Mauvais présages...

L'Histoire est un éternel recommencement... et le restera ! Ce Britannique aurait du s'en souvenir lorsqu'il a baptisé son bateau "Titanic II". Alors qu'il venait de le mettre à l'eau, Mark Wilkinson s'est aperçu que celui-ci avait une voie d'eau. La suite : vous la connaissez... Le rafiot d'occasion coula d'un seul coup dans le port de West Bay dans le Dorset comme nous l'enseigne ce papier publié par le Telegraph de Londres. Il est parfois des fantômes dont il vaut mieux se méfier...

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Plus bas que bas...

Cela fait longtemps que l'on n'en avait pas parlé sur ce blog. Et pourtant cet indice avancé représente une mesure précise de la "reprise en cours" : l'index Baltic Dry. En août 2009, cet indice était mesuré à hauteur des 2.800 points (voir par ailleurs). 18 mois plus tard, il affiche une santé de "comateux en phase terminale" : 1.500 points comme le révèle ce papier publié sur le site Zonebourse. "Le Baltic Dry Index (BDI) permet de mesurer l'évolution du coût du fret maritime à l'aide de 26 espaces maritimes. Coté en dollar à la bourse de Londres, il progresse si le trafic maritime des matières premières augmente et inversement". On peut donc en déduire que l'effondrement de cet indice est une très mauvaise nouvelle pour ceux qui croient aux lendemains qui chantent...

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Message bien reçu...

Alors que le gouvernement anglais a décidé de réduire de façon drastique les budgets des différentes administrations, il en est une qui a bien reçu le message. Il s'agit de la défense. Avec une diminution de 20%, les militaires ont du trouver des astuces. Comme nous le confirme cet article du Daily Mail, on a donc fait appel à des travailleurs polonais afin de poursuivre le programme de constructions navale prévue (deux navires de 65.000 tonnes). Il faut dire que le polonais a un gros avantage sur le britannique : il coûte presque moitié moins cher (8 livres de l'heure au lieu de 15 pour le salarié anglais). Autant dire que les ouvriers des chantiers navals britanniques en ont gros sur la patate au point de reconnaître que c'est la première fois depuis le XIVème siècle que des migrants sont appelés en masse pour aider à la construction de bâtiments de la Royal Navy. Une espèce de délocalisation interne en quelque sorte...

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Fin de shopping...?

On avait déjà abordé sur ce blog l'indice mesurant le transport de marchandises par voies maritimes : le Baltic Dry Index. Mais il y en a un autre tout aussi intéressant en ce moment : le China Containerised Freight Index (CCFI). Comme nous en informe ce papier de SeatradeAsia repris par le site HellenicShipping News, cet indice qui mesure les échanges maritimes et containers chinois "a baissé pour la première fois depuis juin". "Despite lines reporting increased volumes and some being successful with rate increases this news will be a hammer blow for the industry. The CCFI takes data from the leading 20 lines operating out of China. Its numbers have been consistently in line with the fortunes of the container sector over the years, especially since China accounts for one in two boxes moved. With container shipping often a precursor of the world economy, the drop in the CCFI has some analysts suggesting the global economy could be in for a nasty double dip recession". On dirait que les Chinois en ont terminé avec leurs achats à travers le monde...

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En cale sèche...

La crise modifie profondément le rapport entre l'offre et la demande. C'est valable pour presque toutes les industries dans presque tous les pays. Après l'Allemagne qui a recours massivement au chômage technique, c'est la Hollande qui a décidé de "réduire sa capacité fluviale de 30%" comme nous en informe cet article de www.battellerie.org. Autrement dit les Pays-Bas vont diminuer le parc de péniches de 30%. Selon Koen Heinen, "cela permettra de rééquilibrer l'offre et la demande à l'horizon 2015". Comme quoi on n'en a pas fini avec la récession malgré ce que l'on veut nous faire croire...

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Un marché en plein boom...

La crise ne touche pas tous les marchés de la même façon. Il y en a certains qui font mieux que résister voire qui sont en plein essor. C'est le cas notamment des "repos boats" : ce sont des bateaux saisis puis revendus par une banque... Avec la crise, ce marché a été totalement bouleversé du fait du nombre de yachts, de bateaux, de voiliers,...saisis puis revendus d'occasion par les banques. De ce fait, les prix sont en chute libre et certains constructeurs vendent désormais deux yachts pour le prix d'un ! Pour s'en persuader, il suffit de faire une recherche sur google pour voir la quantité de sites proposant des bateaux en seconde main comme par exemple le site www.yachtauctions.com. Si vous cherchez un yacht bon marché, c'est le moment d'y penser.

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Silence...on coule...

On ne cesse de nous le répéter : la reprise est là et désormais tout va aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. Le problème, ce sont ces petites informations tout à fait factuelles qui nous disent le contraire. Ainsi, cet article publié par Bloomberg et titré sobrement : "les prix du transport maritime chinois se sont écroulés de 50%".

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Sortie de crise pas si claire...

La reprise est là pour certains mais pas pour Ambrose Evans-Pritchard. Dans son papier publié dans le Telegraph, il nous rappelle que : "les exportations japonaises vers les USA ont baissé de 39,5% en juillet 2009 et celles vers la Chine de 26,5%" et : "que le Baltic Dry qui mesure les échanges maritimes s'effondre depuis 11 semaines, passant de 4.290 à 2.778 points". Comme on peut le constater, il y a mieux comme sortie de crise. De plus, il se demande si cette fois ce ne sont pas les banques chinoises qui enlèvent le tapis sous les pieds du commerce international... En d'autres termes, il nous suggère de mettre un casque et de se préparer à un futur effondrement, reprenant à son compte les prévisions de Nouriel Roubini. Il conclut par cette phrase particulièrement sibylline : "I am absolutely convinced that those who think we can return to the status quo ante of the credit bubble, as if nothing has happened, are delusional".

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