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mercredi 21 septembre 2011

Bâtisseur de ruine...

C'est un sacré pavé dans la mare que vient de lancer ce matin le quotidien Libération. Alors que le monde est en train de s'effondrer sous le poids des dettes cumulées, le journal revient sur les agissements à la limite du frauduleux de la banque Dexia. On a déjà vu sur ce blog de nombreux exemples de communes qui se sont retrouvées surendettées après avoir fait "affaire" avec ces Vampires (voir par ailleurs). Mais pour la première fois, on peut avoir une vision d'ensemble des prêts toxiques détenus par chaque commune de France dans cette banque. Grâce à une information confidentielle, le journal a pu établir une carte de France des mauvaises nouvelles pour les contribuables locaux. Comme le rapporte cet article fort bien documenté, c'est près de 5.000 collectivités locales qui sont menacées d'asphyxie financière suite à des taux d'intérêts exorbitants. En effet, indexés sur le franc suisse, monnaie la plus en vogue en ce moment, les taux ont explosé ces derniers mois. "Cette carte constitue une bonne base pour évaluer le risque collectivité par collectivité mais elle ne clôt pas le débat. Les chiffres datent de 2009 et certains prêts ont été renégociés depuis. De plus, si Dexia (ex Crédit Local de France) est la banque historique des collectivités, elle n'est pas la seule à avoir distribué des emprunts toxiques. Les Caisses d'Epargne, la Société Générale, le Crédit Agricole ont aussi été très actifs sur ce marché". A la lumière de ces données, on ne peut que être satisfait : nous ne sommes pas (encore...?) concernés. Mais nous nous sentons solidaires de tout le monde. Comme quoi nous sommes tous un peu des Grecs en attente...


Des villes en quasi faillite par BFMTV
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mercredi 22 juin 2011

En plein développement fasciste...

Encore une incroyable dérive fasciste du soi-disant pays le plus libre du monde : les Etats-Unis. On a du se pincer pour y croire. Même les Allemands pendant l'Occupation n'avaient pas osé aller jusque là... C'est quoi cette histoire ? Tout se passe dans l'état de l'Iowa, à Cedar Falls plus exactement. Comme le révèle cet article publié par le Courrier de Cedar Valley, la mairie de cette municipalité veut obliger tous les habitants à remettre un double de leurs clés d'habitation sous prétexte de sécurité. En cas d'incendies, les pompiers auraient un accès facilité par ce dispositif. Sauf que les opposants y voient un élargissement des pouvoirs de l'administration au détriment du droit de propriété et de la liberté individuelle. Il faut bien avouer qu'ils n'ont pas tort...


Cedar Falls oblige ses citoyens à remettre les... par Super_Resistence
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lundi 20 juin 2011

Un enfer s'annonce...

Rien ne va plus aux Etats-Unis, notamment dans le comté de Jefferson situé en Alabama. Il n'y a plus un dollar dans les caisses. Il a donc fallu prendre des mesures d'urgence pour le moins sévères comme nous le rapporte cet article publié par le Wall Street Journal. On y apprend que 40% des fonctionnaires sont sur le point d'être licenciés, soit plus de 1.000 personnes. Sur les cinq palais de Justice que compte le comté, quatre vont être fermés au public à partir du 27 juin. De la même façon, la police ne répondra plus aux appels non urgents. Quant aux routes, elles ne seront plus entretenues. Il faut dire que le comté de Jefferson avait instauré des taxes supplémentaires notamment sur l'emploi pour faire face à cette crise budgétaire mais celles-ci ont été considérées comme inconstitutionnelles. Du coup, c'est un véritable gouffre qu'il y a dans le budget y compris pour le futur ... Un futur qui s'annonce très mal pour certains banquiers et politiciens qui ont été pris la main dans le sac dans une sombre affaire de corruption concernant les égouts de la ville. D'après le site Wikipedia, alors que le montant des travaux concernant la réfection des installations municipales, devait être de 250 millions de dollars, le montant final de la facture a été de trois milliards, le tout pour le plus grand profit des élus et de la JP Morgan. Bref, on s'oriente vers la plus grosse faillite municipale de l'histoire des Etats-Unis... Mais chut on nous dit que la reprise est là... et que l'on n'a pas affaire à des bandits de grand chemin...

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mercredi 15 juin 2011

Tous armés...

"Le port d'armes pourrait devenir la règle"... Voilà ce que vient de déclarer le très sarkozyste Bruno Beschizza. Franc-maçon, cet ancien flic syndicaliste est désormais un élu UMP chargé de la sécurité selon le site Wikipedia. Il vient de donner une interview au quotidien le Figaro en annonçant la prochaine autorisation d'armement pour la police municipale. A grands coups de clichés démagogiques, cet ultra-droitier n'y va pas par le dos de la cuillère pour faire avaler sa nauséabonde idéologie. Un exemple ? A la question sur la crainte des abus notamment lors des contrôles d'identité, ce dernier répond "Peut-on s'offusquer de devoir décliner son identité à des policiers formés, assermentés ou contrôlés, alors que depuis des lustres, chacun présente ses papiers sans discuter à la caisse du supermarché ?". Encore un qui ne doit pas aller souvent dans un supermarché. Quant à nous, jamais la caissière ne nous a demandé nos papiers... Bref, de l'enfumage de plus pour attirer toujours et encore les électeurs du Front National mais parions que cette-fois ci, ces derniers préféreront l'original à la copie. Une petite suggestion pour ce super flic : amener la police municipale française au niveau de la police brésilienne. D'après sa vision des choses, soyons en sûrs : les gens n'en vivront que mieux...

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vendredi 29 avril 2011

Encore une plainte contre Dexia...

La banque Dexia est à nouveau au coeur d'une affaire judiciaire contre une municipalité. Après la mairie de Saint-Maur des Fossés (voir par ailleurs), c'est au tour du maire d'Unieux de porter les petites magouilles bancaires de la banque franco-belge devant la justice. Comme nous en informe cet entrefilet publié par le Moniteur, le maire, Christophe Faverjon, a décidé de demander au tribunal l'annulation d'un emprunt toxique de quatre millions d'euros souscrit par la précédente équipe municipale. "'Si on respectait les termes du contrat, cela nous coûterait 350.000 euros d'intérêts par an, soit la création de onze emplois ou bien une augmentation d'impôts de 9%' a déclaré l'élu". Evidemment la banque Dexia s'est bien gardée d'informer la municipalité des éventuelles conséquences d'un tel prêt pour les contribuables, qui n'en peuvent plus de sortir leur portefeuille pour engraisser des Vampires toujours plus avides d'argent...

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jeudi 10 mars 2011

Meredith avait vu juste...

L'oracle de Wall Street, la charmante Meredith Whitney, avait bien raison quand elle annonçait la faillite prochaine de centaines de villes américaines (voir par ailleurs). En voilà une qui ne passera pas l'hiver. Comme le souligne ce papier de Business Insider, la ville de Boise County située dans l'Idaho a été obligée de se mettre sous administration judiciaire (sous le chapitre 9 de la constitution relative aux faillites des municipalités). Procédure extrêmement rare aux Etats-Unis, elle permet de geler les dettes le temps de les restructurer ou de les apurer. On dirait bien que la bulle des Muni-bonds est en train d'exploser. Une de plus...

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mercredi 2 mars 2011

Au bord du gouffre...

Quand AIG refait parler d'elle ! La compagnie d'assurances américaine est de nouveau au bord du gouffre ou presque. Après avoir englouti des centaines de milliards de dollars du contribuable depuis 2008 pour éviter sa faillite, AIG pourrait connaître de nouveaux tourments. C'est un papier de Zerohedge qui nous interpelle quant à la survie de la compagnie. Fortement engagée sur le marché des dérivés de crédit (les fameux CDS !), elle risque de prendre de plein fouet les défauts sur les dettes municipales prévus par la célèbre journaliste Merdith Whitney (voir par ailleurs). Les assurances-crédit possédées par AIG représentent quand même presque 47 milliards de dollars. Les contribuables américains peuvent de nouveau se faire des cheveux blancs. Qui va rembourser sinon eux ? Sauf que les révoltes vécues dans le monde arabe risquent de faire tâche d'huile y compris aux Etats-Unis...

AIG_US_2011-02-25T13_22_01_EARNING
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dimanche 23 janvier 2011

Spectre de la faillite...

Alors que Barack Obama fait tout son possible pour que le plafond des dettes fédérales soit augmenté, les municipalités américaines croulent elles-aussi sous les déficits abyssaux au point que nombre d'entre elles sont désormais ouvertement menacées de faillite. Comme nous l'explique ce papier publié dans l'Expansion, la situation financière des villes aux Etats-Unis s'enfonce dans le rouge. En 2008, elles ont emprunté 122 milliards de dollars à court terme et à taux variables. Une grande partie de leurs créances arrivent à échéance. "Du coup, c'est le spectre d'un défaut de paiement qui ressurgit. En 1994, la montée des taux d'intérêt avait déjà été fatale au comté d'Orange en Californie. Si Los Angeles, San Diego ou Miami ne peuvent plus faire face à leurs obligations en 2011, Wall Street connaîtra un sérieux coup d'arrêt. Or c'est justement ce que prévoit l'analyste Meredith Whitney, devenue célèbre pour avoir anticipé en 2007 la crise bancaire aux Etats-Unis". Si on se résume : l'Etat américain est tellement endetté que les plafonds sont crevés, de plus en plus d'états le sont aussi du fait du ralentissement économique et leur impossibilité de transférer des fonds aux municipalités ont fait que ces dernières souffrent de la même façon. Quelle situation idyllique et porteuse d'espoir. Heureusement que certains politiciens américains ont des solutions radicales. C'est le cas de Newt Gringrich, un républicain bon teint qui n'y va pas de main morte. Comme nous le dévoile ce papier de Zerohedge, il vient de présenter un projet de loi permettant aux états de faire faillite permettant ainsi de revenir sur les engagements de retraite et de prestations sociales. Il est vrai qu'au pays du néolibéralisme débridé, les vieux sont une plaie. Autant les laisser mourir de faim. Comme les jeunes enfants d'ailleurs dont on refuse désormais qu'ils aillent pousser des wagonnets au fond de la mine. On ne parle même pas de l'ouvrier qui veut absolument conserver son salaire trente fois supérieur à celui du Chinois. Décidément, nous vivons une époque formidable...


BA Une époque formidable
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jeudi 13 janvier 2011

Stratégie d'investissements...

Comme on le sait, l'économie mondiale est menacée par l'accumulation des dettes qu'elles soient publiques ou privées. Du coup, il est intéressant de regarder comment les gourous de la finance investissent leur argent pour éviter le pire. Comme nous en informe le site Moneyweek, Warren Buffett évitent les obligations à taux fixe et les actions liées à des institutions financières. "Que conclure de tout cela ? Berkshire Hathaway se prépare à affronter des mois difficiles pour le secteur financier et le marché obligataire. Et nous ne pouvons que lui donner raison. Vous connaissez déjà les raisons qui nous font craindre un krach obligataire (rapidement : politique de surliquidité aux Etats-Unis, déficits chroniques des Etats des deux côtés de l'Atlantique) ou un nouveau krach financier (bilans des banques pas assainis, stress test trop complaisant, exposition importante au risque souverain, crise de l'immobilier)". Autre placement à éviter : les muni-bonds (ces obligations émises par les municipalités ou les états). Il est vrai que les maires se sont souvent pris pour des traders. "Les Etats américains et les municipalités sont maintenant confrontés à des montagnes de dettes qu'ils ne peuvent pas rembourser". Bref, les muni-bonds sont dangereux à plus d'un titre. Notamment parce qu'un nombre grandissant d'Etats et de villes sont au bord de la banqueroute. "La liste des Etats en grande difficulté financière s'allonge chaque jour. Le déficit cumulé des Etats de New-York, de l'Illinois, du New Jersey, de la Caroline du Sud et du Nevada atteint les 140 milliards de dollars". De plus, le taux de chômage américain est toujours au plus haut. "Le déficit de l'Etat fédéral atteint des sommets et le taux des T-bonds est en hausse... ce qui est mauvais signe pour les muni-bonds qui risquent de prendre le même chemin". Du coup, la célèbre Meredith Whitney, l'oracle de Wall Street n'est guère optimiste pour l'avenir. "Meredith Whitney estime les pertes de ce marché à plusieurs centaines de milliards de dollars, ce qui serait le coup de grâce pour les banques zombies. Elle s'attend à un nombre de faillites bancaires compris entre 50 et 100". Au moins, on sait désormais à quoi s'en tenir pour cette année 2011 qui commence...

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vendredi 24 décembre 2010

Faillites en série...

Certes la situations des pays européens commence sérieusement à sentir le roussi mais ce n'est pas mieux de l'autre côté de l'Atlantique. Comme nous le révèle ce papier publié par le Guardian, plus de cent villes américaines sont menacées de faillite avec des dettes supérieures à 2.000 milliards de dollars. La première à s'être inquiétée de cette situation désastreuse des finances municipales est la célèbre Meredith Whitney que l'on connaît bien sur ce blog. Pour elle, les USA vont directement vers une catastrophe majeure. "There's not a doubt on my mind that you will see a spate of municipal bond defaults. You can see fifty to a hundred sizeable defaults - more. This will amount to hundreds of billions of dollars worth of defaults". Sans parler des villes déjà à l'abandon ou presque comme Detroit (voir par ailleurs). Pour ce qui est de notre Vieux Continent, les villes européennes ne sont guère mieux loties puisqu'elles ont pour 1.300 milliards d'euros de dettes (un record historique !). Au palmarès des villes qui coulent : Florence, Barcelone, Lisbonne, Naples, Budapest et honneur à Istanbul pour laquelle la dette a déjà été rétrogradée au rang de dette pourrie. Comme on le voit, la bulle des "Munibonds" (obligations municipales) n'a rien à envier à celle des subprimes mais parions que pour l'une comme pour l'autre, ce sont les mêmes qui payeront : nous...les contribuables...!












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