La Zone euro va mal. Attaqués de toute part par les spéculateurs, ses pays sont obligés les uns après les autres de demander l'aide financière de l'Union Européenne et du FMI. Grèce, Irlande, Portugal et bientôt l'Espagne, voilà autant de pays qui doivent regretter amèrement d'avoir pris la monnaie commune. Du coup, aujourd'hui de nombreux observateurs sont en train de se demander ce qui se passerait si un pays sortait de l'euro. Comme le souligne ce papier publié sur le site News Banques, Simon Hayley, professeur en finance à la Cass Business School voit cette éventualité d'un très mauvais oeil. "Il n'existe pas de retour possible aux monnaies pré-euro : elles ont cessé d'exister, le jour où les Etats ont intégré l'Union Européenne Monétaire. Quitter l'UEM impliquerait la création d'une toute nouvelle monnaie". L'auteur pense que cette idée comme remède serait bien pire que le mal. Les raisons : augmentation du coût des emprunts, obligation de rembourser les créanciers dans une monnaie tout aussi solide que la monnaie originelle et non dans une monnaie nouvellement créée, dépréciation des recettes fiscales,... Que des inconvénients pour Simon Hayley. "C'est peut-être dans l'intérêt des pays les plus forts de pousser les Etats les plus fragiles en dehors de l'UEM pour ainsi former un noyau dur. Mais les pays les plus fragiles pourraient très certainement bloquer ce processus au niveau politique. En outre, cela irait à l'encontre 'd'une union sans cesse plus étroite' qui a été le principe fondateur de l'Union Européenne". Et pourtant Simon Hayley omet une chose : l'absence de remboursement. Pourtant les dettes publiques ou privées ne seront jamais remboursées. C'est mathématiquement impossible. Du coup tous ces "financiers" continuent leur travail de sape afin de faire basculer la démocratie des nations vers un empire oligarchique hors sol à l'échelle mondiale. Pour parvenir à leurs fins, ils n'hésiteront pas à semer crises (on l'a déjà...!), disettes, peurs et pourquoi pas la guerre si le besoin s'en fait sentir. Une fois parvenus à leurs fins, ils siffleront la fin de la "récréation" et remettront les compteurs à 0. Et leurs esclaves qu'on sera tous devenus continueront de chanter leurs louanges...Alors sortir de l'euro ne sera pas chose facile. Il y aura de nombreuses difficultés à résoudre mais ce n'est pas impossible n'en déplaise à Simon Hayley...
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