En attendant de s'occuper du lieutenant Bernanke... C'est en résumé ce qui nous attend selon notre prévisionniste préféré. Comme chaque semaine, le gestionnaire du fonds Platinium Gestion, Olivier Delamarche, analyse les faits et tente de nous ouvrir les yeux quant à notre futur. A la veille d'un sommet européen consacré à la survie de la monnaie unique, les Français et Allemands marquent encore leurs différences quant à la dette grecque. Ils sont en train de nous concocter de la "mauvaise cuisine". D'après lui, on ne cherche pas à régler le problème grec mais à sauver le soldat Trichet. "On cherche à régler le problème de la BCE qui est bourrée d'obligations qui ne seront jamais remboursées. A force d'avoir joué "open bar" et d'avoir racheté des obligations de tous les pays en difficulté, la BCE n'aura plus de fonds propres si il y a un défaut aujourd'hui". Bref, le but de la réunion de demain ne sert qu'à une seule chose : éviter de faire sauter la BCE et son emblématique président Trichet. "C'est le même jeu que l'on joue depuis deux ans et celui-ci finira par nous coûter à tous très très cher". Aux jeux du poker menteur et du bandit manchot, nous devrons payer la note comme vont devoir le faire les Américains... Après le premier "quantitative easing", après le second "quantitative easing", voici le "quantitative easing" permanent. "Les conséquences vont être la poursuite de la hausse des matières premières, une chute du dollar car à force d'en imprimer il ne vaut plus grand chose, et des révoltes de gens affamés qui ne peuvent plus se payer à manger. Tout cela se finira de toutes façons par la même chose : une forte crise, voire une dépression et probablement une forte chute boursière". Cela ne sert à rien de créer de l'argent si celui-ci ne va pas dans l'économie mais dans la spéculation. On le sait tous mais il est toujours utile de le rappeler...
Olivier Delamarche - 19 juillet 2011 - BFM... par MinuitMoinsUne
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