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mercredi 22 juin 2011

Pour un débat sur le libre échange...

Comme on peut le voir depuis de nombreux mois sur ce blog, le libre échange est l'une des causes majeures de notre déclin économique. Du coup, ils sont de plus en plus nombreux parmi les économistes les plus réputés à exiger une politique protectionniste au niveau européen, voire au niveau national. Parmi eux, des gens bien connus sur ce blog : Jacques Sapir, Emmanuel Todd, Xavier Juvin et autre Jean-Luc Gréau. Cela tombe bien : ils étaient tous réunis la semaine dernière pour une conférence de presse intitulée "les Français, le protectionnisme et le libre échange". Suite à un sondage commandé à cette occasion, nous apprenons que deux Français sur trois sont favorables à des mesures de protection. Cela fait du bien de se dire que nous sommes loin d'être les seuls à penser la même chose. N'en déplaise à notre sous-ministre de l'Industrie, Eric Besson commentant ce sondage dans cette interview du Monde dans laquelle il déclare : "le protectionnisme détruirait nos emplois et affaiblirait notre croissance". Fermez le ban, il n'y a rien à voir... Et pourtant Monsieur Besson, vous seriez bien inspiré de regarder cette conférence de presse. Elle vous apprendrait sans aucun doute plein de choses qui manifestement vous échappent. Mais si le temps vous manque, vous pouvez toujours en prendre connaissance avec ce condensé publié sur le site de Sebastien Musset. Bref, pouvons nous espérer de cet homme autre chose que d'être la voix de son Maître, besogneux de la politique qu'il est, et dont la souplesse d'échine est bien plus surprenante que sa qualité à défendre le nucléaire...





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mercredi 15 décembre 2010

La trahison des économistes...

Encore un économiste qui n'y va pas de main morte avec le système de l'argent dette. Il s'appelle Jean-Luc Gréau. Qui est-il ? Selon le site Wikipedia, cet économiste, ancien expert du MEDEF, a été l'un des seuls à prévoir à partir de 2005, la crise du crédit qui s'est déclenché aux Etats-Unis en 2007 (ou la crise des subprimes). Il appelle à l'instauration d'un protectionnisme aux frontières de l'Europe, ce qui permettrait une revalorisation du travail et par conséquent un redéploiement de la demande intérieure. Il nous parle de la crise économique dans une intervention qui date de juillet 2010. En résumé, il critique les chiffres officiels et nous informe que nous sommes à la croisée des chemins. Soit le monde s'adaptera aux nouvelles conditions économiques, soit tout cassera...


Jean-Luc Gréau sur la crise économique 1/2
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Jean-Luc Gréau sur la crise économique 2/2
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mercredi 24 novembre 2010

Au pays des aveugles...

Les borgnes sont rois nous dit le proverbe. Aucun doute alors, l'Europe est une reine tant elle ne voit rien du tout. Aveuglée par tant de certitudes. C'est en tout cas la théorie de l'économiste Jean-Luc Gréau exposée sur le site de l'Expansion. "Deux années après la chute dans la pire récession de l'après-guerre, les dirigeants de l'Europe demeurent accrochés aux schémas de pensée qui ont guidé leur action depuis l'avènement du marché unique, puis de l'euro. Ils reprennent sans ciller des mots d'ordre ayant jalonné la période critique qui s'est achevée, en septembre 2008, par un double fiasco américain et européen". Bref, un libéralisme à outrance sans aucune régulation. Malheureusement, cette vision des choses a conduit deux des meilleurs élèves européens (en matière de déficit) proche de la faillite. En 2007, l'Irlande connaissait pourtant un déficit correspondant à 25% du PIB et l'Espagne 40%, soit bien moins que les critères décidés à Maastricht. Or les deux commissaires européens "compétents" en matière budgétaire et financière sont : l'irlandais Charles McCreevy et l'espagnol Joaquin Almunia... Tout un symbole : des commissaires européens ayant en charge le budget de l'Union tout en ignorant ce qui se passe dans les comptes de leurs propres pays. "L'Europe aurait pourtant deux leçons évidentes à tirer des derniers évènements. Premièrement, que les dettes privées sont à surveiller tout autant - sinon plus - que les dettes publiques, car ce sont elles qui ont fait le malheur de l'Irlande et de l'Espagne. Deuxièmement, que la cotation de la monnaie reste un élément essentiel de la compétitivité. A l'ignorer, on précipitera le déclin du Vieux Continent. Mais, pour que l'Europe puisse tirer ces leçons, il lui faudra sans doute d'autres "têtes" que celles qui la conduisent aujourd'hui". Comme quoi tous les économistes redoutent désormais le jeu des dominos. La faillite de la Grèce et de l'Espagne entraînant des faillites plus conséquentes comme celles de l'Allemagne ou de la France. Seront-ils entendus ?
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