Alors que notre omniprésident se rend aujourd'hui à Berlin pour préparer le sommet consacré à la survie de l'euro avec la chancelière Merkel, il aura tout loisir de lire dans son avion ce papier publié par le Frankfurter Allgemeine Zeitung. Clairement, les cinq principaux économistes allemands (conseillers du gouvernement) se prononcent pour "une décote d'environ 50% des obligations grecques existantes, de façon à faire baisser automatiquement l'endettement d'Athènes de 160% du PIB à 106%". De quoi donner une poussée d'urticaire à Sarkozy. En effet, la France refuse tout net cette solution, les banques françaises étant nettement plus exposées en Grèce que les banques allemandes. Du coup, ce dernier propose une taxe bancaire spéciale permettant de mutualiser les pertes sur l'ensemble des banques européennes. Mais le patron des banquiers allemands, le dénommé Michael Kemmer s'y oppose en ayant déclaré "si les responsables politiques réfléchissent à un impôt exceptionnel, alors il devrait s'appliquer à tous les citoyens de la Zone euro". Charmante solidarité européenne... La question qui se pose donc est à qui refiler la "patate chaude" ? C'est François Asselineau, le patron de l'UPR qui résume le mieux la situation dans ce papier publié sur son site. D'après lui, "c'est donc aux pauvres, qui n'ont rien fait ni rien demandé à personne, de payer au nom de la solidarité européenne. Gageons que c'est sans doute ce type de solution qui finira par s'imposer". Telle est la différence entre un état souverain soucieux de se battre pour ses intérêts nationaux et un larbin prisonnier d'une oligarchie financière...
Crise grecque: la zone euro envisage une taxe... par euronews-fr
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