La main dans le sac...

De la Libye à la CIA, il n'y a qu'un pas ! On le pressentait mais cela vient de nous être une fois encore démontré par le journaliste Thierry Meyssan. Dans un de ses papiers publiés par le site Voltairenet.org, il nous informe comment les Etats-Unis ont tenté de faire main basse sur 1,5 milliard de dollars en toute illégalité. C'est quoi cette histoire ? La semaine dernière, les Etats-Unis (par la voix de son ambassadrice à l'ONU) ont transmis un document au Comité des sanctions mis en place par la résolution 1970 de l'ONU (dont on vous rappelle le contenu officiel ici...). Dans ce dernier, les Américains informaient le Comité qu'ils allaient prendre trois fois 500 millions de dollars appartenant à l'état libyen pour les transmettre à diverses "officines" chargées d'opérer au mieux la transition comme le révèle le fac similé de l'original. "En clair, les Etats-Unis ont informé le Comité des sanctions de leur intention de s'emparer de 1,5 milliard de dollars qu'ils attribueraient pour un tiers à leurs propres services humanitaires (du type US Aid), pour un second tiers à leurs propres multinationales (Exxon, Halliburton,...) et pour le restant au Temporary Financial Mechanism (TFM), un bureau du Libyan Information Exchange Mechanism (LIEM), lequel n'est qu'un organe officieux créé par Washington et avalisé par le Groupe de contact pour administrer la Libye". C'est grâce à un ambassadeur sud africain que cette petite "magouille" a pu être mise à jour. Mais cet épisode est révélateur d'une bien étrange pratique : les membres du Conseil national de transition (CNT) - ceux que nos médias appellent les rebelles - ainsi que leur fonction publique ne sont que des agents directement salariés par les USA. Bref, la colonisation du pays est bien en cours. Et si on écoute attentivement le journaliste, on comprend mieux pourquoi... La Libye sera le point stratégique de l'Afrique pour le siècle qui vient... De quoi permettre toutes les manipulations et autoriser les Américains à se comporter comme des "voleurs de poules"...

T. Meyssan : le journalisme de guerre / 8 août... par Bonzou

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Un panda pas si sympa...

Encore un mythe qui s'effondre ! Tout le monde connaît Chi-chi ? Non pas le vieil homme qui veut se faire la petite jeune du Conseil général de Corrèze... mais le petit nom du panda servant de logo à la célèbre ONG World Wide Fund for Nature (WWF). Une image présente dans quasiment tous les aéroports de la terre avec une urne dans laquelle on vous invite à y déposer votre obole. Une communication percutante chez les enfants que nous avons été. Figurez-vous que Chi-chi nous fait bien des cachotteries. Cette organisation mondialement reconnue oeuvre pour la protection de l'environnement et est présidée en France par la non moins célèbre navigatrice Isabelle Autissier comme nous en fait part le site Wikipedia. Mais les dernières nouvelles la concernant nous laisse comme un goût amer. Ainsi, comme nous l'enseigne cet article publié sur le site Rue 89, le siège français est vent debout contre la direction de l'ONG et demande ouvertement la démission du directeur général Serge Orru. La raison : on lui reproche sa gestion pour le moins hasardeuse de la structure (un salaire de ministre, des frais non justifiés, des recrutements par copinage et des relations détestables avec les salariés...), le bafouement des valeurs du WWF (l'ONG flirte de plus en plus avec les multinationales au point d'être caution pour de nombreux labels industriels sur le soja, les biocarburants et l'huile de palme) et des ambitions politiques (il se verrait député EELV en 2012). Bref, le patron semble être un bien curieux personnage mais Isabelle Autissier lui trouve toutes les qualités. "Le WWF a grandi très vite, sous la direction de Serge Orru. Des salariés ont du mal de passer à passer de la petite association à la grande structure. A eux de s'aligner...". Pourtant la navigatrice aurait du regarder la télévision allemande. Elle aurait vu comment agissait son organisation en Indonésie. C'est la chaîne publique ARD qui a eu la très bonne idée de diffuser le documentaire "Le pacte avec le panda", à nous faire prendre conscience et à nous intéresser à cette "nébuleuse". Après quelques recherches, nous n'avons pas été déçus... Cette "respectable" organisation n'est pas aussi claire que Isabelle Autissier le laisse entendre. Comme nous l'apprend cet article publié par le site Solidarité et Progrès, "le WWF se met au service d'entreprises clairement douteuses pour leur permettre d'obtenir des 'certificats de développement durable'". Tout y passe : expulsion massive de populations en Inde et en Indonésie, pollution, non traitement des eaux, corruption,... N'en jetez plus ! Mais ce n'est pas tout. A tous les conspirationnistes : il se trouve que nous trouvons des informations incroyables sur le site anglais de Wikipedia. Fondée par un Huxley (le frère de l'autre et de son chef d'oeuvre "le Meilleur des Mondes") un 11 septembre 1961 (tiens tiens...), elle fut au démarrage financée par un Rockfeller (de quoi commencer à s'inquiéter...). Elle fut présidée à l'origine par le duc Philip d'Edimbourg (le mari de la reine d'Angleterre) et son alter ego le prince Bernhard des Pays Bas (un ancien nazi...!). Bref un bien bel ensemble qui a fait se dresser les cheveux des millions d'Allemands qui ont regardé ce documentaire. Mais le meilleur est bien pour la fin. "Le WWF exploite lui-même un fonds d'investissements, le Living Planet Fund Management Company, domicilié au Luxembourg, opérant depuis la Suisse et avec comme relais la banque impériale britannique HSBC". Le pire c'est que c'est un fond qui achète des dettes européennes comme le stipule son site. Bref, un Vampire spéculateur qui est en train de tous nous affamer. A commencer par les Grecs... Chapeau bas Messieurs. Décidément vous détruisez tout même nos rêves. Pour notre part Chi-chi est mort ce soir...

Urgence Climat : La Compilation du WWF par WWF_France

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Pour ceux qui doutent encore...

Les Américains sont derrière la révolte des pays arabes. On s'en doutait, la presse américaine le confirme. C'est un long papier publié par le New York Times qui nous révèle comment certaines institutions américaines ont joué un rôle majeur dans les soulèvements populaires. Parmi celles-ci : l'ONG Freedom House basée à Washington et les International Republican Institute et National Democratic Institute, les organisations affiliées au deux grands partis américains. D'après le journaliste, ces formations financent et forment depuis plusieurs années des militants prodémocratie dans la région. Elles ont notamment apporté leur soutien au mouvement du 6 avril en Egypte, au Centre pour les Droits de l'Homme de Bahreïn ainsi qu'au jeune leader yéménite Entsar Qadhi. N'oublions pas que la CIA a déjà pratiqué de cette façon pendant la guerre froide. Comme quoi rien n'a changé chez les "impérialistes" yankee. Le gendarme du monde tente toujours de redistribuer discrètement les cartes à leur seul profit. Mais cette-fois ci, cela risque de se voir... et de se faire savoir...

Quand la CIA infiltrait la Culture 1/3 par Super_Resistence

Quand la CIA infiltrait la Culture 2/3 par Super_Resistence

Quand la CIA infiltrait la Culture 3/3 par Super_Resistence

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Les insurgés de la Terre...

De plus en plus de jeunes se sentent concernés par la défense de l'environnement. Certains sont même devenus des "terroristes" de la cause, prêts à faire n'importe quoi pour protéger la planète. Mais le système s'en accommode. Leurs actions radicales servent de prétexte aux Etats pour criminaliser la désobéissance civile. Au point que le FBI en fait sa seconde menace pour la sécurité intérieure après Al Qaïda. Du coup, leur répression est sans appel. Sous la pression des lobbys industriels, le gouvernement américain a étendu le Patriot Act à ces contestataires d'un nouveau genre, amenant des avocats et des ONG comme Greenpeace à s'émouvoir des dérives liberticides régnant aux Etats-Unis et en Europe. Bref, le système doit perdurer coûte que coûte. Il se gausse de démocratie...sous réserve que les gens acceptent et respectent ses règles comme des moutons bien pensants...

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Dangereuse collusion...

Ou le mariage de la carpe et du lapin. Comme nous le dévoile ce papier publié par la Pravda reprenant un article paru dans The Nation, la firme de mercenaires Xe (anciennement la sinistre entreprise Blackwater, le bras armé des forces américaines en Irak pour la réalisation des basses oeuvres) aurait été rachetée par la multinationale Monsanto. "A report by Jeremy Scahill in The Nation (Blackwater's Black Ops, 9/15/2010) revealed that the largest mercenary army in the world, Blackwater (now called Xe Services) clandestine intelligence services was sold to the multinational Monsanto. Blackwater was renamed in 2009 after becoming famous in the world with numerous reports of abuses in Iraq, including massacres of civilians. ... According to Scahill, business with multinationals, like Monsanto, Chevron, and financial giants such as Barclays and Deutsche Bank, are channeled through two companies owned by Erik Prince, owner of Blackwater : Total Intelligence Solutions and Terrorism Research Center". Une société de mercenaires intervenant pour le compte de multinationales, cela en dit long sur la guerre économique qui fait désormais rage sur la planète. Surtout quand celle-ci, sous couvert de sociétés écrans est désormais la propriété du n°1 mondial de l'alimentation transgénique. De plus, l'ONG Via Campesina nous apprend que la fondation Gates (celle mise en place par le patron de Microsoft) a investi à hauteur de 23 millions de dollars dans le capital de Monsanto. "It is a mariage between the two most brutal monopolies in the history of industrialism : Bill Gates controls more than 90% of the market share of computing and Monsanto about 90 % of the global transgenic seed market". Cela ressemble à s'y méprendre à la privatisation des politiques alimentaires par un cartel de multinationales qui nous y poussera de gré ou de force...

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