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mercredi 19 octobre 2011

Maman les petits bateaux...

La crise a beau touché tous les pays occidentaux, il faut que le business continue... malgré tout. Or, quelle est la famille de produits permettant de trouver toujours des acheteurs à travers le monde quel que soit l'état financier de leurs comptes ? Réponse : l'armement évidemment. Une valeur sûre pour nos exportations françaises... Même si le client final est en train de sombrer dans une quasi-faillite généralisée ! Souvenez-vous : il y a à peine deux semaines, nous vous relations le fait que la Grèce réfléchissait à s'équiper en chars américains Abrams (voir par ailleurs). Suite à l'incrédulité généralisée, cette information a été en partie vérifiée et mise à jour suite à l'enquête du journaliste Jean Quatremer, le correspondant de Libération en siège à Bruxelles comme le révèle son post publié sur son blog. Il n'empêche que ce type de nouvelle a certainement dû donner des idées à notre "omniprésident chef des armées". En effet, Nicolas Sarkozy a décidé de relancer notre économie en faisant la même chose. A savoir vendre des frégates à la... Grèce ! Provoquant ainsi une énorme colère chez nos voisins allemands comme le souligne cet article publié par le Spiegel. "Selon nos informations, la France livrerait deux à quatre nouvelles frégates à la marine grecque, permettant à la nation surendettée de reporter le paiement (300 millions d'euros par navire) d'ici cinq ans". Imaginez la tête de Angela Merkel en lisant cet article. Alors que les Allemands sont en train de sponsoriser à fonds perdus la Grèce, ces derniers utilisent leur pognon pour acheter des armes françaises. D'ores et déjà, la multinationale ThyssenKrupp a mis en garde les chantiers navals français DCNS d'un dépôt de plainte auprès de l'Union Européenne. Il n'y a pas à dire : le prochain sommet européen risque d'être agité... Et dire qu'ils nous ont seriné pendant des années en nous expliquant que l'Union Européenne allait favoriser la création de gigantesques entreprises européennes permettant de rivaliser contre n'importe quel concurrent à travers le monde... Là aussi, on nous aurait menti...?

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mercredi 19 janvier 2011

Au coeur d'un géant...

La Corée du Sud n'en finit plus d'étonner. Alors qu'en 1960, son PIB était comparable à celui d'un pays sous-développé, il est aujourd'hui presque équivalent à celui de l'Espagne. La richesse du pays : aucune dans le sol mais des mastodontes de l'exportation. Parmi ceux-ci : le conglomérat Samsung. Le slogan du président de l'entreprise dans les années 90 était : "changer tout sauf votre femme et vos enfants !". Du coup, tout a changé. Samsung est devenu une entreprise universelle, présente sur de nombreux marchés, de la construction d'immeubles aux chantiers navals, de l'électronique au nucléaire. Aujourd'hui, elle représente 20% du PIB coréen. Quant à ses bénéfices, ils sont supérieurs à ceux d'Apple, de Google et de Microsoft réunis... Il n'en demeure pas moins que le libéralisme forcené présent en Corée du Sud en fait le leader mondial pour le nombre de suicides. Relation de cause à effet ? De plus, les Coréens ont mis tous leurs oeufs (ou presque !) dans le même panier. Est-ce vraiment bien raisonnable ?

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mardi 5 octobre 2010

Message bien reçu...

Alors que le gouvernement anglais a décidé de réduire de façon drastique les budgets des différentes administrations, il en est une qui a bien reçu le message. Il s'agit de la défense. Avec une diminution de 20%, les militaires ont du trouver des astuces. Comme nous le confirme cet article du Daily Mail, on a donc fait appel à des travailleurs polonais afin de poursuivre le programme de constructions navale prévue (deux navires de 65.000 tonnes). Il faut dire que le polonais a un gros avantage sur le britannique : il coûte presque moitié moins cher (8 livres de l'heure au lieu de 15 pour le salarié anglais). Autant dire que les ouvriers des chantiers navals britanniques en ont gros sur la patate au point de reconnaître que c'est la première fois depuis le XIVème siècle que des migrants sont appelés en masse pour aider à la construction de bâtiments de la Royal Navy. Une espèce de délocalisation interne en quelque sorte...

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lundi 2 novembre 2009

Développer le futur...

"Développer le futur" tel est l'adage du géant allemand Thyssen-Krupp. Pour ce qui est de ses salariés, le futur a un goût amer. En effet, la multinationale sidérurgique a confirmé la "sortie de crise" en annonçant le licenciement de 20.000 personnes supplémentaires après les 12.000 postes sabrés cette année comme nous le révèle cet article de Der Spiegel. Cette "charrette" va voir une première vague de 10.000 personnes en Allemagne, puis une seconde vague sera effective ensuite en 2010. On dirait que c'est aussi la crise chez Angela Merkel. Mais la question fondamentale est : que vont devenir ces millions de chômeurs et comment vont-ils faire pour rembourser leur prêt immobilier ou leurs crédits à la consommation ?

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