
Tout ça pour ça... Ou quand la montagne accouche d'une souris. Il est donc libre. "Blanchi" par la justice américaine, Dominique Strauss-Kahn peut sortir tout sourire du tribunal de Manhattan suite au non lieu qu'il a obtenu dans l'affaire Diallo. Il faut dire que tout était joué depuis la veille quand le procureur Cyrus Vance avait décidé de classer cette affaire sans suite. La raison : une plaignante de mauvaise foi comme en témoigne la procédure complète mise en ligne par le site Rue 89. Tout y est : les accusations, les moyens de défense, les contre vérités,... bref, 25 pages de documents officiels traduits par le média français. Mais l'ex-patron du FMI n'en a pas tout à fait fini avec la justice. Il lui reste à comparaître devant le tribunal civil qui statuera sur les éventuels dommages et intérêts qu'il pourrait devoir à sa "victime". De la même façon, la justice française l'attend avec l'affaire Banon. N'en déplaise à tous les "cadors" du PS qui se disent soulagés de le voir sorti de ce mauvais film comme le révèle cet article publié dans le Monde. Quant au principal intéressé, il réserve ses commentaires à son retour en France... Pour notre part, nous trouvons tout cela de bien mauvais goût. De viol, nous sommes passés à un "comportement déplacé" selon les dires de l'avocat Benjamin Brafman repris par le quotidien Libération. Sachant que DSK est resté en tête à tête avec la femme de chambre pendant neuf minutes en cette funeste matinée du 14 mai dernier et que des traces de sperme lui appartenant ont été retrouvés un peu partout, nous ne pouvons conclure que sur deux hypothèses : soit DSK est bien l'auteur d'un viol, soit c'est un sacré "mauvais coup"...
DSK: "C'est la fin d'une épreuve terrible" par LePostfr