causer. Ses premiers faits d'armes ont été réalisés chez Buffalo Grill, entreprise qu'il a désossée en deux temps trois mouvements. Puis, il a racheté le PSG pour mettre la main sur le Parc des Princes (mais là force est de constater que cela se passe beaucoup plus mal où il est face à un gouffre de 100 millions d'euros qui devrait être comblé par des émirs enturbannés du Qatar comme l'annonce ce papier de 20 Minutes). Enfin, c'est ce même sinistre personnage qui a mis a mal le groupe Accor en revendant tous les murs des hôtels et en scindant l'entreprise en deux entités (Accor pour l'hôtellerie et Endered pour les services du type Ticket Restaurant). Sa logique : aucune si ce n'est rentrer dans ses fonds le plus rapidement possible. Cela s'appelle l'optimisation des valorisations boursières. Bref cet homme agace tout le monde y compris parmi ses collègues du CAC 40 comme l'avait révélé ce papier (payant) publié par la Lettre A. "Qui est-il pour détruire ainsi des entreprises ? La gestion financière à court terme a fait suffisamment de dégâts. Il faut vraiment l'empêcher de nuire". Malheureusement, il continue de faire des siennes notamment chez le distributeur Carrefour. On avait déjà mis en ligne les états d'âme des salariés suite à la politique de rémunération au sein du groupe de distribution (voir par ailleurs). Aujourd'hui, il est en train de mettre à mal l'intégralité de la multinationale. Comment est-ce possible ? Colony Capital a investi en compagnie du pape du luxe français Bernard Arnault (le boss de LVMH) pour prendre 14% du capital groupe Carrefour. Mais comme toujours avec l'ultra-libéralisme, les gens n'investissent pas leur propre pognon, ils empruntent auprès des banques et font jouer le fameux "effet de levier". c'est ce qu'on appelle un LBO (leveraged buy-out). Après un raid boursier éclair, Bazin et Arnault ont réussi à prendre le contrôle du groupe. Leur but : se payer sur la bête en revendant le gigantesque parc immobilier (les murs de tous les hypermarchés). Une telle cession augmente les résultats de l'entreprise et par conséquent augmente le montant des dividendes. De la même façon, un société qui augmente ses dividendes est une société qui prend de la valeur et donc de la plus-value. Bref, leur optique était de faire d'une pierre deux coups. Mais il faut croire que le patron de LVMH est plus habile pour vendre des sacs à des Asiatiques en mal de reconnaissance que des petits pois à Madame Michu de Flers. Alors qu'ils ont payé 53 euros l'action en 2007, elle n'en vaut plus que 30 aujourd'hui. Soit une moins-value de plus de deux milliards pour les deux zozos. Insupportable pour eux, ils fomentent un plan destiné à se refaire en décidant de revendre la filiale hard discount du groupe (les magasins Dia pour les initiés). Or c'est la seule branche qui dégage de la rentabilité pour le groupe. Du coup, les actionnaires minoritaires se sont tous unis pour faire échouer ce plan (pour le moment). Pendant ce temps, les cadres sautent les uns après les autres comme en témoigne ce papier publié par la Tribune. En résumé, Carrefour est un cas d'école de tous les dégâts que peuvent occasionner un fond prédateur sans foi ni loi (Bazin) et un nabab du luxe en recherche de liquidités pour faire face à l'endettement de son propre groupe (Arnault). Aussi plutôt que de décapiter tout le management, la seule bonne solution pour Carrefour c'est de virer au plus vite ces deux là... sinon c'est tout le personnel qui risque d'avoir prochainement la chiasse...

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jeudi 28 avril 2011

Bobards en série...

Attention à ce que vous lisez ! Plus que jamais en ces temps troubles, les médias sont soumis à de telles pressions de la part de leurs actionnaires que les papiers ne reflètent plus une position journalistique mais de véritables publi-reportages. En fonction de l'air du temps. Le dernier exemple en date : ce papier sur les bienfaits économiques de l'immigration publié dans le quotidien économique les Echos. Dans cet article, on y apprend le nombre de personnes concernées ne dépasse pas les 100.000 par an, que l'immigration n'a aucune conséquence sur les comptes sociaux et même plus, c'est la seule solution pour remédier à la pénurie de main d'oeuvre annoncée. Bref, une véritable ode à la mondialisation voulue par les oligarques. Il n'empêche qu'à y regarder de plus près, comme vient de le faire le site Polemia, tout ceci n'est que balivernes. Un exemple : les tenants de ce courant de pensées ultra-libérales s'en remettent toujours aux chiffres de l'INSEE en omettant de dire que ceux-ci sont régulièrement révisés. De 1999 à 2005, alors que l'INSEE avait établi un nombre initial d'immigrés à 90.000 environ, les chiffres modifiés en ont fait apparaître le double (voir les statistiques officielles de l'INSEE). De la même façon l'article de Polemia met à mal le reste des arguments établis par la stratégie des mondialistes. Mais il est vrai que les Echos appartiennent au patron de LVMH, Bernard Arnault, éminent représentant de la super classe mondiale. Il n'allait quand même pas écrire la "vérité". D'ailleurs il y en a un autre qui ne dit pas autre chose cette semaine : Alain Minc... Soyons en sûr : avec une telle brochette de gens au pouvoir admonestant une telle propagande, l'avenir de nos enfants paraît de plus en plus sombre...


Alain Minc : Nous avons besoin d'une politique... par rtl-fr
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vendredi 8 avril 2011

Carrefour...je positive...

"Avec Carrefour, je positive"... Jamais ce slogan publicitaire ne va prendre autant de sens dans les heures qui viennent. En effet, il va en falloir du positivisme pour aller faire ses courses chez le mastodonte de la distribution. Comme le note cet entrefilet publié sur le site d'Europe 1, demain c'est jour de grève... Un samedi qui plus est... Il faut dire que les salariés en ont ras la caisse de la politique salariale du groupe. Alors qu'ils sont aux premières loges pour constater les hausses de prix dans les rayons, les salariés viennent de prendre connaissance des résultats quant aux négociations salariales : 1% en mars et 1% en octobre... Même pas le montant de l'inflation. Pas étonnant que l'enseigne ne fasse plus rêver. Pendant ce temps, les actionnaires du groupe voient la vie en rose notamment le fonds de pension Colony Capital et le groupe Arnault comme le révèle ce papier publié par les Echos. Autant dire que la colère monte dans les magasins, amplifiée par des plans sociaux qui ne disent pas leur nom comme l'indique cet article du Midi Libre. Bref, un univers toujours aussi impitoyable dans lequel quelques gagnants exploitent une grande majorité de perdants. Et ce n'est pas la dernière opération marketing qui y changera quelque chose. Parfois, la musique n'arrive plus à adoucir les moeurs...

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jeudi 10 mars 2011

Guerre ouverte...

La guerre fait rage au sommet du luxe français. Comme vous le savez très certainement, la quatrième fortune française, le fameux Bernard Arnault (le grand copain de notre omniprésident) a décidé de s'offrir un sac Kelly en voulant racheter le sellier Hermès. Le problème c'est que ces derniers ne veulent pas appartenir à une multinationale apatride. Ils sont français et veulent le rester. Et ils ont l'argent, les produits, le savoir-faire et les résultats boursiers pour y parvenir. Comme le rapporte cet article publié dans le quotidien le Figaro, Patrick Thomas, le patron de Hermès a commenté l'attaque de LVMH. "Devant les analystes financiers, Patrick Thomas s'est autorisé une délicate entorse au style 'subtil, discret et élégant' de la maison pour condamner l'arrivée de LVMH au capital en octobre dernier...". Qu'en termes élégants ces choses là sont écrites mais si tel était le cas cela ne serait pas la guerre. Le site Bloomberg ne semble pas aussi prude à en croire son papier sur la même information. "'If you want to seduce a beautiful woman, you don't start by raping her from behind' Thomas said today". In french : si vous voulez séduire une jolie femme, vous ne commencez pas par la violer par derrière a dit Thomas aujourd'hui... Le raffinement du luxe à la française sans aucun doute...


2010 : l'année de tous les records pour... par BFMTV
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lundi 31 janvier 2011

Décadente civilisation...bis...

Quoi de plus branché que le monde de la mode et du luxe ? Rien ! Pour être à la page, pour découvrir les nouvelles tendances, pour regarder la société se développer, il est judicieux de regarder les magazines de mode. Excellent thermomètre de l'air ambiant. Autant dire qu'il s'en passe dans le monde très paillettes des couturiers. On apprend notamment que la rédactrice en chef du magazine Vogue France vient de se faire débarquer par l'éditeur, la multinationale américaine Condé-Nast. C'est ce papier publié par le site people Racked qui nous dévoile pourquoi. La dénommée Carine Roitfeld, jeunesse dorée, icône du monde de la mode, créatrice du porno chic, a toujours été la vitrine de la dérive bling bling de la société selon Wikipedia. Dans le monde de l'argent, de la coke, des partouzes et des traders, il y avait toujours de la place pour Carine Roitfeld. Le problème est que Bernard Arnault, le très rigoriste patron de LVMH, ne supportait plus la direction que prenait le journal au point d'y refuser de faire paraître à l'avenir toute page de pub. De plus, Roitfeld a été débarquée manu-militari du défilé Balenciaga car elle a été accusée de copier les modèles pour les envoyer chez le géant espagnol Max Mara (avec qui elle était en contrat). Bref, un monde virtuel comme celui de Wall Street. Il paraît que Carine Roitfeld doit être remplacé par Emmanuelle Alt qui est du même acabit... Cela promet...



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