lundi 6 décembre 2010

Un tiers du budget européen est dévoyé...

Encore un scandale en perspective. Comme nous l'apprend ce papier publié par l'Expansion, un tiers du budget européen serait dévoyé. Selon le Financial Times, l'Union Européenne n'a dépensé que 10% des 347 milliards d'euros de fonds structurels alloués jusqu'en 2013 pour promouvoir le développement des régions pauvres d'Europe. Le quotidien britannique dénonce aussi des détournements, des fraudes et des erreurs. A quoi servent les fonds structurels européens ? Ils visent à redistribuer la richesse européenne et à réduire les différences économiques et sociales dans l'Union. Représentants un tiers du budget européen, "ces fonds finissent le plus souvent dans des comptes de multinationales, comme Coca Cola, IBM et Nokia-Siemens, alors qu'ils sont destinés à aider les PME. D'autres grands groupes s'en servent même pour délocaliser au sein de l'Union, comme le montre l'exemple de Dell. Enfin, la mafia, notamment la Ndrangheta, en détourne également une partie considérable". Chaque état contribue proportionnellement à sa richesse. Ainsi, la France donne neuf fois plus qu'elle ne reçoit. Pourquoi ces fonds n'ont-ils pas été intégralement dépensés ? Parce que c'est la crise ! Un état doit contribuer pour moitié au financement des projets retenus dans le cadre du versement de ces fonds. Politique d'austérité oblige, les états renoncent plutôt à des projets qu'ils n'en lancent des nouveaux. De plus, l'argent a tendance à disparaître. Notamment au profit de la mafia. Ainsi, le Mezzogiorno italien a reçu 10 milliards d'euros mais le niveau de vie des habitants ne s'est pas amélioré et l'écart avec les autres régions d'Europe est resté le même. Enfin, les multinationales en absorbent la majeure partie. Prenons l'exemple de l'informaticien américain Dell. Il a obtenu une première subvention pour ouvrir une usine en Irlande, puis une seconde pour fermer cette usine et venir en aide aux salariés licenciés et enfin une troisième pour reconstruire une usine en Pologne. Devant ces problèmes, la Commission Européenne a lancé une consultation afin de réformer le versement de ces fonds. En fait, Bruxelles n'est qu'une ruche à lobby. L'Union Européenne n'est que la créature des multinationales pour nous mettre à genoux, nous abêtir et fortifier l'hyper classe mondialiste. Il n'y a qu'une attitude à avoir vis-à-vis de l'Europe : la quitter...
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