Affichage des articles dont le libellé est banque d'angleterre. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est banque d'angleterre. Afficher tous les articles

lundi 14 novembre 2011

Faites le taire...

En ces périodes troubles, les politiciens ont la fâcheuse tendance d'en vouloir aux gouverneurs des banques centrales. Ainsi, autant Jean-Claude Trichet était devenu la tête de turc de notre omniprésident, autant Mervyn King n'en finit plus d'agacer le Premier ministre britannique David Cameron et son chancelier de l'Echiquier, David Osborne. Il faut dire que le gouverneur de la Banque d'Angleterre ne cesse de dénoncer l'incompétence des politiciens dans la gestion de la crise (voir par ailleurs). De plus, il a même affolé ses compatriotes dernièrement en prédisant le pire sur l'antenne de Sky News. Du coup, comme nous l'indique cet article publié par le Guardian, les députés conservateurs ont sitôt modifié le statut du prochain gouverneur. Un seul mandat possible, un remaniement des structures et surtout un droit de veto quant à sa nomination,... Voilà les dernières trouvailles du pouvoir politique afin de se sentir moins "surveillé" : mettre sous l'éteignoir les contre-pouvoirs. Une façon de mieux se sentir en démocratie très certainement...

Lire La Suite... RésuméBlogger

mardi 25 octobre 2011

Dites nous lesquels...

Il a l'air bien soucieux le patron de la Banque d'Angleterre. Il faut dire que la situation économique outre-Manche n'en finit plus de se détériorer. Donnant raison à ses sombres prévisions exposées sur ce blog il y a une quinzaine de jours (voir par ailleurs). Il nous revient aujourd'hui toujours aussi morose. Comme le souligne ce papier publié par le site Sky News, Mervyn King vient tout simplement de déclarer que contrairement à ce que veulent nous faire croire nos politiciens et nos experts de la Zone euro, les banques européennes ne souffrent pas d'un problème de liquidités mais bien d'un problème de solvabilité. En d'autres termes, certaines sont clairement en faillite. Et les Etats les abritant...aussi ! Même si il n'ose pas prononcer les noms, tout le monde sait que cela vise la Grèce, l'Italie, l'Espagne, l'Irlande et le Portugal avec en point de mire la France. Sachant qu'il a toujours été un "visionnaire" jusqu'à présent, tout cela ne nous laisse rien présager de bon...


Lire La Suite... RésuméBlogger

lundi 10 octobre 2011

La pire crise jamais vue...

"Mais qu'est-ce qui m'a pris ?" semble se dire le patron de la Banque d'Angleterre. Il faut dire que ses dernières déclarations en date sur l'antenne de Sky News ont été fracassantes et resteront dans les annales. Mervyn King a tout simplement indiqué qu'il craignait que l'on se dirige tous vers la plus monstrueuse crise économique jamais rencontrée comme le note cette dépêche Associated Press reprise par le Nouvel Obs. Il en a profité aussi pour déclarer qu'il allait ressortir la planche à billets en injectant 75 milliards de livres sterling dans le système britannique, fragilisé par la crise dans la Zone euro. "Mervyn King a déclaré sur la chaîne Sky News que cette crise était la plus grave depuis celle des années 30, sinon la plus grave jamais vue ajoutant sur la BBC que l'économie mondiale ralentissait beaucoup plus vite qu'on ne le pensait il y a encore quelques mois". Optimiste le patron de la Banque d'Angleterre... Il faut dire que l'agence Moody's vient de dégrader la note des principales banques du pays comme nous le révèle ce article publié par le Parisien. Au fait Monsieur King, alors que tous les pays occidentaux sont surendettés, que les ménages ont en moyenne 17 mois de revenus à rembourser, que les collectivités locales sont au bord du gouffre, que les compagnies d'assurances sont en tain de plonger et que les banques ne tiennent plus que par leur papier peint, pouvez-nous rappeler qui sont donc les bénéficiaires de cet astronomique trou financier ? Quelque chose nous dit que les Vampires ne sont pas bien loin...

Lire La Suite... RésuméBlogger

jeudi 27 janvier 2011

Le grand plongeon...

Mervyn King n'en revient pas. Le gouverneur de la banque d'Angleterre met les pieds dans le plat en affirmant que la politique d'austérité décidée par le premier ministre britannique David Cameron va faire des ravages au sein de la population. C'est dans une tribune publiée dans le Telegraph de Londres que le banquier des banquiers met en garde ses compatriotes en affirmant que les ménages vont voir leur situation se dégrader à un rythme encore plus spectaculaire que celui connu durant la grande Dépression des années 20. Des salaires qui baissent, des prix qui augmentent et un pouvoir d'achat en berne. Bref, amis anglais, préparez-vous à passer cette année 2011 comme vous avez vécu durant l'année 2005. "'In 2011, real wages are likely to be no higher than they were in 2005' he said. 'One has to go back to the 1920s to find a time when real wages fell over a period of six years'". Le pire c'est que les derniers chiffres économiques lui donnent raison puisque le Royaume-Uni vient de retomber en récession ou presque selon cette dépêche de l'agence de presse Presseurop. En Angleterre comme partout dans le monde, c'est donc le citoyen qui va payer la folie des Vampires. Mais là-bas comme ailleurs, il risque de vite devenir très énervé quand il comprendra que rien n'a changé. Que les banksters continuent de se verser des millions de bonus pendant que le citoyen se serre la ceinture...

Lire La Suite... RésuméBlogger

lundi 3 janvier 2011

Avant l'heure...

Croire ou pas, telle est la question que la plupart d'entre nous nous posons. Il en est ainsi par exemple pour le site Wikileaks. Est-ce que les informations données par ce site sont-elles si dérangeantes pour les Etats ? N'est-ce pas finalement l'arbre qui cache la forêt ? Un moyen de détourner le regard des gens de l'essentiel ? Il n'en demeure pas moins que certaines informations évoquées par Julian Assange en sont à tomber à la renverse. Comme le souligne cette dépêche de l'agence de presse Novopress, Wikileaks nous révèle dans sa dernière fournée que les banques étaient insolvables déjà six mois avant le démarrage de la crise. "Dès mars 2008, soit six mois avant la crise, le gouverneur de la Banque d'Angleterre savait que les banques étaient en situation d'insolvabilité. Pour remédier à cette insolvabilité, il prônait deux actions conjointes : tout cacher aux yeux du public et faire financer les banques par les Etats". Bingo ! C'est exactement ce qui s'est passé... Vous avez dit manipulation ? Heureusement que certains économistes, à l'image de Paul Jorion ose s'exprimer de la façon suivante : "...on ne rétablira pas la confiance en mentant, on rétablira la confiance en disant la vérité". Bien dit Monsieur Jorion mais nous ne sommes pas certains que nos hommes politiques accèdent à vos suppliques...


Paul Jorion - Le temps qu'il fait, le 31 décembre 2010
envoyé par PaulJorion. - L'actualité du moment en vidéo.
Lire La Suite... RésuméBlogger

mercredi 3 novembre 2010

Avertissement...

Mervyn King, le gouverneur de la Banque d'Angleterre peut se prendre la tête devant l'effondrement économique de son pays. Et ce n'est pas le dernier plan d'austérité voté par le gouvernement Cameron qui sera de nature à relancer la machine. Du coup, il met tout son poids pour "briser" les banques afin de protéger le contribuable anglais contre un nouvel effondrement financier comme le souligne ce papier publié par le Telegraph de Londres. Il reconnait que les banques de dépôt devraient être séparées des banques d'affaires car elles sont sous capitalisées malgré les nouveaux accords de Bâle III. Il enfonce d'ailleurs le clou en prétendant que l'organisation bancaire actuelle est la pire qui soit. "Of all the many ways of organising banking, the worst is the one we have today". Christine Lagarde devrait prendre exemple sur Mervyn King pour mettre au pas les banques françaises mais cela est une autre histoire...Bref, il nous met tous en garde contre un retour à la dépression du style 1930...

Lire La Suite... RésuméBlogger

mercredi 27 octobre 2010

Divergences au sein de la Banque d'Angleterre...

Ca cogite dur en ce moment dans la tête de nos amis anglais. Que doivent-ils faire alors que la récession n'en finit plus de faire des ravages ? Après avoir taillé en masse dans les dépenses publiques, le gouvernement Cameron sait qu'il va falloir d'autres mesures . Certains à la Banque d'Angleterre prône pour une nouvelle impression de livres sterling comme le souligne ce papier du Telegraph de Londres. On parle de 50 milliards (qui viendraient se rajouter aux 200 milliards déjà imprimés). "Bank of England split three-ways as Adam Posen urges extra £50 billion stimulus Adam Posen's call for more quantitative easing it the first in just under a year". D'autres au contraire souhaitent un statut quo quant à la planche à billets mais veulent augmenter le taux d'intérêt. Une troisième voix pense qu'il ne faut rien changer. Autant dire que devant un tel éventail de choix tous aussi différents les uns des autres, le plus sage va encore être de ne rien faire...
Lire La Suite... RésuméBlogger

jeudi 30 septembre 2010

Cessez de vous plaindre...

Ah les vieux ! Ils trouvent toujours quelque chose à redire car ça ne convient jamais. En France comme partout ailleurs, y compris en Angleterre. C'est d'ailleurs de ce pays qu'est venu la réponse la plus cinglante. Elle est l'oeuvre de Charles Bean, un des vice-gouverneurs de la Banque d'Angleterre. Comme il le confirme dans cet article publié par le Telegraph de Londres, il demande aux retraités anglais "d'arrêter de gémir et de commencer à dépenser". Il faut dire qu'avec l'effondrement des taux d'intérêts provoqués par la crise, l'épargne est désormais moins rémunérée et se détériore du fait du taux d'inflation. Aussi, les personnes âgées commencent à exprimer leur mécontentement. "Le taux d'épargne est passé de 2,8% avant la crise à 0,23% le mois dernier". Monsieur Bean n'en a cure et rétorque que les personnes d'un certain âge ont bénéficié de largesses auparavant et qu'ils peuvent désormais faire un effort : à savoir dépenser leur argent plutôt que de laisser sur un compte épargne. Pour leur défense, le journaliste stipule que les épargnants (les personnes âgées dans ce cas précis) ont perdu 18 milliards de livres sterling en intérêts depuis le début de la crise...


Lire La Suite... RésuméBlogger

lundi 13 septembre 2010

Vent debout contre les Vampires...

Les Anglais sont en colère, très en colère. Ils sont même "vent debout" contre leurs banques à en juger de cet article publié dans le Daily Mail. "Nous sommes volés par les banques que nous avons sauvées. Le taux d'intérêt est à 0,5% depuis 18 mois, le plus bas depuis 300 ans, mais les banques RBS et NatWest imposent un taux de 19,5% à ses clients à découvert"... Voilà en résumé l'attitude des chacals. Les banques anglaises empruntent auprès de la Banque d'Angleterre à 0% ou presque et refacturent à leurs clients un taux hors norme. Ou comment faire des profits sans rien faire. Il n'y a pas à dire : le système est devenu fou au point que même nationalisées, les banques ne peuvent s'empêcher de tondre leurs clients...

Lire La Suite... RésuméBlogger

mercredi 1 septembre 2010

Et maintenant que va t-on faire...?

Regardez comme ils sont beaux sur cette photo les banquiers centraux du monde. En pleine forme et bien bronzés à l'occasion de leur sauterie annuelle, dans ce décor somptueux dénommé Grand Tetons (tout un programme !). C'est certain : ils vont nous trouver des solutions pour nous sortir de la panade financière dans laquelle ils nous ont mis. Pas si sur en fait comme le rappelle cet article signé Steve Liesman de CNBC titré sobrement : "Even Central Bankers Are Unsure What to Do Now"... En d'autres termes, même les banquiers centraux ne savent pas quoi faire... Si CNBC commence à avoir des doutes sur la sortie de crise, ce n'est pas la peine de tourner autour du pot : on est très mal... "What was obvious at this year’s meeting was that monetary policy experts are not certain how to conduct policy now that interest rates are near zero.What was less obvious is that there are big differences among them in how to run the world’s central banks once things return to “normal” —whatever and whenever that may be". En clair, derrière les grands discours lénifiants et rassurants à destination du grand public, ils sont perdus. Ils ne savent pas quoi faire à l'image de Ben Bernanke (que l'on surnomme désormais affectueusement "Banana Ben" en référence à la politique économique de Robert Mugabe, le dictateur sévissant au Zimbabwe qui a réussi à lancer une hyperinflation par sa politique monétaire). "Why? The reason, Bernanke said, is because the Fed hasn’t figured out how to calibrate those actions. “Uncertainty about the quantitative effect of securities purchases increases the difficulty of calibrating and communicating policy responses.” Tout est dit ou plutôt rien. Reporter confirmé, Steve Liesman est persuadé que derrière les portes closes du meeting, les banquiers reconnaissent qu'ils sont tout simplement paumés. Et "maintenant que vais-je faire" sonne comme un hommage à leur incompétence...

Lire La Suite... RésuméBlogger

dimanche 25 octobre 2009

L'Angleterre n'en finit plus avec la crise...

A la différence des médias français chargés de taire la vérité pour ne pas affoler la population, les médias britanniques ne prennent pas les mêmes gants pour décrire la réalité de la situation. A l'image de Daniel Pimlott, journaliste au Financial Times qui constate dans son article que son pays était loin d'être sorti de "l'Auberge de la Crise". Le PIB britannique est toujours en berne au point de se contracter "officiellement" de près de 6%. Après cela, on nous parle de sortie de crise...Mon oeil !

Lire La Suite... RésuméBlogger

vendredi 2 octobre 2009

On ouvre les vannes...

Bonne nouvelle pour les Anglais. Comme en témoigne cet article du quotidien britannique The Guardian, le FMI a donné son feu vert à la Banque Centrale anglaise pour qu'elle utilise nouveau sa planche à billets alors que 175 milliards de livres sterling ont déjà été injectés dans le système (voir par ailleurs). Etonnant mais pourquoi pas... Du moment que cela fonctionne : "the International Monetary Fund today gave the all-clear for the Bank of England to step up its electronic money-creation programme as a leading Threadneedle Street policy maker said the benefits of "quantitative easing" were being felt in factories and high streets across the UK". Enfantin comme méthode. On prend une simple feuille Excel, on rajoute 100 milliards dans une colonne, et hop par ici la richesse, ce qui permet de la distribuer aux banques et éviter leur effondrement...
Lire La Suite... RésuméBlogger

jeudi 24 septembre 2009

Réunion d'urgence...

Décidément, rien ne va plus à Londres comme en témoigne ce papier d'Edmund Conaway dans le Telegraph de Londres. Ce dernier explique que la Banque Centrale anglaise a convoqué une réunion de toute urgence en raison du plongeon de la livre sterling... Une réunion de crise pour empêcher la fonte financière de l'Angleterre : "a sign that it fears market participants are starting to lose faith in its efforts to pump cash into the economy". Rappelons que la Banque d'Angleterre a été obligée d'injecter 175 milliards de livres sterling d'argent monopoly, dont 50 milliards au mois d'août en raison de la diminution de sa masse monétaire (voir par ailleurs).

Lire La Suite... RésuméBlogger

dimanche 6 septembre 2009

Si on pouvait revenir en arrière...

Tout le monde parle de l'or en ce moment, y compris nos voisins Anglais. Le site internet www.24hgold.com s'interroge même ouvertement sur le bien fondé de la décision de Gordon Brown d'avoir vendu la moitié de l'or des Anglais (395 tonnes...quand même !) au moment où son cours était au plus bas. De deux choses l'une : soit c'est un homme qui a le sens de faire de très mauvaises affaires, soit il n'avait pas d'autre choix que de tout vendre à n'importe quel prix pour sauver le pays (déjà ?) de la banqueroute. A vous de choisir... Cela veut aussi dire que la Banque d'Angleterre, quand elle imprime ses milliards avec la planche à billets, n'imprime en fait que de la monnaie de singe.
Lire La Suite... RésuméBlogger

jeudi 3 septembre 2009

Libération...

La situation actuelle n'est guère propice aux folies dépensières. Désormais, la mode est plus tournée vers la fourmi que vers la cigale à l'image de cette étonnante information publiée dans le Daily Mail. Ainsi, les Anglais (il y a fort à parier que ce soit pareil en France et en Allemagne) ont remboursé 418 millions de plus qu'ils n'ont emprunté. Une première depuis 1993 selon les statistiques de la Banque d'Angleterre. Cela veut dire quoi ? Que tout le monde veut se libérer de ses emprunts...
Lire La Suite... RésuméBlogger