mercredi 15 février 2012

Bienheureuse mondialisation...

Coucou me revoilou... Cette fois, c'est la bonne ! Enfin je l'espère. Mes problèmes d'intendance étant sur le point d'être résolus, je recommence mes chroniques quotidiennes de ce monde partant en décomposition. Tout en prenant le soin (en tant que sympathisant...) de me consacrer aussi à la candidature François Asselineau. Le seul vrai programme politique pour les prochaines présidentielles. Toujours est-il que nous reprenons le cours de l'Histoire par un cas d'école dit de la "mondialisation bienheureuse" chère à Alain Minc ... Souvenez-vous ! Dans les années 80, l'un de nos fleurons industriels s'appelait Pechiney et produisait de l'aluminium. Nationalisé par François Mitterrand en 1982, il fut privatisé sous le gouvernement Balladur treize ans plus tard comme nous l'enseigne l'encyclopédie Wikipedia. Au moment même où la mondialisation commençait à faire ses premiers ravages... Dès lors, les actionnaires de Pechiney prirent le soin de fusionner avec la multinationale canadienne Alcan en attendant que celle-ci soit elle-même absorbée par le conglomérat minier australien Rio Tinto quatre ans plus tard... Au bout de toutes ces péripéties, il ne reste à aujourd'hui que deux usines d'aluminium en France et très certainement plus qu'une dans les semaines qui viennent comme nous le révèle cette dépêche AFP. En effet, l'usine de St-Jean-de-Maurienne est sur le point de fermer et de licencier plusieurs centaines d'ouvriers. Mais le plus choquant dans cette nouvelle c'est que nous assistons à un sabotage délibéré. Comme le confirme l'ex PDG de Pechiney, le nommé Olivier Baud, le groupe canadien Alcan avait prémédité un plan de fermeture de toutes les usines européennes du groupe sidérurgique français en mentionnant même les dates retenues. Ainsi, l'usine de Savoie devait effectivement bien clôturer en 2012... Bref, vous l'avez compris ! Avec un recul de huit années, la vente de Pechiney à Rio Tinto via Alcan a été un désastre absolu. Tant pour notre industrie, pour notre savoir-faire, nos emplois et l'aménagement du territoire. Ce saccage découle directement de la politique de "mondialisation inévitable" et de la renonciation par l'Etat de toute politique en matière de contrôle des capitaux. Il s'agit d'un effet direct de l'article 63 du traité de Lisbonne qui interdit toute restriction en la matière... Autant dire qu'à part sortir la France de l'Union Européenne via l'article 50, aucun des candidats ayant accès aux médias n'a de solution structurelle et durable pour éviter la disparition pure et simple de toute l'industrie française... 

1995_Privatisation_Pechiney_recyclage-aluminium par observatoiredelapubliciteBlogger

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