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vendredi 25 mars 2011

Le scénario du pire...

Comme on le sait, les agences de notation ont été largement montrées du doigt en 2008 pour n'avoir pas su prévoir la crise. Il faut croire qu'elles ont retenu la leçon tant elles mettent aujourd'hui de l'empressement à dégrader la note des pays en difficulté. Mieux, elles se mettent à publier des prévisions macro-économiques. Chaud devant ! Comme nous l'enseigne cette dépêche de l'AFP, l'agence de notation Standard and Poor's fait planer la menace d'un scénario catastrophe. Présentant son rapport comme une "simulation", elle se demande ce qu'il adviendrait si la crise s'aggravait pour ressembler à celle de 1929. En résumé : trois chiffres, un PIB qui chute de 20%, un chômage qui grimpe à 25% et des bourses qui s'effondrent de 70%. Avec de telles prévisions, on comprend mieux pourquoi elle dégrade plus vite que son ombre... Il n'en reste pas moins que cette agence met en avant les difficultés de la Zone euro sans pour autant se pencher sur l'économie américaine qui est bien plus mal en point. Alors prévisions ou propagande...? Pendant ce temps, la colère monte au sein des pays de la Zone euro comme en témoigne cette manifestation européenne à Bruxelles...


Manifestation à Bruxelles avant le sommet..... par nocommenttv
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mercredi 15 décembre 2010

2010 ou la récession de 1929 en plus lent...

Il paraît que la crise est derrière nous. Ah bon ? Comme le souligne ce papier publié sur le blog le Billet du Trader, l'attitude optimiste consiste à croire que les gouvernements parviendront atténuer la violence des chocs, à les diluer dans le temps, à grands coups de programmes de stimulus, de plans de soutien, de quantitative easing, et de dettes publiques. Des pommades appliquées sur une jambe de bois. Comme un air de déjà vu entre ce qui s'est passé en 1930 et aujourd'hui. De nombreux économistes ont relevé de nombreuses similitudes entre les deux plus importantes crises du capitalisme. Elles sont apparues toutes les deux après une hausse des marchés, alimentée par une spéculation effrénée. A cela s'ajoute l'effet de richesse lié à l'immobilier (on achète une maison pour la revendre plus chère et utiliser la plus-value pour financer son mode de vie). "La pierre est restée une machine à liquidités tant que le marché était haussier. Et puisqu'il était haussier, les génies de Wall Street se sont dits qu'il fallait en faire profiter la majeure partie de la population : ils ont donc inventé les prêts à haut risque. Jusqu'au moment où ces personnes ont commencé à ne plus rembourser leurs hypothèques". Les mêmes causes et les mêmes conséquences ou presque. La crise de 2010 est moins visible que celle de 1930. A coup de stimulus, les gouvernements peuvent retarder les échéances mais comme ces mesures sont à court terme, elles n'empêcheront pas le long krach qui nous attend. Bref avec toutes les mesures de soutien, une impression se précise : la crise boursière actuelle est une réplique de celle des années 30, mais en plus lent. Comme si ce qui se passait en une journée à l'époque se passe en une semaine aujourd'hui. "L'expérience de la Grande Dépression des années 1930 montre qu'un effondrement des marchés est suivi par une reprise, mais qu'elle n'est pas durable, car les fondamentaux n'ont pas été réparés". C'est probablement ce qui se passe aujourd'hui...

retrouver ce média sur www.ina.fr
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vendredi 22 octobre 2010

Les chiffres à ne pas montrer...

Durant la Grande Dépression, le chômage américain avait atteint des niveaux records. Or, d'après cet article du blog The Burning Platform, si les méthodes de calcul en 2010 étaient restées les mêmes qu'en 1932, le chômage atteindrait un taux compris entre 22,5% et 25%. Au lieu de cela, les chiffres officiels, repris dans tous les médias, parlent d'un taux de chômage de 9,6%. Vous avez dit bizarre ? Il est certain que si officiellement on ne compte plus : les personnes ayant renoncé à chercher un emploi, les travailleurs découragés et les travailleurs contraint à des temps partiels, on arrive à ce chiffre qui est loin d'être le reflet de la réalité. Et en France, on le comptabilise comment le chômage ?
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lundi 11 octobre 2010

La pomme ne nourrit plus...

New York City...la plus grande ville des Etats-Unis. La ville de tous les délires, la mégapole de tous les espoirs. Celle où tout est permis ! Malheureusement elle ne fait plus recette. Comme nous en informe cette dépêche de Reuters reprise dans un papier de CNBC, le revenu des habitants est en baisse pour la première fois depuis 70 ans. Autant dire que la dernière fois qu'une telle situation s'était produite c'était pendant la Grande Dépression des années 30. "Il faut donc se rendre à l'évidence, l'économie mondiale est entrée dans une phase de dépression, et comme c'est toujours le cas dans une situation de cette ampleur, elle n'en ressortira qu'au bout d'une assez longue période de vaches maigres. Fort probablement, une dizaine d'années comme ce fut le cas la dernière fois". Remarquez que les autorités continuent malgré tout de nous parler de "reprise" ou de "sortie de crise". En effet, elles connaissent trop bien les effets des mauvaises nouvelles notamment sur une population toujours prompte à réagir violemment. Elles préfèrent mentir pour continuer à aller à la pêche aux voix. Démagogie quand tu nous tiens ! De plus, les autorités ont le devoir de ne pas parler pour ne pas aggraver une situation déjà désespérée. La vertu se trouve donc à légitimer le vice. En résumé, pour s'informer, mieux vaut le faire soi-même. Certains sont condamnés à subir la situation sans jamais rien y comprendre, d'autres finiront par la comprendre mais trop tard pour en tirer des conclusions utiles, alors que d'autres encore parviendront à tirer leur épingle du jeu et se mettre à l'abri... Le but de ce blog est de les y aider...

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lundi 20 septembre 2010

Il faut bien un responsable...

Il fallait bien que cela arrive. Ou comment certains historiens américains sont en train de réécrire l'histoire. C'est le site nationaliste américain Voxeu qui lance un pavé dans la mare en se demandant si finalement la France n'est pas responsable de la Grande Dépression de 1929. Comme on l'a appris, cette dernière est la résultante de ce qu'on appelle la déflation. Ainsi, une même somme d'argent permettait d'acquérir de plus en plus de biens au fur et à mesure de la chute des prix. Du coup, plus personne n'acheta rien et la consommation s'effondra. Quant aux entreprises, elles préférèrent garder leurs biens sous forme de monnaie plutôt que sous forme d'actifs productifs ce qui fit chuter les investissements. Un destructif cercle vicieux qui durera plusieurs années. Les cours de bourse s'effondrèrent entraînant la ruine de nombreux épargnants, le chômage atteint des niveaux inégalés et entraîna des faillites bancaires par centaines, les gens ne pouvant plus rembourser leurs emprunts. Pour Douglas Irwin, tout n'est pas aussi simple. Certes les USA ont joué un rôle dans cette crise du fait de leur politique monétaire mais celui-ci est largement partagé par la France qui pendant la période allant de 1926 à 1932 augmenta ses réserves d'or de 7 à 27%. "A large body of research has linked the gold standard to the severity of the Great Depression. This column argues that while economic historians have focused on the role of tightened US monetary policy, not enough attention has been given to the role of France, whose share of world gold reserves soared from 7% in 1926 to 27% in 1932. It suggests that France's policies directly account for about half of the 30% deflation experienced in 1930 and 1931". Il n'y a pas à dire : les relations franco-américaines sont au beau fixe...


1929 - Les mécanismes menant à la guerre mondiale - PART 1
envoyé par MinuitMoinsUne. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

1929 - Les mécanismes menant à la guerre mondiale - PART 2
envoyé par MinuitMoinsUne. - Regardez les dernières vidéos d'actu.
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dimanche 25 octobre 2009

Chômage de masse...

Nous sommes en 1929 ! La crise nous montre toute sa force destructrice sur l'emploi. C'est en Angleterre que cela se passe, plus précisément à Londres où la semaine dernière, plus de 5.000 personnes ont attendu pendant trois heures en file indienne sur plus d'un kilomètre pour pouvoir entrer à un salon de l'emploi comme nous le montre cet article du Sun. Rendez-vous compte : 5.000 personnes ! Il faut dire que le pays vient de perdre 88.000 emplois en quelques semaines. Dans le même ordre d'idée, une simple petite annonce a engendré la présentation de 500 candidatures pour un travail de secrétariat dans une PME de transports américaine. Selon ce papier de Michael Luo publié dans le New York Times, ce job est payé 12 dollars, soit 9 euros de l'heure. 500 personnes pour une place ? Autant dire que la pression est sur le salarié. Il faut dire que l'entreprise a eu 300 mails avec CV en une seule journée (!), et le fax a consommé tout le papier avec 200 autres CV. Sans tenir compte les appels au point que le patron n'avait jamais vu cela de sa vie. Il n'y a pas à dire, c'est Gerald Celente qui a raison. A titre indicatif, une société parisienne a reçu 25 CV pour un poste d'assistante. La crise n'est pas encore arrivée en France, cela se voit...


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dimanche 30 août 2009

80 ans après...

Voici un très bon site internet avec des graphiques de la crise de 1929. On peut y voir combien le Dow Jones de 1929 colle à celui de 2009.
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vendredi 21 août 2009

1929 - 2009...une étrange ressemblance...

Un graphique vaut bien des discours. Le site Businessinsider nous permet de nous situer par rapport à la grande Dépression de 1929, mais aussi par rapport aux crises de 1974 (premier choc pétrolier) et 2002 (bulle internet). Autant dire que nous sommes loin d'avoir touché le fond.
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