lundi 27 décembre 2010

Jeu de dupes...

Plus on avance dans le temps, plus la guerre civile menace. Où se passe cette "charmante réjouissance" ? En Côte d'Ivoire bien sur qui n'en finit plus d'afficher sa division. Résumons la situation : deux présidents auto-proclamés suite à des élections sujettes à caution. Lequel entre l'ex-président Gbagbo et le nouvel arrivant Ouattara restera au pouvoir après cette crise ? Certainement celui qui pourra continuer à verser le salaire des fonctionnaires (et plus particulièrement celui de l'armée). Et il faut bien avouer que le président Ouattara dispose d'un coup d'avance en bénéficiant d'un soutien fondamental avec la décision de la Banque Mondiale de geler le financement du pays comme le souligne ce papier publié par le blog Finance. Bref, à l'issue d'un entretien avec le président français Sarkozy, le président de la Banque Mondiale, Robert Zoellick, a déclaré que les financements de la Côte d'Ivoire par l'établissement financier avaient été gelés. "Robert Zoellick a par ailleurs déclaré que la Banque Mondiale suivrait les initiatives des pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), estimant que ces derniers avaient dans cette affaire 'd'énormes enjeux économiques aussi bien que démocratiques'". Incroyable charivari africain où toute cette agitation pour mettre un despote de plus au pouvoir est tout simplement ahurissante. Il semble bien que les deux prétendants soient tout aussi corrompus l'un que l'autre mais dans un cas vous avez un mondialiste (Ouattara qui a une carrière d'économiste au sein du FMI selon Wikipedia) et dans l'autre un nationaliste (Gbagbo qui refuse que la France agisse à sa guise dans le pays). Comme partout dans le monde, cette fracture entre mondialisme et nationalisme va apparaître de plus en plus distinctement...dans l'orientation de notre futur commun...


Explications sur la crise en Côte d’Ivoire
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