mercredi 3 août 2011

Younis est mort... vive Kadhafi...

La Libye est toujours en pleine confusion. D'un côté, Kadhafi et ses soutiens par millions (voir par ailleurs), de l'autre le Conseil National de Transition (CNT) et ses partisans en armes soutenus par l'OTAN. Mais cette confusion vient de franchir un nouveau cap avec l'assassinat du général Younis. Abdul Fatah Younis est ce général de l'armée libyenne, ancien ministre de l'Intérieur du colonel Kadhafi qui a été le premier à rejoindre les rebelles en février dernier comme le rappelle Wikipedia. Principal "allié" des Occidentaux, sa mort résonne comme un funeste champ du cygne. Comme le résume ce papier publié par le blog d'Allain Jules, on s'achemine vers la mort du CNT. Phagocyté de toute part par les islamistes d'Al Qaida, seul le général Younis s'en était offusqué mais personne ne l'a cru. Du coup, la donne a bien changé à Benghazi. Désormais les rebelles sont entièrement divisés comme l'indique cet article publié par le Figaro. Au point de poser les questions qui fâchent. "Ne s'est-on pas un peu précipité en reconnaissant le CNT comme seule institution représentant le peuple libyen ? Etait-ce bien raisonnable, pour la France, de continuer à livrer es armes à des rebelles qu'elle connaissait mal, combattants indisciplinés aux loyautés changeantes ? Savait-on vraiment où l'on mettait les pieds ? Les leçons des désastres afghan et irakien n'auraient-elles pas dû être tirées ? Autant de questions que les parlementaires, les experts en géopolitique et les opinions publiques d'Amérique, de France et d'Angleterre ne manqueront pas désormais de poser à leurs exécutifs respectifs". Pour qu'un canard comme le Figaro puisse faire publier une telle critique, c'est que la situation est plus que confuse. Elle semble même perdue pour tout le monde sauf pour... notre philosophe de pacotille. Bernard Henri Levy y voit même la meilleure décision prise sous le quinquennat Sarkozy. On attend donc de lui qu'il aille s'interposer entre les tribus pour trouver une solution. Quand on s'engage dans une guerre sur une simple "réflexion philosophique", voilà où cela mène...




Libye : "aucun regret" pour BHL

par Europe1frBlogger

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