C'est toujours le chaos qui règne en Angleterre. Le pays continue d'être secoué par des émeutiers qui ne pensent qu'à en découdre avec les forces de l'ordre. Alors que la nuit a été plus calme à Londres et dans ses quartiers, la contestation s'est déplacée dans la région de Manchester qui a connu ses pires émeutes depuis 30 ans comme l'annonce cette dépêche de l'agence de presse suisse ATS. Retour sur une journée riche en évènements et en décisions de toutes parts évoqués dans cette article publié par l'agence Reuters. La plus emblématique a été la mobilisation de toutes les forces policières du pays. Tous les congés des fonctionnaires ont été annulés et le gouvernement a réaffecté les effectifs autour des points sensibles. Il était cependant urgent d'intervenir tant on avait constaté ce week end le manque sensible de policiers. Mais n'est-ce pas le gouvernement Cameron qui en a limité leur nombre par son plan d'austérité. N'oublions pas que 15.000 d'entre eux ont été virés ou mis à la retraite. Sans parler du prochain plan de réduction des effectifs qui prévoit un autre dégraissage de 20.000 fonctionnaires. Avec les évènements de ces derniers jours, il n'est pas certain que celui-ci soit appliqué d'autant qu'un groupe Facebook de soutien aux policiers compte déjà plus de 860.000 membres. Une chose est certaine : ceux-ci n'auront pas à surveiller le match de football Angleterre-Pays Bas à Wembley. Il a été annulé comme le montre cette dépêche AFP. De la même manière, les policiers ont eu des renforts inespérés en la personne de la population. Des comités de vigilance se sont mis en place un peu partout à travers la capitale et des habitants de certains quartiers se sont réunis pour protéger leurs biens. Mais la journée de hier a aussi été endeuillée par la première victime issue de ces troubles comme nous en fait part cet article publié par le Figaro. Tandis qu'une autre personne était entre la vie et la mort suite à un tabassage en règle alors qu'elle éteignait un feu de poubelle comme le révèle le Daily Mail. Aujourd'hui toute la presse se pose la question : pourquoi ? Pour le quotidien le Monde, "c'est la misère sociale, le chômage, les vexations racistes au quotidien, la culture de la violence et la haine de la police qui expliquent les affrontements". Pour Libération, les responsables sont la crise économique, la population paupérisée et la désorganisation de la police. Pour le Telegraph, "c'est la culture des gangs largement tolérée par les membres de la communauté noire qui a perdu le contrôle de ses jeunes". Quant au Daily Mail, il publie carrément la photographie des suspects. En attendant, le gouvernement a déjà évoqué le fait d'avoir recours à la loi martiale et à l'envoi de l'armée si les heurts devaient se poursuivre comme nous l'annonce ce papier publié par Infowars. D'autres politiciens (dont Gerard Batten député européen du parti UKIP) demandent que soient rappelées les troupes britanniques d'Afghanistan pour "écraser les voyous et le terrorisme urbain". Rien que cela...
Les émeutes de Londres gagnent d’autres villes par BFMTV
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