Sont-ils devenus fous...?

C'est en tout cas la question que l'on peut se poser suite aux différentes déclarations entendues ces derniers jours dans la bouche des plus nantis d'entre-nous. On le sait : le budget de l'année prochaine sera difficile à établir. La récession étant passée par là, c'est à une cure drastique d'austérité à laquelle nous devons tous être soumis. Même les plus riches. Or cela tombe bien : ils sont tous d'accords (ou presque...). Tout est parti du milliardaire américain Warren Buffett qui a reconnu qu'il ne payait pas assez d'impôts comme il l'a dit dans un papier du New York Times et repris par le Monde. Il a ainsi avoué être taxé en moyenne à hauteur de 17% alors que la plupart de ses compatriotes le sont à concurrence de 35%. Cette bonne volonté a traversé l'Atlantique et la grâce a aussi touché nos élites. Ainsi, le publiciste Maurice Levy s'est dit prêt à payer plus d'impôts comme il l'a confirmé à l'hebdomadaire l'Expansion. Rejoint qu'il est dans cette quête à la morale par le patron de Virgin Mobile comme nous l'enseigne le JDD. De quoi donner des idées à notre sous-ministre au Budget, Valérie Pécresse. Elle a d'ailleurs indiqué dans un papier publié dans la Tribune, que le gouvernement réfléchissait à une "contribution sur les rémunérations extravagantes et exorbitantes". Sachez amis du bas peuple, que dans la bouche de Pécresse, "extravagant" signifie plus d'un million d'euros par an et "contribution" ne veut pas dire généralisation. Quant aux convives du Fouquet's, ces patrons amis de notre omniprésident, ils se sont bien abstenus de faire connaître leurs sentiments quant à cette mesure. Mais ne dit-on pas "qui ne dit mot consent"... Quant à nous, nous pensons très sincèrement qu'ils ne manquent pas de culot tous ces profiteurs. Ces sinistres personnages oublient de nous préciser qu'une grande partie de leur fortune est bien planquée dans des paradis fiscaux d'où ils peuvent se payer à peu près tout et n'importe quoi. Faut-il qu'ils aient vraiment peur de tout perdre pour accepter de se voir ponctionner de quelques sommes supplémentaires sur leur fortune ? Faut-il qu'ils soient vraiment pas bien dans leurs pompes (Weston of course...!) pour revendiquer des mesures qu'ils ont toujours combattu ? Non amis lecteurs, ils ne sont pas devenus fous. Ils se rendent compte que c'est désormais trop tard. Ce système est en train de s'effondrer et tous leurs avoirs avec ! Il ne leur restera bientôt plus rien que la haine du peuple qu'ils ont spolié depuis des générations...

Les méga-riches prêts à payer plus d’impôts par BFMTV

Qui sont les grandes fortunes françaises ? par BFMTV

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La fin de l'euro n'est pas impensable...

Alors que nos gouvernants ne savent plus trop quoi faire pour nous rassurer quant à l'avenir de l'euro, il en est certains qui n'ont pas les mêmes "précautions orales". Nous ne voulons parler ni de Marine le Pen, ni de Nicolas Dupont-Aignan mais de Warren Buffett. Car il s'agit bien du milliardaire américain qui ne croit plus trop en la survie de la monnaie européenne. A l'occasion d'une visite en Inde, il a eu cette sortie : "Si la pression autour de l'euro augmente, il n'est pas impensable qu'il puisse s'effondrer" comme le révèle cette dépêche de l'agence de presse Reuters. Voilà qui a le mérite d'être clair d'autant que les pressions vont aller crescendo. Le Portugal ne pourra bientôt plus faire face à ses échéances et toutes les agences de notation ont dégradé sa note au point de la ramener toute proche des "obligations pourries" (les fameux junk bonds) comme le note cette dépêche de Reuters reprise par le site Challenges. Quant au Conseil européen réuni à Bruxelles, ce n'est pas moins de 75 milliards de dollars à trouver pour stabiliser l'économie portugaise. Devinez où il va les prendre ? Dans nos poches... bravo ! Mais celles-ci risquent de bientôt sonner le creux car les dirigeants de l'euro on validé un pacte dans lequel "ils s'engagent à réformer leur économie, à limiter leur dette publique et à pratiquer la modération salariale" comme nous en informe ce papier de Challenges. Bref, nous voilà donc au courant de nos conditions de vie pour les mois qui viennent. Avec des prix qui ne cessent de flamber et des salaires qui seront modérés, pas besoin d'être un devin pour présager que le FN ressortira grand gagnant de cette politique suicidaire...

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A l'abattoir...

Depuis ces derniers mois, l'ambiance dans le monde feutré des banques est à nouveau à l'inquiétude. Résultats en baisse, difficultés à se refinancer, licenciements,... autant de signes avant-coureurs qui prédisent en général une période de tempête. En attendant celle-ci, les Vampires dégraissent. C'est le cas notamment de la plus puissante d'entre-elles : la banque Goldman Sachs. Comme le révèle ce papier publié par le Daily Mail, la Goldman va supprimer 2.000 postes. Mais rassurez-vous, les licenciements concernent uniquement le personnel le moins performant et ne sont absolument pas liés à l'environnement économique. Il n'empêche que pendant ce temps, le milliardaire Warren Buffet vient de ramasser un bénéfice de 310 millions de livres sterling en revendant ses actions de la Goldman. Allez comprendre... Dans le même registre, la banque anglaise Lloyds Banking Group a annoncé qu'elle allait supprimer 570 postes supplémentaires dans sa branche assurances suite au rachat de la Halifax Bank of Scotland en 2008 selon cette dépêche Reuters reprise par le Figaro. Chaud, chaud, chaud... le printemps sera chaud...!

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Stratégie d'investissements...

Comme on le sait, l'économie mondiale est menacée par l'accumulation des dettes qu'elles soient publiques ou privées. Du coup, il est intéressant de regarder comment les gourous de la finance investissent leur argent pour éviter le pire. Comme nous en informe le site Moneyweek, Warren Buffett évitent les obligations à taux fixe et les actions liées à des institutions financières. "Que conclure de tout cela ? Berkshire Hathaway se prépare à affronter des mois difficiles pour le secteur financier et le marché obligataire. Et nous ne pouvons que lui donner raison. Vous connaissez déjà les raisons qui nous font craindre un krach obligataire (rapidement : politique de surliquidité aux Etats-Unis, déficits chroniques des Etats des deux côtés de l'Atlantique) ou un nouveau krach financier (bilans des banques pas assainis, stress test trop complaisant, exposition importante au risque souverain, crise de l'immobilier)". Autre placement à éviter : les muni-bonds (ces obligations émises par les municipalités ou les états). Il est vrai que les maires se sont souvent pris pour des traders. "Les Etats américains et les municipalités sont maintenant confrontés à des montagnes de dettes qu'ils ne peuvent pas rembourser". Bref, les muni-bonds sont dangereux à plus d'un titre. Notamment parce qu'un nombre grandissant d'Etats et de villes sont au bord de la banqueroute. "La liste des Etats en grande difficulté financière s'allonge chaque jour. Le déficit cumulé des Etats de New-York, de l'Illinois, du New Jersey, de la Caroline du Sud et du Nevada atteint les 140 milliards de dollars". De plus, le taux de chômage américain est toujours au plus haut. "Le déficit de l'Etat fédéral atteint des sommets et le taux des T-bonds est en hausse... ce qui est mauvais signe pour les muni-bonds qui risquent de prendre le même chemin". Du coup, la célèbre Meredith Whitney, l'oracle de Wall Street n'est guère optimiste pour l'avenir. "Meredith Whitney estime les pertes de ce marché à plusieurs centaines de milliards de dollars, ce qui serait le coup de grâce pour les banques zombies. Elle s'attend à un nombre de faillites bancaires compris entre 50 et 100". Au moins, on sait désormais à quoi s'en tenir pour cette année 2011 qui commence...

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Buffet mise sur le train plutôt que sur l'avion...

Le milliardaire américain Warren Buffet parie sur la crise. Il sait que celle-ci va continuer très longtemps. C'est la raison pour laquelle il a acheté pour 44 milliards de dollars la célèbre compagnie de chemins de fer Burlington Northern Santa Fe comme nous le révèle cet article du Telegraph. En effet, bientôt les gens n'auront plus d'argent pour prendre l'avion... Seul le train sera abordable. Officiellement, il parie sur le fait que les chemin de fer seront les grands gagnants de la reprise...

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L'aviation privée...le début de la fin...

Roger Federer a beau porter haut l'utilisation de l'aviation privée, il semblerait que ce soit le début de la fin des jets privés comme en témoigne cet article de Business Insider. NetJets, la compagnie aérienne appartenant au milliardaire Warren Buffet, a décidé de remercier 500 pilotes sur les 3.000 qu'elle compte en raison de l'effondrement de la demande de vols privés.

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