Effet d'annonce...

La société américaine Molex refait parler d'elle et pas vraiment en bien. Alors qu'elle avait refusé de financer le plan social suite à la lutte des salariés de l'usine de Villemur sur Tarn (voir par ailleurs), on apprend aujourd'hui que dans le même temps, elle vient de réaliser un bénéfice de plus de 75 millions de dollars et va par conséquent, augmenter le dividende des actionnaires de près de 15% comme le souligne ce papier publié par le quotidien Libération. Autant dire que la pilule a du mal à passer chez tout le monde y compris chez notre ministre de l'Industrie, Christian Estrosi. Ce dernier vient de demander aux constructeurs français, Renault et PSA, de boycotter à l'avenir cette entreprise. Le problème : les deux constructeurs n'ont quasiment aucune relation d'affaires avec la multinationale américaine. Autant dire que ce genre de déclaration représente uniquement un effet d'annonce tout ce qu'il y a de plus démagogique. Les ex-salariés apprécieront...

Molex : Christian Estrosi appelle au boycott
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Il va falloir choisir...

Eric Zemmour, le libre penseur qui intervient sur RTL, vient de réaliser d'après moi, sa meilleure chronique. Il revient sur la mondialisation et sur les scandales de Molex et de Ryanair qui d'après lui devraient faire la une des journaux. Tout ce qu'il dit là est pertinent. Le status quo économique qui règne depuis 40 ans doit être balayé sinon c'est le FMI qui risque de choisir pour nous. Comme il l'a fait en Grèce...

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Effet papillon...

Quand on reparle des salariés de Molex et surtout de leurs patrons. Souvenez-vous : l'année dernière, l'entreprise Molex a été l'un des emblèmes de la crise financière. Appartenant à des fonds de pension américains, Molex était une des premières victimes de ces Vampires. Alors que l'usine de Villemur-sur-Tarn produisait des connecteurs automobiles pour Peugeot et Renault (carnets de commandes pleins, brevets innovants,...), la production a été délocalisée et l'usine avait été fermée purement et simplement presque du jour au lendemain laissant sur le carreau 300 employés sans aucune indemnités. Après de nombreux pourparlers et manifestations, les salariés avaient eu le droit de se voir offrir un plan social. A croire que c'était une dépense de trop pour ces hedge-fund. Comme nous l'indique ce papier du Parisien, les dirigeants de Molex ont cessé de payer car ils n'ont pas apprécié que certains salariés se défendent devant les prud'hommes. Décidément les entreprises anglo-saxonnes ont une conception bien étrange du droit social. Mieux vaut le savoir si vous cherchez un job...

Les ex-salariés Molex aux prud'hommes (Toulouse)
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ALERTE MOLEX
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