On nous avait donc promis une Europe de croissance où il ferait bon vivre, où les inégalités seraient supprimées, où les peuples deviendraient plus riches. Qu'en est-il ? Comme le souligne ce papier publié par le blog Bastille République Nations, on en est bien loin. Selon une étude publiée par l'Institut Eurostat, 81 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté au sein de l'Union Européenne soit en moyenne 16,5% de la population. En Allemagne, première puissance économique européenne, cette proportion est à peine inférieure : 15,2%. Et ce n'est pas les dernières décisions de Barroso qui vont changer la donne. "Prolongeant ses 'remarquables efforts' pour combattre la pauvreté, la Commission Européenne poursuit la procédure contre la France visant le 'bouclier fiscal'. Bruxelles n'en remet nullement en cause le principe mais juge discriminatoire ses modalités : le plafonnement de l'impôt ne s'applique qu'aux personnes domiciliées en France, ce qui constitue pour la Commission, une entrave à la libre circulation". En résumé : le fisc français devrait rembourser des trop perçu d'impôts payés hors de France. Du grand n'importe quoi. Et ce n'est pas fini puisqu'on apprend aussi que sous le vocable "aides régionales", des multinationales américaines bénéficient des largesses des contribuables européens. Ainsi, IBM, Honeywell, Pfizer, Coca Cola ou Mac Donald's ont touché des sommes d'argent de la Commission Européenne. Crise ou pas crise, la générosité est bien une valeur européenne. Il serait peut être grand temps que le citoyen ouvre les yeux et se rende compte que la Commission Européenne roule pour un seul pays : les Etats-Unis et leur projet d'alliance Transatlantique. Plus que jamais, il est désormais urgent de faire sortir la France de l'Union Européenne comme le suggère François Asselineau dont c'est l'objectif pour les élections présidentielles de 2012...
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