Astronomique...

Un gouffre de plus en plus gigantesque... Voilà en substance comment définir le montant de la dette américaine tant le chiffre annoncé est à peine croyable. Et pourtant, il émane bien d'une personnalité "officielle". Connaissez-vous Laurence Kotlikoff ? Comme le rappelle le site Wikipedia, cet ancien conseiller économique de Ronald Reagan est particulièrement pessimiste quant à l'avenir de son pays. Au point de voir la situation financière américaine similaire à celle d'un "Enron géant". Rien que cela... Il a ainsi calculé que la véritable dette de l'état fédéral est de près de 211.000 milliards de dollars. Pour lui, les 14.000 milliards de dollars, évoqués par tous les bien pensants du système, ne sont en fait que la pointe immergée de l'iceberg comme il le déclare dans cet article publié par le site de la National Public Radio. D'après lui, le monde se concentre sur la dette publique mais ignore le montant des autres dettes, garanties et promesses décrétées par Obama. On comprend mieux dès lors sa solution : soit augmenter les impôts des deux tiers, soit diminuer de 40% les dépenses... Entre la peste et le choléra, c'est de toutes les façons le peuple qui morflera...

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L'étau se resserre...

Les caisses de l'état sont vides et il ne sait plus quoi faire ! Barack Obama est toujours suspendu à la signature d'un accord avec les républicains sur le relèvement du plafond de la dette. Or entre les deux parties c'est l'incompréhension la plus complète comme le souligne cette dépêche AFP. Pour les uns, il y aura accord si le gouvernement limite ses dépenses et sabre dans les budgets sociaux tandis que pour le président Obama, il ne peut y avoir de coupes budgétaires sans augmentation d'impôts. Bref, un vrai dialogue de sourds qui commence à faire peur à tout le monde. A commencer par Helicopter Ben comme il l'a déclaré dans cette dépêche AFP reprise par le Point. Il n'a plus un rond pour faire tourner la boutique et il le clame haut et fort. "Le président de la banque centrale américaine - la Fed - Ben Bernanke, a averti qu'un défaut de paiement des Etats-Unis entraînerait des problèmes énormes pour le pays et une crise majeure à l'échelle mondiale". Il est vrai que les Chinois l'ont mis en garde en lui "interdisant" de réaliser un troisième "quantitative easing". Ils en ont assez de voir leurs avoirs libellés en dollars se déprécier plus vite qu'une voiture à la cote Argus. Autant dire qu'au sommet du pouvoir américain, le pessimisme est de mise. Ce qui n'a pas échappé à l'agence de notation Moody's (celle qui nous fait tant de misère en Europe). Cette dernière vient de placer les perspectives du pays sous surveillance en l'avertissant d'un prochain déclassement si rien n'est fait comme le rapporte cette dépêche Reuters. Pendant ce temps là, les retraités du pays sont au pain sec et risquent de le rester encore très longtemps... Cette situation est devenue intenable pour la population. L'ensemble du système financier international est en train d'échapper à tout contrôle du fait de plusieurs décennies d'endettement exponentiel américain sans limites, sans contraintes et sans morale. Les Vampires, qui ont eu l'habitude de vivre au crochet du monde par le seul privilège du dollar vont sans aucun doute se vautrer dans les mois qui viennent. Des risques de bouleversements majeurs sont donc à craindre. Chez eux mais aussi chez nous...

Caisses des retraites vides aux USA par UPR-DJAMELITO

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Vous avez dit pessimisme...

Comme vous le savez, on a l'habitude sur ce blog de suivre les interventions géopolitiques de l'économiste Hervé Juvin qu'il livre mensuellement sur le site Realpolitik. Sa dernière sortie date du mois de décembre dans laquelle il revient sur le pessimisme voulu ou subi des Européens. En résumé, le monde moderne nous assomme quotidiennement d'injonctions contradictoires pour nous faire con...sommer (produits, services,...). Bref, on crée artificiellement des besoins car l'offre crée la demande. C'est ce système qui est un mal profond, qui nous revient à la surface en ce moment et qui entraîne ce que l'on peut appeler le pessimisme européen...

Un pessimisme européen ?
envoyé par realpolitiktv. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

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Sous surveillance...

Les traders ont de plus en plus de mal à cerner les marchés. Dans la mesure où ceux-ci ont tous été alimentés avec de l'argent tombé du ciel, la moindre nouvelle pessimiste pourrait provoquer un effondrement. Du coup, comme le souligne ce papier publié par le New York Times, les puissants ordinateurs de Wall Street scrutent et analysent tout ce que la toile compte en blogs, sites, tweets pour définir une stratégie d'investissement. Il faut clairement étudier les tendances pour être certain de ne pas se tromper. Autant préciser que si les robots lisent attentivement ce blog, ils risquent de tomber en panne et de donner la migraine à leurs propriétaires tant nous pensons que tous les marchés ont été vérolés par une spéculation effrénée qui vont nous conduire vers une apocalypse annoncée...

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Sagesse retrouvée...

Bientôt la période de Noël avec son cortège de dépenses pour les cadeaux, l'alimentation, le décor,... Pourtant comme le souligne ce papier publié par le Figaro, la hotte du Père Noël devrait se faire plus légère cette année, dans la plupart des pays européens. De nombreux consommateurs, touchés au porte-monnaie par la rigueur, prévoient d'acheter "malin". "Le pessimisme s'installe, décrypte Antoine de Riedmatten, associé chez Deloitte. Après la crise de 2008 et l'espoir déçu d'un rebond, 62% des Français continuent de penser que leur pays est en récession. Ils ont perdu l'espoir d'une reprise en 2011, et pour la première fois, craignent majoritairement pour leur emploi". Une bien mauvaise nouvelle pour le gouvernement (qui comptait sur la consommation des ménages) mais une saine approche de la part des Français... La France et ses habitants... ou le bon sens près de chez vous...

Le budget de Noël en baisse
envoyé par BFMTV. - L'actualité du moment en vidéo.

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Moral dans les chaussettes...

On dirait que la reprise américaine n'est plus qu'un leurre pour gogo en mal d'optimisme. En tout cas, les patrons américains ont le moral dans les chaussettes à en croire ce papier publié sur le site CNBC. "The Business Council, a group that counts 150 chief executives of the largest US corporations as its members, said that only a third of the CEOs who participated in its latest survey believe their own industry will improve over the next six months-down from two-thirds back in May, when it last polled them". Il n'y a plus qu'un tiers des grands patrons qui pensent que les affaires vont s'améliorer lors des prochains mois. 50% d'entre eux pensent que la croissance américaine sera comprise entre 2,1 et 3% à la fin de l'année alors que l'autre moitié pense que le PIB sera compris entre 0,1% et 2%. En tout cas, un consensus se dégage avec les trois quart des chefs d'entreprises qui hésitent quant à la capacité de l'économie américaine à croître encore. Il faudrait peut-être leur envoyer Madame Lagarde pour quelques semaines histoire qu'ils puissent voir à nouveau tout en rose...

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Vision brutale du monde à venir...

Autant le savoir, le monde va être agité dans les prochaines années. Ce sont les sombres prédictions développées par Christian Saint-Etienne dans son dernier livre "Guerre et paix au XXIème siècle". Qui est Christian Saint-Etienne ? Selon Wikipedia, c'est un économiste et un analyste politique. Européiste et mondialiste convaincu, il n'en demeure pas moins extrêmement pessimiste quant au futur immédiat de l'Europe. Dans sa dernière intervention télévisée sur le plateau de Michel Field sur LCI, il s'est laissé aller à décrire le monde de demain. A savoir une guerre sans merci entre les Etats-Unis et la Chine (première puissance mondiale en jeu oblige !) puis un rapprochement futur pour former un nouvel ordre mondial. Quant à l'Europe, sa faiblesse stratégique va coûter extrêmement chère. Pourtant, d'après lui, l'Europe a le potentiel d'être un acteur majeur mais sa faiblesse politique la paralyse et l'empêche de jouer un rôle. Quant à moi et vu ce que je vois tous les jours, je pense très sincèrement que d'ici les cinq prochaines années, il n'y aura plus d'euro, ni d'Union Européenne, ni de dollar depuis longtemps. Heureusement que la bureaucratie européenne n'a ni armée, ni police pour imposer de force sa volonté et vouloir se défendre...

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Pessimisme américain...

Les Américains sont de plus en plus pessimistes sur l'avenir. C'est le résultat d'un sondage repris dans cet article du Wall Street Journal. On y apprend notamment que 46% des gens interrogés pensent qu'il faudra attendre 2013 ou après pour constater une amélioration. Ils n'étaient que 34% au mois de mai et 19% en début d'année. De fait, cette incertitude entraîne des conséquences sur la consommation. 39% des personnes ont déclaré qu'elles allaient restreindre leurs dépenses, 48% allaient les maintenir et seulement 8% allaient les augmenter. Alors que la consommation est le premier moteur de la croissance américaine, autant dire qu'avec de tels sondages la reprise n'est pas pour demain de l'autre côté de l'Atlantique...

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