Et les pompiers se chamaillent... C'est en substance ce qui explique l'incendie faisant rage dans la Zone euro. Mais on le sait : les incendies sont le plus souvent précédés d'explosions. C'est ce qui a failli arriver il y a tout juste 48 heures comme le souligne Ambrose Evans-Pritchard dans son papier publié par le Telegraph de Londres. Que s'est-il passé ? Les spéculateurs, ravis de voir qu'il n'y a aucune entente entre les Français et les Allemands sur les solutions apportées à la crise, en ont profité pour concentrer leurs attaques sur l'Espagne et l'Italie. Heureusement la BCE a évité l'effondrement du système en intervenant massivement sur les marchés en rachetant leurs dettes. Au risque de ne plus avoir assez de fonds propres disponibles à sa propre survie. Comme le reconnaît le journaliste, "Systemic contagion has been halted. A global crash has been averted. At least for a day". En d'autres termes, nous sommes passés à deux doigt de la catastrophe. Pourquoi nous en sommes arrivés là ? Parce que Madame Merkel ne veut plus faire payer les Allemands pour toute la gabegie des pays d'Europe du sud. Elle souhaite que les banques privées prennent une partie de la faillite grecque à leur charge. Contre la volonté de Sarkozy. Pour ce dernier, si les marchés se rendent compte que la Grèce n'est plus soutenue (envers et contre tous) par la Zone euro, ce sera tous les autres pays qui seront attaqués... dont la France à la "fin de la partie". Du coup, ils ne sont même plus capable de se mettre d'accord sur une date pour se rencontrer. Pendant ce temps là, le contribuable que nous sommes tous voit le compteur de la dette s'affoler. Comme le précise l'article, la crise de la dette a déjà englouti 40% de l'économie et mis sur la paille 50% de la population. Nous compris...
La maison Euro brule 13-07-2011 par khalem2012
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